Mai 2023

Juin est déjà là, c’est donc le moment de faire un petit bilan de mai. Si vous avez suivi mes journaux de lecture, vous avez déjà vu une partie de ce que j’ai lu, mais faisons quand même un petit résumé de mes aventures livresques et non-livresques des dernières semaines 🙂

Pour en savoir plus sur tout ça, clic clic sur les liens 😉

J’ai toujours des soucis avec WordPress et je n’ai pas pu mettre en page comme je voulais, j’espère que ça ne rendra pas la lecture de ce billet pénible pour vous…


Mes lectures

Mai a été marqué essentiellement par une excellente lecture: celle de Maître des Djinns, le 3e et (à ce jour) dernier tome d’une série très originale et que j’apprécie beaucoup, ainsi que par celle d’un classique qui me faisait un peu peur: Anna Karenine.

Mes autres lectures (je vous renvoie à mes précédents billets et à celui de lundi prochain si vous voulez en savoir plus), quoique moins mémorables, ont globalement été plutôt bonnes, même si j’ai abandonné 2 romans.


Du nouveau dans ma PAL

Je continue d’être raisonnable (enfin, c’est relatif, raisonnable par rapport à ces dernières années, s’entend ^^): seulement +4 dans ma PAL en mai, avec un Léa Silhol et les 3 tomes qui me manquaient pour terminer une de mes séries en cours:

La Flotte perdue, tomes 4, 5 et 6 (The lost Fleet): Vaillant (Valiant), Acharné (Relentless), Victorieux (Victorious). De Jack Campbell. Editions L’Atalante (La dentelle du cygne). 379, 384 et 432 pages. 2008-2010 en vo.

Résumé du tome 1: C’est une guerre interstellaire de cent ans, et la défaite est proche désormais. L’armada qui devait décapiter l’ennemi au cœur même de son empire est désormais prise au piège, mutilée. Ne reste-t-il pour la sauver que ce capitaine émergé d’un siècle d’hibernation et dont l’histoire a retenu le sacrifice héroïque aux premiers temps du conflit ?  » Black Jack  » Geary est devenu une légende, une icône révérée dans toute l’Alliance et sa flotte. Comment l’homme lui-même, revenu du passé, pourrait-il se hisser à la hauteur du mythe ? Parmi ces jeunes capitaines dont les usages tournent le dos aux traditions d’autrefois, et qui hésitent entre méfiance et idolâtrie, comment sauver la flotte perdue et la ramener à bon port ? Car l’Indomptable, son vaisseau amiral, cache à son bord un secret décisif volé à l’ennemi, capable d’enrayer une défaite inéluctable.

J’ai déjà lu Vaillant (je vous en ai parlé dans mon dernier Journal de lecture) et je pense enchaîner rapidement avec les 2 derniers tomes, histoire de ne pas oublier trop de choses, parce que j’ai eu un peu de mal à me rappeler certains détails ou personnages des 3 premiers tomes. Un regret: il s’agit d’un ancien livre de bibliothèque, avec des étiquettes et une couverture plastifiée, ce qui n’était pas indiqué dans la description du livre lorsque je l’ai commandé. ça dépareille ma série, c’est contrariant 😦

Le Dit de Frontier tome 1: Musiques de la Frontière. De Léa Silhol. Editions Nitchevo Factory. 304 pages. 2007 pour la première édition, 2017 pour cette édition.

Résumé de l’éditeur: Début des années 2000… des enfants « différents » apparaissent dans des familles humaines. Doués de physiques et de pouvoirs étonnants, ils sont très vite assimilés aux changelings, les enfants-fées, et soupçonnés d’avoir été laissés en substitut des véritables enfants mortels. Commence alors une cabale sans précédent, aboutissant à l’abandon en masse de ces enfants dans des Centres, prisons et mouroirs gérés d’une poigne de fer. De cette génération perdue, et sous l’égide d’un chef charismatique, Shade, émergera une rébellion qui amènera ces enfants devenus grands à hanter nos cités, à mettre le feu dans les rues. À travers guerres des gangs et courses éperdues, sacrifices et actes de fraternité, suivez les destins de Shade et Ash, Fallen et Jay Hunter et Gift, d’une vie délivrée de ses chaînes vers un havre promis, une cité mythique au bord du monde. La ville-fée de Frontier, où les arbres poussent dans les maisons et la magie régit le quotidien. À travers une fresque écrite au glamour et au couteau, de coups de feu en amour fou, d’encres enchantées en rites claniques, qui a déjà conquis des milliers de lecteurs et été nominée à de multiples Prix. Une ode à l’esprit d’aventure et à la fraternité qui redéfinit le monde comme un état de perpétuel enchantement…

Certains livres de l’autrice semblent devenir difficiles à trouver, j’essaie de compléter ma collection, mais j’ai eu quelques déboires avec la livraison de celui-ci, qu’il a fallu que je commande une 2e fois avant d’enfin le recevoir… J’espère être moins malchanceuse avec les prochains!

J’attends 2 BD de la Masse critique Babelio et j’ai utilisé un bon cadeau pour commander un beau livre, mais ils ne sont pas encore arrivés, vous les verrez donc dans le bilan de juin 🙂

Et vous, du nouveau dans votre PAL?


Mes visionnages

J’ai toujours du mal à trouver des séries qui maintiennent mon intérêt plus de quelques épisodes, j’en ai encore abandonné plusieurs le mois dernier, mais j’ai fait une très jolie découverte avec un jdrama: Silent.

Un jeune couple est sur le point d’emménager ensemble, lorsqu’ils retrouvent l’ex-petit ami de la fille et découvrent qu’il avait rompu avec elle parce qu’il devenait sourd.

En général, le drame contemporain n’est pas un genre qui m’attire, mais le thème de la surdité me touche de près et je ne l’avais jamais rencontré dans une série.

Le drama est classé en romance, mais c’est bien plus que ça: c’était vraiment une série très intéressante. En fait, le triangle amoureux est résolu dès l’épisode 3 (pas d’une façon qui m’a convenu, mais au moins c’est vite conclu) et, s’il y a un aspect romance à l’histoire, on se concentre surtout sur d’autres choses. Par ex, il y a un épisode entier consacré à la façon dont le héros et sa famille ont géré la surdité progressive, puis totale qui le frappe, j’ai trouvé que c’était très juste et très touchant.

Evidemment on est dans la psychologie des personnages et pas dans l’action, il ne faut pas s’attendre à du suspense, mais je ne me suis pas ennuyée et je regrette presque que ça n’ait pas été plus long (surtout vu le mal que j’ai eu à trouver une série que j’arriverais à regarder jusqu’au bout Laughing).

L’ensemble de la série sonne vraiment juste et, même si y a des larmes, ce n’est pas larmoyant ou apitoyant. Bref, ça semblait vrai et, vu le sujet, ça semble suffisamment rare pour être souligné.

Je recommande très chaudement!

Je n’ai pas encore trouvé d’autre série que j’aie envie de poursuivre, mais je me suis rabattue sur des films et j’ai fait quelques belles (re)découvertes. L’une d’entre vous m’a dit être intéressée pour des avis un peu détaillés, même si la plupart de ces films sont assez anciens, donc je ferai un ou des billets pour vous en parler, j’espère que ça vous intéressera.


Et le reste

J’ai profité des jours fériés pour passer du temps avec ma famille et mes amis, donc je n’ai rien fait qui vaille particulièrement la peine d’être partagé. La réorganisation de mes bibliothèque est toujours en cours, mais je n’arrive pas à trouver un agencement satisfaisant… Des suggestions? Comment organisez-vous les vôtres?

Musicalement, rien qui m’ait hypée autant que l’album de Taeyang en avril, mais 2 groupes que j’apprécie ont fait leur comeback. Je vous mets 2 extraits, si vous voulez en écouter plus, je vous renvoie à leurs chaînes YouTube respectives ou à Spotify 😉

BTOB: pour être honnête, je préfère certaines de leurs anciennes chansons (par exemple Outsider qui est dans mon top 3) à celles de cet album, mais j’apprécie de l’écouter de temps en temps.

iKon: là encore, cet album ne me convainc pas autant que certains des précédents (je préfère par exemple des chansons comme Killing me ou Dragon pour ne citer que celles-ci), mais il est plutôt sympa aussi.


C’est tout pour mai 🙂 Et pour vous, c’était comment? 🙂

Si vous avez lu, vu ou écouté certains des livres, série ou albums présentés ici, vous savez quoi faire dans les commentaires! Et si vous avez des suggestions de lectures, de séries, de films ou de chansons à me faire, ça m’intéresse aussi, n’hésitez pas 😉

Bon juin!

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Journal de lecture #21: du 22 au 28 mai

Déjà mardi, c’est le moment de partager mes aventures livresques de la semaine dernière 🙂

Comme d’habitude, si vous avez lu ou comptez lire un des livres présentés dans ce billet, si un des sujets abordés vous inspire des réflexions ou si vous voulez juste papoter, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉

PS: vous excuserez la mise en page inaboutie, WordPress pédale encore dans la semoule aujourd’hui, pas moyen de faire ce que je veux (ugh! c’est tellement frustrant! :bombom: ).


Lundi – jeudi: ma semaine a commencé avec une lecture entamée pendant le week-end.

Ministère égyptien de l’alchimie, des enchantements et des entités surnaturelles, tome 3/3 (Dead Djinn Universe): Maître des Djinns (A Master of Djinns). De P. Djèli Clark. Editions L’Atalante (Dentelle du Cygne). 468 pages. Année d’édition: 2021 en vo. 2022 en français.

Résumé de l’éditeur: Le Caire, 1912. Vêtue d’un complet trois pièces – un ensemble blanc du plus bel effet sur sa peau cuivrée –, Fatma lisse sa cravate couleur d’or en veillant à exhiber les boutons de manchette scintillant aux poignets de sa chemise bleu nuit. Puis elle pose son chapeau melon sur sa courte crinière bouclée.
Oui, Fatma el-Sha’arawi est une redoutable sapeuse. C’est aussi une énergique et compétente enquêtrice du ministère de l’Alchimie, des Enchantements et des Entités surnaturelles. Et la voici en charge de l’assassinat collectif de la Fraternité d’al-Jahiz par un inconnu qui se prétend… al-Jahiz lui-même, le puissant mystique qui a ouvert la porte de l’Égypte à la magie et aux djinns cinquante ans plus tôt.
Imposture ? Ça ne fait aucun doute pour Fatma. Mais encore faut-il identifier et traquer ce mystérieux terroriste que des pouvoirs inouïs rendent, semble-t-il, invulnérable. Une enquête à tiroirs à l’issue de quoi on dirait bien que notre héroïne devra encore sauver le monde.

Mon avis sur les tomes précédents: 1. L’étrange Affaire du Djinn du Caire. 2. Le Mystère du Tramway hanté.

J’espérais dévorer ce livre: plume fluide, contexte super original, de l’action, de la magie et pas mal de péripéties. Malheureusement, il m’a fallu un temps fou pour le terminer, la faute non pas au roman, qui était très prenant, voire palpitant, mais à des circonstances extérieures. A croire que le monde entier s’était ligué pour m’empêcher de lire!

Ma lecture a beaucoup pâti de ces constantes interruptions, j’ai souvent été obligée de m’arrêter au milieu de l’action, puis de revenir un peu en arrière pour raccrocher les wagons, du coup j’ai refermé ce livre avec un sentiment de frustration que le livre ne méritait pas, même s’il y avait quelques longueurs. Longueurs qui s’expliquent par le fait que l’auteur est passé du format nouvelle/novella au format roman, d’une centaine de pages à presque 500.

Avec ce nouveau format, P. Djèli Clark peut prendre le temps de développer un univers très riche et de donner beaucoup de détails, notamment sur les différentes créatures qui le peuplent: multiples races de djinns, anges, divinités, etc. On en apprend également davantage sur l’aspect uchronique, avec une description plus approfondie de la situation de l’Egypte et des questions géopolitiques qui forment la toile de fond de l’intrigue.

Le récit se concentre sur l’enquête magique menée par Fatma et ses comparses, les relations entre les personnages tenant une place importante dans son avancée. C’est bien ficelé, bien mené, avec beaucoup d’action et de rebondissements. Il m’a semblé assez simple de comprendre le fin mot de l’histoire, mais ça ne nuit pas à la qualité d’une aventure qui reste palpitante jusqu’au bout.

Comme avec les précédents tomes, on aborde des questions plus sérieuses sous couvert de distraire les lecteur-ice-s: condition des femmes, tensions interraciales, intolérance religieuse, questions de genre et d’orientation sexuelle, etc. Le contexte du folklore et des légendes moyen-orientaux m’est suffisamment peu connu pour que l’ensemble de l’intrigue me semble inédit. Le livre m’a donné envie d’en découvrir plus.

Une très bonne lecture, même si je ne l’ai pas faite dans les meilleures conditions. Je recommande très vivement cette série si vous ne l’avez pas encore lue 🙂

En fouillant un peu pour en savoir plus sur cette série, j’ai vu qu’il existe une nouvelle dans le même univers, parue dans une anthologie (Clockwork Cairo: Steampunk Tales of Egypt): The Angel of Khan el-Khalili. Vous pouvez la lire (en anglais) ICI. Je ne l’ai pas encore lue, mais je pense le faire dans les jours à venir, j’ai un peu de mal à quitter cet univers tellement riche et passionnant 🙂

L’anthologie ne semble pas avoir été éditée en français, malheureusement, j’aurais bien voulu la lire en entier (mais je suis trop flemmarde pour tout lire en anglais ^^). Si vous l’avez lu ou avez des infos à ce sujet, ça m’intéresse, merci d’avance 😉


Mardi – vendredi: pour ma lecture de sac de la semaine, j’ai choisi de poursuivre une série dont je venais de recevoir les 3 derniers tomes.

La Flotte perdue, tome 4/6 (The lost Fleet): Vaillant (Valiant). De Jack Campbell. Editions L’Atalante (Dentelle du Cygne). 379 pages. Année d’édition: 2008 en vo. 2009 en français.

Mon avis sur les tomes précédents: 1. Indomptable. 2. Téméraire. 3. Courageux.

Résumé du tome 1: C’est une guerre interstellaire de cent ans, et la défaite est proche désormais. L’armada qui devait décapiter l’ennemi au cœur même de son empire est désormais prise au piège, mutilée. Ne reste-t-il pour la sauver que ce capitaine émergé d’un siècle d’hibernation et dont l’histoire a retenu le sacrifice héroïque aux premiers temps du conflit ?  » Black Jack  » Geary est devenu une légende, une icône révérée dans toute l’Alliance et sa flotte. Comment l’homme lui-même, revenu du passé, pourrait-il se hisser à la hauteur du mythe ? Parmi ces jeunes capitaines dont les usages tournent le dos aux traditions d’autrefois, et qui hésitent entre méfiance et idolâtrie, comment sauver la flotte perdue et la ramener à bon port ? Car l’Indomptable, son vaisseau amiral, cache à son bord un secret décisif volé à l’ennemi, capable d’enrayer une défaite inéluctable.

Ce tome démarre assez fort avec beaucoup d’action et de batailles spatiales. De ce point de vue, on n’a pas le temps de s’ennuyer, mais après 3 tomes, cet aspect est un peu répétitif, surtout que les atermoiements « amoureux » des personnages, qui formaient le plus gros du tome précédent, sont encore présents ici.

Mais assez rapidement, Vaillant prend une direction beaucoup plus passionnante en développant les éléments les plus intéressants de la série. 3 tomes que j’attendais ça! Je ne peux pas vous en dire trop, ce serait spoiler, mais l’auteur nous parle enfin un peu plus précisément de l’ennemi de l’Alliance: le Syndic. Et dans la foulée développe ce qu’il avait juste brièvement évoqué jusque là: ses raisons d’avoir déclenché la guerre. Il aurait peut-être été judicieux de réduire les tomes 2 et 3 à un seul volume: si les 2 restaient distrayants et bourrés d’action, ils ne faisaient pas avancer beaucoup l’intrigue, alors qu’on a fait un pas de géant avec celui-ci.

Je compte enchaîner assez rapidement avec les 2 derniers tomes, je ne voudrais pas oublier trop de détails (ça a déjà un peu entravé ma lecture cette fois), j’ai hâte de voir comment se conclut le premier cycle de cette longue saga.

Si vous aimez le space opera bourré d’action avec un côté Battlestar Galactica (sans les Cylons), cette série devrait vous plaire, n’hésitez pas à lui donner une chance.


Vendredi – dimanche: mon week-end est assez chargé, je ne reprends donc qu’un seul livre, qui sera aussi ma lecture de sac pour la semaine prochaine. Je choisis un thriller reçu pour mon anniversaire:

La Saignée. De Cédric Sire. Editions Le livre de poche. 672 pages. Année d’édition: 2021 pour le grand format, 2022 pour cette édition.

Résumé: Estel Rochand est devenue garde du corps après avoir été écartée de la police suite à la mort accidentelle d’une innocente. Elle met ainsi à profit son expérience d’ancienne championne de boxe mais sa situation précaire lui donne des accès de violence de moins en moins contrôlables. En parallèle, Quentin Falconnier enquête sur un site, La saignée, diffusant des vidéos de torture et de meurtres.

C’est ma première « rencontre » avec cet auteur et pour le moment je suis sur une impression assez mitigée: la plume est fluide, les chapitres sont courts et je n’ai aucune difficulté à avancer assez rapidement dans ma lecture. Mais je n’ai jamais d’impatience, voire d’envie, à reprendre mon livre: l’histoire est super glauque et dérangeante, je n’éprouve pas d’empathie pour les personnages et la direction prise me donne l’impression que c’est trop gros pour être la résolution du mystère. J’ai une idée sur la question et je dois dire que c’est pour le moment la seule raison qui m’incite à continuer.

J’ai entendu dire que les livres de Cédric Sire sont tous dans cette veine de glauque/dérangeant, si vous l’avez déjà lu, votre avis à ce sujet m’intéresse 😉


C’est tout pour la semaine dernière 🙂 Mon rythme de lecture n’était pas aussi satisfaisant que celui de la précédente, mais j’ai vraiment passé un bon moment avec les 2 livres que j’ai terminés. Je vous recommande ces 2 séries si vous appréciez ces genres 😉

J’espère que vous avez passé une bonne semaine et fait de belles lectures 😉 Des titres à me conseiller?

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La Trilogie des Poudremages: quand la fantasy rencontre le 18e siècle

Titre: La Trilogie des Poudremages. Tome 1: La Promesse du Sang. Tome 2: La Campagne écarlate. Tome 3: La République d'Automne.
Auteur: Brian McClellan.
Statut: terminée. Tous les tomes sont parus en français.
Editeur: Leha.
Nombre de pages: 474, 510, 512.
Année d'édition: 2014-2016 en vo. 2022-2023 pour l'édition française.

La première série terminée de 2023!

Est-ce que je devrais plutôt dire: la première série dévorée de 2023? ^^

Mes parents m’ont offert les 2 premiers tomes pour Noël dernier, je les ai lus en février et j’ai commandé le dernier tome pendant ma lecture pour pouvoir enchaîner immédiatement. J’ai débordé sur mars pour terminer, mais ça a vraiment été une trilogie que j’étais motivée à lire rapidement (il y a tellement de séries dont je vais devoir relire des tomes pour pouvoir finir!) et mon expérience de lecture a vraiment été excellente, même si la trilogie n’est pas exempte de défauts.

De quoi ça parle?

Je ne vous mets pas le résumé de l’éditeur, la quatrième de couverture est en partie spoilante. Nous suivons essentiellement trois personnages: Tamas, le maréchal à la tête des Poudremages; son fils Taniel Deux-Coups, tireur d’élite; et Adamat, un ancien policier chargé d’une enquête délicate. L’histoire débute alors qu’un coup d’état mené par Tamas est en cours. Adamat est chargé de découvrir si les derniers mots d’un magicien font réellement référence à une prophétie inquiétante, tandis que Taniel, qui guerroyait au loin, est sur le chemin du retour avec Ka-Poel, l’éclaireuse autochtone avec qui il faisait équipe.

Quand la fantasy rencontre le 18e siècle: guerre, action et aventure

Oubliez les innombrables cycles de fantasy inspirés du Moyen-Âge occidental, Brian McClellan nous offre ici un univers complètement différent, inspiré des sociétés, des guerres et des révolutions du 18e siècle européen. On empiète même un peu sur le 19e siècle. Exit les chevaliers et magiciens du type Lancelot/Merlin, ici on se bat avec des canons, des fusils et, si quelques lames sont utilisées de temps en temps, la plupart d’entre elles sont des baïonnettes pour mener les charges, pas des épées de duel.

Outre cette différence de taille, le coup d’état mené par Tamas vise à remplacer une royauté qu’il juge dépassée et corrompue par une république. Si l’auteur dit s’être inspiré des différents mouvements révolutionnaires qui ont secoué l’Europe au 18e siècle, la Révolution française est clairement celle à laquelle on pense tout au long de la série. Et ce d’autant plus que beaucoup d’éléments de l’intrigue, dans l’ensemble des trois tomes, rappellent les guerres menées par les royaumes voisins de la France pendant les premières années de la République.

L’essentiel de la trilogie se compose de guerres et de scènes de batailles assez sanglantes, mais les manoeuvres politiques et les complots ne manquent pas. Non seulement les protagonistes doivent affronter les ennemis extérieurs de l’Empire, mais de nombreuses menaces se précisent assez rapidement au sein même de leurs alliés.

Il faut compter également avec les puissants syndicats, la presse et la pègre locale. Autant dire que, même sans les problèmes magiques, Tamas et ses comparses ont fort à faire pour gérer la crise qu’ils ont déclenchée et ses conséquences.

Même si les tractations politiques et les enquêtes policières tiennent une place importante dans l’intrigue, on est ici avant tout dans l’action. On est plongé-e-s dès les premières pages dans un coup d’état particulièrement sanglant et l’ensemble de la trilogie est parsemé de scènes de bataille réalistes: c’est-à-dire qu’on est loin des échanges de bombardements plus ou moins abstrait du JT et de plain pied dans la boucherie et la tuerie de masse. Certains passages sont réellement choquants, soyez prévenu-e-s avant de vous lancer dans cette lecture.

Un système magique original et complexe

L’auteur ne se contente pas de proposer un contexte qui sort des sentiers battus, mais nous offre également un système reposant sur plusieurs formes de sorcelleries/magies/religions.

C’est un peu compliqué de s’y retrouver au début, surtout qu’on est plongé-e-s directement dans la confusion générale due au coup d’état. Pour résumer, voici les 3 grands groupes à mémoriser au départ:

  • Les Doués sont toutes les personnes ayant un don magique, quel qu’il soit, même s’il n’est pas très utile.
  • Les Poudremages, dont font partie Tamas et Taniel, dont le pouvoir est tiré de la poudre et qui leur permet de contrôler toutes les armes à feu chargées.
  • Les Privilégiés, les sorciers les plus puissants et les plus dangereux, pratiquement increvables et à qui il vaut mieux ne pas se frotter.

Au fil de l’intrigue, d’autres formes de magies sont ajoutées, mais elles sont décrites au fur et à mesure et ne posent pas de problèmes de compréhension.

Des personnages imparfaits et non-manichéens

L’originalité de l’univers et les scènes bourrées d’action auraient pu suffire à faire de cette trilogie une lecture qui se dévore, mais un pas de plus est franchi avec le travail sur les personnages qui, là aussi, est à souligner.

Avec La Trilogie des Poudremages, nous ne sommes pas témoins du combat de héros parfaits avec une quête honorable ou un destin grandiose, mais avec des personnages humains. Et donc très loin d’être parfaits. Au contraire, ils sont bourrés de défauts et n’oeuvrent pas pour le Bien avec un grand B.

Il est ici question d’un coup d’état destiné à renverser un gouvernement injuste, mais Tamas est également un homme dur, arrogant, bien trop sûr de lui et avide de vengeance. Sa qualité principale est d’être un un stratège de génie et un grand meneur d’hommes. L’auteur n’en fait pas pour autant un homme bien. Dans son rôle de père, en particulier, il reconnaît dès le début échouer dans les grandes largeurs.

Les relations familiales, d’ailleurs, tiennent un place importante dans le récit. Taniel, orphelin de mère, souffre de son incapacité à communiquer avec Tamas, mais aussi du fait de vivre dans l’ombre d’un père qui s’est hissé au rang de légende. Adamat quant à lui doit conjuguer les missions confiées par Tamas avec la nécessité de garder en sécurité son épouse et leurs nombreux enfants, ce qui ne facilite pas sa tâche.

Les personnages secondaires, ami-e-s, familles, allié-e-s ou ennemi-e-s, sont nombreux et le rôle de certains prend de l’importance assez rapidement, même si ça ne les met pas à l’abri d’un sort funeste. Tous ne sont pas réellement fouillés, on sent notamment un gros manque au niveau des personnages féminins: on voit que l’auteur veut bien faire en donnant une place non négligeable à certaines d’entre elles et en proposant une parité dans la distribution des rôles dans la société. Malheureusement il donne l’impression de n’avoir pas trop su comment s’y prendre pour donner suffisamment de profondeur à celles qui tiennent une vraie place dans l’intrigue. Malgré tout, l’effort est fait, ce qui sans l’excuser, aide à passer par-dessus le problème.

J’ai personnellement un faible pour Taniel et son côté un peu Davy Crockett. Un jeune homme instable, bourré de doutes, de failles et d’addictions, évidemment j’allais l’apprécier ^^ J’ai aussi trouvé que ses relations avec les autres étaient traitées de façon intéressante et j’ai eu l’impression que c’était le personnage avec la psychologie la plus fouillée, ce qui explique peut-être pourquoi c’était mon préféré. Suivi de près par Olem, personnage dont le flegme et les remarques sarcastiques m’ont beaucoup fait rire.

Une conclusion satisfaisante?

Malgré ses défauts et quelques détails un peu agaçants, j’ai passé un très bon moment de lecture avec l’ensemble de cette trilogie (si on peut parler de bon moment vu à quel point c’est sanglant, bien sûr ^^). Il y a beaucoup d’action et de magie, les personnages principaux sont suffisamment intéressants et attachants pour qu’on ait envie de les voir s’en sortir et en même temps on se prépare à voir certains d’entre eux ne pas survivre, tellement le danger est omniprésent.

Le tome 3 en particulier est bourré de batailles et de rebondissements. Il en ressort un sentiment de confusion générale parfois, mais vu le contexte, je trouve que c’est en fait plutôt un bon point: j’imagine que dans ce genre de situations c’est assez normal.

Ce que j’ai le plus apprécié dans cette lecture, c’est qu’à aucun moment la guerre n’est glorifiée ou présentée comme honorable. Le courage et les sacrifices des soldats sont valorisés, mais la guerre et ses conséquences sont bel et bien dénoncés dans toute leur horreur: massacres, mutilations, violences envers les civils, destructions massives, etc.

Le style n’a rien d’extraordinaire, mais c’est adapté à ce qui est raconté. C’est fluide et tout va relativement vite, mais on a quand même suffisamment de descriptions pour bien visualiser les choses: costumes, armes et paysages sont faciles à imaginer. Un hic malgré tout: quelques coquilles dans les tomes 2 et 3, notamment dans les noms des personnages qui sont intervertis à plusieurs reprises, ce qui gêne la compréhension. Si je n’avais pas su qu’ils ne pouvaient pas être là où on les situait, j’aurais été perdue.

Si vous aimez la fantasy bourrée d’action, de magie et de bons personnages, cette trilogie devrait vous plaire, n’hésitez pas à lui donner une chance. Si vous l’avez déjà lue, quand avez-vous pensé? Avez-vous des titres du même genre à me conseiller?

Trigger warning: guerres, massacres, mutilations, violences, y compris envers les femmes et les enfants, sang, descriptions de tueries et de blessures, meurtres.

Je termine avec une petite anecdote de lecture. J’ai eu quelques problèmes de concentration à certains moments, du fait qu’à chaque fois que les termes coup d’état étaient employés (et ça arrive TRES souvent 😆 ), cette chanson faisait irruption dans mon esprit ^^

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Journal de lecture #20: du 15 au 21 mai

Déjà mardi, c’est le moment de partager mes aventures livresques de la semaine dernière 🙂

Comme d’habitude, si vous avez lu ou comptez lire un des livres présentés dans ce billet, si un des sujets abordés vous inspire des réflexions ou si vous voulez juste papoter, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉

Attention, ce billet va être très long, j’ai beaucoup lu la semaine dernière (aurai-je dû le couper en 2 parties? Dites-moi 😉 ), installez-vous confortablement ^^


J’ai commencé ma semaine de la même façon que la précédente, remplacez juste le tome 1 par le tome 2:

Anna Karénine. De Léon Tolstoï. Editions RBA, collection Romans éternels. Tome 1: 349 pages. Tome 2: 422 pages. 1877.

Résumé: La quête d’absolu s’accorde mal aux convenances hypocrites en vigueur dans la haute société pétersbourgeoise de cette fin du XIXe siècle. Anna Karénine en fera la douloureuse expérience. Elle qui ne sait ni mentir ni tricher – l’antithèse d’une Bovary – ne peut ressentir qu’un profond mépris pour ceux qui condamnent au nom de la morale sa passion adultère.

Ce livre m’a pris beaucoup de temps et de concentration, mais je suis contente d’avoir fait l’effort de lire un classique qui me faisait un peu peur, surtout que je n’étais pas sûre de vouloir le lire, ayant vu il y a longtemps l’adaptation avec Christopher Reeve (désolée pour le trailer ringard 😆 ). Comme je connaissais déjà la fin, je n’étais pas sûre de réellement pouvoir m’y intéresser et finalement ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais. Ce n’est pas juste, comme le dit le trailer du film, une « superbe histoire d’amour », mais plus un drame teinté de critique sociale avec un surprenant (pour l’époque) côté féministe.

L’auteur met l’accent sur la différence de traitement entre la situation d’Anna, femme infidèle qui assume son infidélité avec celle des autres femmes de notoriété publique  infidèles de son milieu et, plus encore, avec celle des hommes, qui font pratiquement de l’infidélité un art de vivre. C’est d’autant plus frappant que le roman s’ouvre sur l’infidélité du propre frère d’Anna.

Malgré son titre, Anna n’est pas l’unique personnage principal du roman. Nous suivons également Levine, un propriétaire terrien dont la vision du mariage et des relations amoureuses est à l’opposé de celle de ses contemporains. Ce n’est pas le protagoniste le plus attachant du roman, son comportement étant parfois assez toxique. Les autres personnages qui gravitent autour de ces deux figures centrales sont assez intéressants également, mais la surprise pour moi venait du fait que j’ai pu me plonger facilement dans leurs histoires alors qu’aucun d’eux ne m’était sympathique.

Tolstoï dénonce les travers de la société russe du 19e siècle, mentionne des faits d’actualité et des coutumes qui permettent de s’immerger dans les intrigues qui s’entrecroisent et se rejoignent tout au long du livre. On m’avait parlé d’interminables digressions sur l’agriculture, mais je n’ai pas trouvé qu’il y en avait tant que ça et elles ne m’ont pas paru particulièrement longues (il faut dire que je m’attendais à bien pire, après la lecture fastidieuse des innombrables scènes et analyses de batailles de Guerre et Paix). D’autres passages du récit m’ont plus ennuyée que celles-ci, notamment la description d’une partie de chasse ou encore celle, très détaillée, d’une cérémonie de mariage (qui m’a fortement rappelé une pièce de Tchékhov: Tatiana Repina, qui traitait également des mauvais traitements infligés aux femmes par les hommes).

Finalement j’ai été agréablement surprise par cette lecture: c’est beaucoup plus facile à lire que je l’aurais cru et beaucoup plus intéressant. Je croyais avoir affaire à une histoire d’amour tragique assez banale et finalement c’était tout à fait autre chose (à cause du film et de certaines lectrices qui visiblement avaient fait l’impasse sur tout le reste). Il y a effectivement dans le roman des éléments qui peuvent passer pour une forme de romance, mais les sujets principaux sont ailleurs.

La plume est fluide et bien plus accessible que ce que j’espérais. Les seules difficultés que j’ai rencontrées dans ma lecture sont dues à des défauts de mise en page de cette édition dans certains dialogues: parfois on ne sait plus qui parle ou si on est toujours dans une réplique.

Malgré tout ces bons points, je reprocherai à Anna Karénine ce qui semble être un défaut commun à de nombreux classiques: c’est beaucoup trop long (près de 800 pages dans cette édition) pour ce que ça raconte, d’autant que la dernière partie n’apporte absolument rien à l’intrigue et aurait pu se résumer à un court épilogue. Certains passages donnent l’impression de tourner en rond et le fait qu’on soit plus dans l’introspection que dans l’action n’aide pas à passer outre.

En bref, c’était beaucoup plus intéressant et accessible que je ne m’y attendais, surtout que j’ai généralement du mal avec la littérature russe et je suis très contente d’avoir dépassé mes appréhension, mais j’avoue que je n’étais pas mécontente de tourner la dernière page.


En parallèle avec Anna Karénine (impossible de traîner ce gros bouquin dans mon sac ^^), j’ai terminé le roman policier commencé la semaine dernière:

Harry Bosch tome 7/Terry MacCaleb tome 2: L’Oiseau des Ténèbres. De Michael Connelly. Editions Le livre de poche. 541 pages. 2001.

Résumé de l’éditeur: Tout ce qu’Hollywood compte de stars vibre au procès David Storey, un producteur que l’inspecteur Harry Bosch s’est juré de confondre à la barre, lorsque Terry McCaleb, le héros de Créance de sang, reçoit la visite de l’inspectrice Jaye Winston qui n’arrive toujours pas à élucider l’assassinat d’un petit malfrat, Edward Gunn.
McCaleb jette un coup d’oeil au dossier et reste pétrifié par ce qu’il découvre : les mains dans le dos et la tête dans un seau, Gunn s’est étranglé lui-même en resserrant le noeud coulant relié à ses pieds. 

Encore un résumé qui en dit beaucoup trop et que j’ai tronqué, évitez d’aller lire plus loin si vous ne voulez pas en savoir trop: après presque 200 pages, ce que dit la partie du résumé que j’ai enlevé n’était pas encore arrivé :roll:

J’ai été déçue en commençant ce livre. Il s’agit d’un cross-over entre deux héros de Michael Connelly: Terry McCaleb et Harry Bosch. Je voulais retrouver Harry et finalement j’ai eu surtout du McCaleb, c’est lui qui mène l’enquête. Bosch est surtout présent à cause du procès dans lequel il témoigne.

Si vous ne connaissez pas McCaleb, c’est le héros de Créance de Sang, que je n’avais pas lu, mais dont j’ai vu l’adaptation ciné de et avec Clint Eastwood. C’était suffisant pour suivre et je ne pense pas lire le roman. Pour résumer, le personnage est un ancien profiler du FBI, qui a dû quitter son emploi après une greffe cardiaque et s’est reconverti en père de famille qui balade les touristes sur son bateau pour gagner sa vie. Il saute sur l’occasion d’aider la police à démêler cette enquête qui se présente comme une possible affaire de tueur en série, dont la victime était dans le collimateur de Bosch.

La mise en place est assez longue et elle l’était d’autant plus pour moi que Bosch n’est pas présent dès le départ, si on excepte le prologue. Finalement, l’enquête finit par décoller et, si je ne me suis pas autant attachée à McCaleb qu’à Harry Bosch (pour être franche, je l’ai même trouvé assez agaçant, mais c’était peut-être la frustration qui parlait 😆 ), ça devient assez palpitant, malgré les longueurs dues aux scènes qui se passent au tribunal, assez répétitives.

Une lecture pas complètement satisfaisante, donc, mais qui devient assez prenante dans le dernier tiers.


J’ai enchaîné avec une BD numérique reçue grâce à NetGalley:

Marécage tome 1: Sombra. Scénario et dessin d’Antonio Zurera. Couleurs d’Ooshima Hiroyuki. Editions Dupuis. 112 pages. 2023.

Résumé de l’éditeur: Le Marécage. Un territoire maudit, aux contours indéfinis, peuplé d’étranges créatures. Un territoire dangereusement inhospitalier, où l’on n’envoie que les pires criminels. Mais un territoire où Ariston Bergère, capitaine de la Garde du Palais royal de Palantia, va dissimuler Ysaut, bébé héritier du trône au centre de trop de complots. Une mission courageuse et louable. Mais qui va très vite mal tourner. Car la princesse mourra… À moins qu’il ne se trouve un moyen de garder vivant son nom… De quoi pousser ses nombreux ennemis à sortir de l’ombre pour une terrible traque, dans laquelle sera prise une mystérieuse aventurière masquée : Sombra… Quand un maître du design et du dessin animé compose un univers de fantasy animalière convoquant la puissance du Loisel de La Quête de l’oiseau du temps, il est recommandé de bien s’accrocher à son fauteuil avant toute lecture… Attention : choc graphique !

Le point de départ est assez classique en fantasy, mais rapidement certains éléments se démarquent de ce qu’on s’attend à lire au vu du résumé et ça fonctionne plutôt bien. Le hic, c’est que l’ensemble du récit semble composé de bric et de broc récupéré ici et là. L’éditeur cite La Quête de l’Oiseau du Temps de Loisel (un classique de la BD de fantasy, que je vous recommande très vivement si vous ne l’avez pas lu), mais j’ai pensé aussi à Marlysa par exemple, et certains éléments sont piochés notamment chez Shakespeare ou d’autres auteurs que je n’ai pas notés, mais qui m’ont semblé évidents sur le coup. Le résultat m’a paru assez fouillis, d’autant qu’on suit divers points de vue et que la situation politique, sans être trop complexe, est un peu confuse, même pour les personnages, qui sont tous dans l’incertitude.

La quatrième de couverture parle de « choc graphique », personnellement je n’ai pas été choquée par le dessin, que j’ai trouvé intéressant, avec une forte identité visuelle, mais qui ne m’a pas particulièrement plu. Là aussi, il y a un côté un peu flou. Ce n’est pas déplaisant, mais ce n’est pas ce que je préfère en BD. D’autre part, on est encore dans un univers où, bizarrement, tous les personnages masculins sont couverts du cou aux orteils alors que la quasi-totalité des personnages féminins sont presque entièrement nus. Sans commentaire.

Si les dessins ne m’ont pas spécialement accrochée, j’ai été séduite par la mise en couleurs, que j’ai trouvée très réussie. Certaines planches, notamment celles représentant des paysages avec de grands ciels, d’un bleu tirant sur l’indigo, sont réellement mises en valeur grâce au travail d’Ooshima Hiroyuki.

Une lecture peu marquante pour moi, même si elle n’était pas inintéressante. Je ne pense pas lire la suite.


Après cette brève pause fantasy, je repars sur du roman policier avec un tome 4:

Les Enquêtes de l’Inspecteur Chen tome 4: Le très corruptible Mandarin. De Qiu Xiaolong. Editions Liana Levi. 384 pages. 2006.

Résumé de l’éditeur: Shangaï. Xing Xing est un cadre puissant du Parti suspecté de corruption. Le policier chargé d’enquêter sur lui, est retrouvé assassiné. Difficile de s’opposer aux nouveaux « mandarins » de la Chine post-communiste… L’inspecteur Chen, idéaliste et poète, se plonge dans les méandres d’un système de passe-droits tentaculaire, remontant les filières des magnats rouges jusqu’au pays de l’oncle Sam…

Mon avis sur les tomes précédents: 1. Mort d’une Héroïne Rouge. 2. Visa pour Shanghai. 3. Encres de Chine. Il n’est pas nécessaire d’avoir lu les premiers tomes pour comprendre l’intrigue de celui-ci, mais si la série vous intéresse, je vous conseille de le faire et de bien les lire dans l’ordre: les évènements et personnages rencontrés au début de la série ont des conséquences sur l’ensemble de la série.

Le gros point fort de ce roman, comme des précédents, est de se dérouler dans une Chine post-évènements de la Place Tien An Men (si le sujet vous intéresse, je vous recommande de lire Beijing Coma de Ma Jian), dans un climat de corruption et de paranoïa dû au contexte politique. Les contraintes et absurdités de la dictature sont partie prenante du récit: Chen ne sait pas s’il est censé résoudre l’enquête qui lui a été confiée et qui menace des cadres dans les cercles les plus élevés du Parti.

L’ambiance des années 1990 en Chine et les répercussions de la Révolution culturelle sont très bien décrites. Il faut savoir que l’auteur a dû s’exiler aux Etats-Unis après Tien An Men à cause de son implication dans le mouvement, il parle d’expérience, ce qui donne un aspect très crédible au roman. De même, sa description du décalage culturel entre la Chine et les Etats-Unis est très parlante.

Le personnage principal étant poète en plus d’être policier, on a beaucoup de citations de poèmes chinois. C’est intéressant, mais il y en avait peut-être un peu trop dans ce tome, ça coupe un peu dans la lecture, même si ça a toujours un rapport avec ce qui se passe.

L’enquête en elle-même est bien menée, c’est intéressant et on s’inquiète pour les personnages. Malheureusement, la fin, rapide et peu détaillée, m’a un peu frustrée. On ne voit pas vraiment quelles seront les conséquences du travail de Chen et de ses alliés.

Bonne lecture, qui vaut plus pour son contexte chinois que pour son enquête, mais que j’ai dévorée et que j’ai trouvée vraiment prenante jusqu’à la fin.


Une semaine bien remplie et globalement agréable, même s’il m’a manqué une lecture vraiment enthousiasmante pour être complètement repue. J’espère que ma lecture commencée pendant le week-end y remédiera pour la semaine en cours:

Ministère égyptien de l’Alchimie, des Enchantements et des Entités surnaturelles tome 3: Maître des Djinns. De P. Djéli Clark. Editions L’Atalante. 468 pages. 2021.

Résumé de l’éditeur: Le Caire, 1912. Vêtue d’un complet trois pièces – un ensemble blanc du plus bel effet sur sa peau cuivrée –, Fatma lisse sa cravate couleur d’or en veillant à exhiber les boutons de manchette scintillant aux poignets de sa chemise bleu nuit. Puis elle pose son chapeau melon sur sa courte crinière bouclée.
Oui, Fatma el-Sha’arawi est une redoutable sapeuse. C’est aussi une énergique et compétente enquêtrice du ministère de l’Alchimie, des Enchantements et des Entités surnaturelles. Et la voici en charge de l’assassinat collectif de la Fraternité d’al-Jahiz par un inconnu qui se prétend… al-Jahiz lui-même, le puissant mystique qui a ouvert la porte de l’Égypte à la magie et aux djinns cinquante ans plus tôt.
Imposture ? Ça ne fait aucun doute pour Fatma. Mais encore faut-il identifier et traquer ce mystérieux terroriste que des pouvoirs inouïs rendent, semble-t-il, invulnérable. Une enquête à tiroirs à l’issue de quoi on dirait bien que notre héroïne devra encore sauver le monde.


J’espère que vous avez passé aussi une bonne semaine de lecture et que vous avez fait de chouettes découvertes 🙂 Des titres à me conseiller?

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Journal de lecture #19: du 8 au 14 mai

Déjà lundi, c’est le moment de partager mes aventures livresques de la semaine dernière 🙂

Comme d’habitude, si vous avez lu ou comptez lire un des livres présentés dans ce billet, si un des sujets abordés vous inspire des réflexions ou si vous voulez juste papoter, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉


Mon lundi démarre avec la lecture commencée la semaine dernière:

Anna Karénine. De Léon Tolstoï. Editions RBA, collection Romans éternels. Tome 1: 349 pages. Tome 2: 422 pages. 1877.

Résumé: La quête d’absolu s’accorde mal aux convenances hypocrites en vigueur dans la haute société pétersbourgeoise de cette fin du XIXe siècle. Anna Karénine en fera la douloureuse expérience. Elle qui ne sait ni mentir ni tricher – l’antithèse d’une Bovary – ne peut ressentir qu’un profond mépris pour ceux qui condamnent au nom de la morale sa passion adultère.

J’ai terminé le 1er tome jeudi et j’ai enchaîné avec le 2e vendredi: la division en 2 tomes est assez arbitraire, les 2 forment un tout. Et aussi je me suis dit que je risquais de manquer de motivation à continuer si je laissais passer du temps entre les tomes ^^

Même si ça se lit étonnamment bien pour un classique russe du 19e siècle, ça n’est pas très palpitant et je m’emmêle pas mal les pinceaux dans tous ces noms en -itch ou en -ine, surtout que plusieurs personnages masculins s’appellent Alexandre ou Alexis, ce qui n’aide pas vraiment 😆

Je vous parlerai de l’ensemble de ma lecture quand j’aurai terminé le tome 2, dont j’ai déjà lu une centaine de pages et que j’espère terminer d’ici mercredi (parce que je pars en week-end et que je ne veux pas le traîner avec moi).


Ma lecture de sac, en parallèle de ce gros morceau, était un tome récemment acquis d’une série que j’aime beaucoup:

Le Chat qui… tome 18: Le Chat qui disait Cheese. De Lilian Jackson Braun. Editions 10/18, collection Grands détectives. 286 pages. 1996.

Je ne vous mets pas le résumé de l’éditeur, il en dit bien trop et je vous déconseille vivement de le lire. Nous sommes à Pickax, « à 600 km au nord de partout », alors que la ville organise un forum gastronomique. Une mystérieuse inconnue a élu domicile à l’hôtel de la ville, tandis que Koko et Yom Yom ont développé une passion pour le fromage.

Que dire sur ce roman que je n’ai pas déjà dit à propos d’un autre tome de la série? Si vous aimez les chats et les cosy mysteries où l’enquête tient moins de place que la vie quotidienne des habitants hauts en couleurs d’une petite ville, alors cette série est faite pour vous. Si vous n’êtes pas convaincu-e-s, sachez qu’on y parle aussi beaucoup de nourriture et de livres ^^

Malgré tout, il y a vraiment des crimes et des coupables à rechercher, mais ça reste très soft, pas de descriptions sanglantes. Pickax est un peu comme le St. Mary Meade de Miss Marple, il fait bon y vivre, mais on ne sait jamais qui sera le prochain habitant à y passer 😆

Je n’ai jamais le coeur battant ou un souvenir très marquant des livres de cette série, mais je passe toujours un bon moment et je souris beaucoup en les lisant. Une série parfaite pour combattre un petit moral ou une petite flemme, voire une panne de lecture.


Ayant lu assez rapidement Le Chat qui disait Cheese, il me faut une autre lecture de sac pour terminer la semaine, quelque chose dont les pages se tournent facilement pour alterner avec Anna Karénine. Je choisis une autre acquisition récente: le tome où j’en étais de la série Harry Bosch:

Harry Bosch tome 7/Terry MacCaleb tome 2: L’Oiseau des Ténèbres. De Michael Connelly. Editions Le livre de poche. 541 pages. 2001.

Résumé de l’éditeur: Tout ce qu’Hollywood compte de stars vibre au procès David Storey, un producteur que l’inspecteur Harry Bosch s’est juré de confondre à la barre, lorsque Terry McCaleb, le héros de Créance de sang, reçoit la visite de l’inspectrice Jaye Winston qui n’arrive toujours pas à élucider l’assassinat d’un petit malfrat, Edward Gunn.
McCaleb jette un coup d’oeil au dossier et reste pétrifié par ce qu’il découvre : les mains dans le dos et la tête dans un seau, Gunn s’est étranglé lui-même en resserrant le noeud coulant relié à ses pieds. 

Encore un résumé qui en dit beaucoup trop et que j’ai tronqué, évitez d’aller lire plus loin si vous ne voulez pas en savoir trop: j’ai lu presque 200 pages et ce que dit la partie du résumé que j’ai enlevé n’est pas encore arrivé :roll:

Après avoir lu Jack McEvoy et Mickey Haller dernièrement, j’avais conclu que Harry Bosch était LA série de Michael Connelly que j’appréciais réellement et décidé que j’allais me concentrer sur celle-ci. Autant dire que j’ai été assez frustrée en découvrant qu’en fait c’est Terry McCaleb, ex-profiler du FBI, qui allait mener l’enquête et que Bosch faisait (du moins pour l’instant) de la figuration… Je n’ai pas lu le 1er tome, Créance de Sang, mais j’ai vu l’adaptation de et avec Clint Eastwood (le trailer est hyper ringard, mais je vous le mets quand même ^^) et ça m’a suffisamment marquée pour ne pas être perdue, surtout que beaucoup de rappels sont faits.

Bon, je n’ai pas ma « dose » de Bosch comme je l’espérais, mais au moins on est dans une véritable enquête policière, même si MacCaleb n’est que consultant sur l’affaire, donc ça fonctionne nettement mieux pour moi qu’avec McEvoy et Haller. Je n’ai lu qu’à peu près le tiers du roman, donc je ne peux pas vous en dire plus pour l’instant, mais j’ai quelques souvenirs de la façon dont ce tome avait été adapté dans une saison de la série télé et je suis curieuse de comparer les 2.


C’est tout pour la semaine dernière. Anna Karénine me prend beaucoup de temps et de concentration, du coup je n’ai pas lu grand chose d’autre. Mais je suis contente de faire l’effort de lire un classique qui me faisait un peu peur, surtout que je n’étais pas sûre de vouloir le lire, ayant vu il y a longtemps l’adaptation avec Christopher Reeve (encore un trailer ringard, désolée 😆 ). Comme je connais déjà la fin, je n’étais pas sûre de réellement pouvoir m’y intéresser et finalement ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais. Ce n’est pas juste, comme le dit le trailer du film, une « superbe histoire d’amour », mais plus un drame teinté de critique sociale avec un surprenant (pour l’époque) côté féministe.

Est-ce que vous parvenez à vous convaincre de lire des classiques qui vous effraient? Et est-ce que ça vous arrive d’être surprise par le contenu ou la modernité du propos?

J’espère que vous avez passé une bonne semaine et fait de belles lectures 😉 Des titres à me conseiller?

PS: il n’y aura pas d’autre billet cette semaine, je profite du jour férié pour partir en week-end prolongé et me couper un peu d’internet. Au programme: repos, petits plats, balades dans la campagne et lecture 🙂

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Un jour, une nouvelle #4

J’ai constaté que lire une nouvelle par jour en période de marasme livresque m’aidait à retrouver le plaisir de lire, alors après avoir repris cette habitude courant avril, j’ai remis ça la semaine dernière 🙂

J’ai poursuivi ma lecture du premier recueil de Sherlock Holmes inclus dans cette intégrale. Je vous ai déjà présenté en détails cette jolie édition dans ce billet, ici je me contenterai donc de vous parler des nouvelles que j’ai lues.

Les nouvelles que j’ai lues sont issues du recueil Les Aventures de Sherlock Holmes. Je vous avais déjà parlé des 5 premières ICI.

L’Homme à la Lèvre tordue (1891). Sherlock Holmes est à la recherche d’un mari disparu.

Cette nouvelle pâtit un peu d’une longue introduction dans laquelle Watson va récupérer un patient dans une fumerie d’opium, ce qui apporte peu à l’histoire, sinon une réflexion sur le danger des addictions, fléau dont Holmes est lui-même atteint.

Le fin mot de l’histoire m’a semblé assez évident, les possibilités étant très limitées. Ce n’était pas inintéressant pour autant, on peut extrapoler certains éléments de critique sociale qui m’ont semblé bien vus. Par contre, l’utilisation d’un pseudo « sixième sens féminin » comme d’un fait avéré était parfaitement ridicule à mon avis.

L’Escarboucle bleue (1892). Au moment de Noël, Watson rend visite à Holmes et découvre celui-ci en plein examen d’un vieux chapeau. Ses déductions vont le mener jusqu’à une affaire de vol.

L’histoire du vol est assez classique, mais la façon dont l’affaire est amenée est particulièrement originale. Un peu tirée par les cheveux, mais ça fonctionne parce qu’un lecteur de Sherlock Holmes est prêt à croire au génie du héros. Même si ici une de ces déductions est particulièrement fumeuse: un homme serait un intellectuel parce qu’il a une grosse tête 😆

Une nouvelle assez sympathique, dont les péripéties un peu rocambolesques sont plutôt amusantes.

Le Ruban moucheté (1892). Une jeune femme qui craint pour sa vie vient trouver Holmes pour réclamer son aide, après le décès mystérieux de sa soeur.

J’avais déjà lu cette nouvelle, mais je ne me rappelais pas du détail de sa résolution, ce qui fait que j’ai quand même pris plaisir à la relire. Comme dans d’autres histoires de Sherlock Holmes, l’auteur utilise un séjour dans une des régions de l’Empire britannique pour contextualiser une partie de l’intrigue, ce qui est toujours intéressant pour avoir une idée de comment les Anglais de l’époque percevaient leurs colonies.

L’intrigue en elle-même est assez sympathique, même si assez tirée par les cheveux à mon avis, j’ai passé un bon moment de lecture.

Le Pouce de l’Ingénieur (1892). Watson amène à Holmes un de ses patients, un jeune ingénieur ayant été mutilé dans des circonstances étranges.

Cette nouvelle pourrait faire partie des récits qui ont inspiré Loïs H. Gresh pour son Sherlock vs Cthulhu, qui reprend un élément essentiel de l’intrigue (je ne vous dirai pas lequel, si les petits spoilers de vous dérangent pas et que vous voulez savoir, dites-le moi en commentaire 😉 ). J’ai trouvé la version de Conan Doyle plus palpitante, on ressent vraiment les dangers courus par le personnage.

La résolution de certains points est assez classique pour un lecteur contemporain, mais ça fonctionne bien.

Un Gentleman célibataire (1892). Un homme vient trouver Holmes pour qu’il retrouve son épouse, qui a disparu juste après la cérémonie de mariage.

Cette nouvelle fait écho à Une Affaire d’Identité, où le problème était inverse (le fiancé avait disparu juste avant la noce), mais la résolution est complètement différente. Le défaut de la nouvelle est cependant le même: il est assez facile de comprendre le fin mot de l’histoire.

Malgré tout, c’est assez plaisant à lire et l’auteur aborde un sujet qui semblait d’actualité à son époque, celui des nobles anglais désargentés qui épousaient des « roturières » américaines avec une dot conséquente.

Le Diadème de Béryls (1892). Un riche banquier vient trouver Holmes après avoir fait arrêter son propre fils pour le vol d’un bijou précieux qui lui avait été confié.

Une nouvelle sympathique qui traite d’un mystère plus ou moins en chambre close et repose sur les apparences. Je ne l’ai pas réellement appréciée à cause de certains éléments concernant la vision des femmes professée par l’auteur, mais sur le fond les idées sont bonnes.

Les Hêtres Dorés (1892). Une jeune gouvernante vient demander l’avis de Holmes sur un poste qu’on lui a proposé et qui lui semble trop beau pour être honnête.

Ici encore la résolution du mystère m’a semblé assez évidente, mais il y a un peu d’action et le personnage féminin est plus futé que la moyenne de celles qu’on rencontre habituellement chez l’auteur. Il m’a semblé qu’elle aurait pu se débrouiller toute seule, ceci dit, et que l’intervention de Holmes tenait plus du deus ex machina.


Dans l’ensemble, ce recueil était vraiment plaisant à lire, même si certaines nouvelles étaient peu crédibles ou juste trop sexistes pour réellement me plaire. Ce qui m’a surtout frappée, c’est que Holmes ne semblerait pas si intelligent si ses clients n’étaient pas aussi stupides 😆 D’autre part, il affirme que ses déductions reposent uniquement sur ses observations et sur la logique, mais parfois ça ressemblait presque à de la divination, le cheminement d’idées paraissant un peu fumeux dans certaines des nouvelles.

Une bonne lecture malgré quelques défauts, j’étais contente de découvrir un classique du policier qui a inspiré autant de personnes. Le gros point négatif restant la vision des femmes et des étrangers véhiculée par l’auteur. A notre époque, ça fait grincer des dents.

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Journal de lecture #18: du 1er au 7 mai

Déjà lundi mardi (vive les jours fériés!), c’est le moment de partager mes aventures livresques de la semaine dernière 🙂

Je teste depuis la semaine dernière un nouveau format que j’espère plus lisible et moins répétitif, dites-moi si vous le préférez à celui jour par jour des derniers mois 😉

Comme d’habitude, si vous avez lu ou comptez lire un des livres présentés dans ce billet, si un des sujets abordés vous inspire des réflexions ou si vous voulez juste papoter, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉


Je commence la semaine en terminant la seule lecture en cours qui me restait:

L’Indésirable. De Sarah Waters. Editions Denoël (& d’ailleurs). 707 pages. 2009.

Résumé de l’éditeur: Au hasard d’une urgence, Faraday, médecin de campagne, pénètre dans la propriété délabrée qui a jadis hanté ses rêves d’enfant : il y découvre une famille aux abois, loin des fastes de l’avant-guerre. Mrs Ayres, la mère, s’efforce de maintenir les apparences malgré la débâcle pour mieux cacher le chagrin qui la ronge depuis la mort de sa fille aînée. Roderick, le fils, a été grièvement blessé pendant la guerre et tente au prix de sa santé de sauver ce qui peut encore l’être. Caroline, enfin, est une jeune femme étonnante d’indépendance et de force intérieure. Touché par l’isolement qui frappe la famille et le domaine, Faraday passe de plus en plus de temps à Hundreds. Au fil de ses visites, des événements étranges se succèdent…

J’ai tronqué le résumé de l’éditeur, qui mentionnait des éléments assez tardifs du récit, et je vous conseille de vous lancer directement dans cette lecture sans chercher à en savoir plus si le roman vous intéresse.

On est avant tout dans le roman d’ambiance: la campagne anglaise, un manoir sinistre, une vieille famille rattrapée par le monde moderne, un passé en pleine déliquescence. Il faut près de 200 pages pour entrer réellement dans la partie du récit la plus intéressante, mais dès le départ il est fait mention de l’étrangeté des lieux. La maison est un personnage à part entière, si ce n’est même le personnage principal. On est ici dans la littérature gothique et dans le fantastique au sens premier du terme: le doute subsiste quant à la présence du surnaturel (je ne vous dis pas si la fin éclaircit ce point ^^).

Le Dr Faraday est le narrateur et son point de vue est extérieur: s’il semble s’incruster dans la vie de la famille Ayres et nourrit une forme d’obsession/fascination pour la maison, il n’y vit pas et ne rapporte de première main aux lecteur-ice-s que quelques éléments étranges. Pour les autres, il ne fait que raconter les témoignages des Ayres et de leurs domestiques. Véritable maison hantée ou hystérie collective? Faraday penche pour la seconde option. A tort ou à raison?

La fascination que la maison exerce sur le narrateur est assez rapidement transmise aux lecteur-ice-s et l’ambiance qui y règne, inquiétante à souhait, font la force d’un récit qui n’est pas dénué de longueurs, notamment au début. L’autrice prend son temps pour installer petit à petit un contexte de plus en plus dérangeant et distiller la folie et/ou la peur chez ses personnages. ça fonctionne très bien, on a envie de découvrir le fin mot de l’histoire. J’ai vu que certain-e-s n’étaient pas sûr-e-s d’avoir compris correctement la fin, du coup je me demande si je l’ai bien comprise, même si je n’avais pas ce genre d’incertitude en refermant mon livre ^^

Il y a d’autres éléments de l’intrigue et au sujet des personnages que j’aimerais pouvoir développer ici, mais je risquerais de vous spoiler, je m’en tiendrai donc là. J’ai vraiment apprécié ma lecture, j’avais toujours hâte d’y retourner même quand il ne se passait pas grand chose. J’ai même du mal à quitter la maison et son ambiance, l’autrice a vraiment su transmettre la fascination, voire l’emprise, qu’elle exerce sur les personnages. Malgré tout, certains éléments de l’intrigue ne m’ont pas trop plu et j’aurais préféré qu’on emprunte d’autres voies à certains moments.

Je reste sur une impression positive et j’aimerais lire d’autres romans de ce style, si vous en avez à me conseiller, ça m’intéresse 😉


Après une lecture aussi prenante, j’ai du mal à repartir sur autre chose. Je me décide pour Blackwood de Michael Farris Smith, que j’avais pris récemment au format numérique et qui me tentait depuis longtemps. Au vu du résumé, ça me semblait parfait pour retrouver une ambiance un peu dans le genre de L’Indésirable, à l’échelle d’une ville. Malheureusement ç’a été un abandon. Je n’ai pas lu assez loin pour avoir quelque chose à dire sur l’histoire elle-même, je me suis rendu compte très vite que le style d’écriture n’allait pas me convenir et j’ai abandonné après seulement 2 chapitres. Je suis vraiment déçue, j’avais beaucoup d’attentes pour ce roman, mais quand ça ne passe pas, inutile de se forcer.


Même problème et même résultat avec Les Ravissantes de Romain Puértolas. Au vu du résumé, ce bouquin était fait pour moi. Dans les faits, j’ai rapidement été freinée dans ma lecture par le format et la plume, qui me sortaient continuellement du roman. Là aussi, c’est un abandon, sans regrets.

Dans les 2 cas, ça n’a pas fonctionné pour des raisons qui me sont propres, ça n’en fait pas de mauvais livres et je pense qu’ils peuvent plaire à beaucoup de lecteur-ice-s. D’après ce que j’ai pu glaner ici et là, ils sont même plutôt appréciés, raison pour laquelle je les avais originellement ajoutés à ma WL.

Si vous les avez lus, ça m’intéresse de savoir ce que vous en avez pensé 😉


Après 2 échecs, je me tourne vers un premier tome dont je sais que l’écriture de l’auteur va me convenir. Je n’avais pas prévu de le sortir maintenant, mais pourquoi pas 🙂

Les Fils de Krondor tome 1: Prince de Sang. De Raymond E. Feist. Editions Milady, collection Fantasy. 1989.

Je ne vous mets pas le résumé de l’éditeur: ce roman est le 1er tome d’une duologie, mais il appartient au cycle plus vaste des Chroniques de Krondor et se déroule 20 ans après les 4 tomes de La Guerre de la Faille, je ne voudrais pas vous spoiler.

Nous suivons ici les enfants d’un personnage central de la première série, les jumeaux Borric et Erland, destinés à de hautes responsabilités, mais trop insouciants au goût de leur père, qui les envoie en mission diplomatique dans l’Empire voisin de Kesh, avec lequel la guerre menace toujours plus ou moins.

Comme prévu, c’est un roman qui se lit tout seul: de l’action, de l’aventure, de la magie, des complots et une mission déterminante pour l’avenir du royaume.

Malheureusement, j’ai 2 gros points négatifs à souligner: les personnages féminins et la vision sexiste des relations hommes-femmes vont de pair avec des aspects romantiques qui m’ont fait « cringer » à mort. Je me rappelle avoir eu la même impression avec la première tétralogie et je dois dire que c’était presque pire ici de ce point de vue.

D’autre part, on est dans un contexte où des hommes et une femme blancs, issus d’une société de type moyen-âgeux occidental, se retrouvent dans un pays étranger dont les habitants ont des couleurs de peau différentes et regroupent un éventail de moeurs rappelant des peuples d’Afrique et du Moyen Orient. Les personnages rencontrés par les héros dans cet Empire sont pratiquement tous réduits à des objets de désir, victimes d’une « exotisation » d’un goût très douteux, ou de répulsion, en fonction de la façon dont ils traitent leurs femmes. Cet aspect n’est pas explicitement affirmé, mais il est quasiment omniprésent et suffisamment flagrant pour m’avoir mise mal à l’aise.

Pour le reste, c’est de la fantasy assez classique des années 1980. Il faut être capable de dépasser ce qu’elle a d’agaçant ou dérangeant pour en apprécier la lecture. Je n’avais pas réussi à le faire avec La septième Epée de Dave Duncan, mais cette fois ça a pu fonctionner parce que j’avais le plaisir de retrouver certains des personnages de La Guerre de la Faille que j’aimais bien, avec quelques années de plus. Si vous avez envie de lire ce genre de fantasy, c’est divertissant malgré ses défauts, par contre il faut avoir lu au minimum les 4 tomes de la première série (et éventuellement aussi les 3 de la Trilogie de l’Empire, même si ça ne me semble pas indispensable), celui-ci s’adresse plutôt aux lecteur-ice-s qui veulent continuer à vivre des aventures dans le monde de Krondor et  connaissent déjà bien l’univers.

Lecture distrayante malgré ses défauts, mais clairement pas inoubliable et plutôt dispensable. Il y a un tome 2, mais l’intrigue de celui-ci se suffisant à elle-même, je ne pense pas le lire.


Je termine la semaine avec la lecture d’une BD reçue grâce à NetGalley:

Sherlock Holmes et les mystères de Londres, tome 1 : La noyée de la Tamise. De Michel Suro, Jean-Pierre Pécau et Scarlett. Editions Soleil. 56 pages. 2023.

Résumé de l’éditeur: Une jeune fille est retrouvée morte, noyée dans la Tamise. Elle porte un masque étrange sur le visage. Aussitôt, les autorités pensent à la communauté jamaïcaine de l’East End, mais le célèbre détective n’est pas d’accord. Pour étayer ses dires, il va faire appel à Felix Fénéon, spécialiste des masques anciens, mais qui est poursuivi pour avoir posé une bombe dans un restaurant parisien !

Pas de grosse surprise avec cet album, on est dans une enquête classique de Sherlock Holmes, avec un Watson bourré de préjugés et un Lestrade dépassé, mais confiant dans les capacités de notre détective pour découvrir le fin mot du mystère qui met la police londonienne sur les dents.

Le plus gros point positif de la BD pour moi réside dans les touches d’humour qui donnent du sel à une intrigue peu originale par ailleurs dans l’univers holmesien. On n’est pas dépaysé-e-s, on retrouve les éléments typiques des histoires écrites par Conan Doyle. S’y mêlent une galerie de personnages et d’évènements réels, ainsi que des allusions aux arts et à la littérature de l’époque.

Les dessins et les couleurs sont adaptés à l’intrigue, il y a de la variété dans les visages, les costumes et les décors. J’ai trouvé que c’était parfois un peu flou et, pour tout dire, ce n’est pas le genre de dessin que j’apprécie le plus, mais ça fait le job.

Mon seul réel reproche est que l’intrigue ne se conclut pas en refermant la dernière page, il faudra attendre la suite pour découvrir le fin mot de l’histoire. Je m’attendais à ce que chaque tome corresponde à une enquête différente.

Une lecture globalement sympathique, notamment pour ses touches d’humour, mais qui ne m’a pas convaincue suffisamment pour attendre la suite avec impatience et que j’oublierai probablement assez rapidement. Si vous appréciez Sherlock Holmes, ça peut vous plaire, mais ce n’est à mon avis pas ce qui s’est fait de plus intéressant dans le genre.

Attention, cette BD comporte une scène totalement inappropriée pour les jeunes lecteurs. A réserver aux adultes, donc.


En parallèle de ces lectures, j’ai commencé le 1er tome d’Anna Karénine de Tolstoï. J’ai lu environ 120 pages et pour le moment ça se lit étonnamment bien. Je m’attendais à un classique difficile d’accès et finalement c’est plus accessible que Middlemarch de George Eliot ou certains romans de Victor Hugo par exemple. Jusqu’ici mon seul problème est de mélanger certains personnages à cause de leurs noms qui se ressemblent beaucoup ^^

Résumé: La quête d’absolu s’accorde mal aux convenances hypocrites en vigueur dans la haute société pétersbourgeoise de cette fin du XIXe siècle. Anna Karénine en fera la douloureuse expérience. Elle qui ne sait ni mentir ni tricher – l’antithèse d’une Bovary – ne peut ressentir qu’un profond mépris pour ceux qui condamnent au nom de la morale sa passion adultère.


Encore une semaine bien remplie, comme vous voyez, avec des hauts et des bas, mais que je termine sur une impression positive grâce à L’Indésirable et Anna Karénine.

J’espère que vous avez passé une bonne semaine et que vous avez fait de belles découvertes livresques 😉 Des titres à me conseiller?

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Avril 2023

Mai est déjà là, c’est donc le moment de faire un petit bilan d’avril. Si vous avez suivi mes journaux de lecture, vous avez déjà vu une partie de ce que j’ai lu, mais faisons quand même un petit résumé de mes aventures livresques et non-livresques des dernières semaines 🙂

Mes lectures

Avril a été marqué essentiellement par ma lecture d’un tome 8, qui tombait à pic après plusieurs abandons et des lectures assez décevantes: La Colère de Tiamat de James S. A. Corey.

ç’a été vraiment une excellente lecture et j’ai très hâte de lire le 9e et dernier tome dès qu’il sera paru au format poche. Ce qui ne tardera peut-être pas trop, puisque j’ai eu le plaisir de découvrir qu’Actes Sud venait de publier, sous forme de recueil, les nouvelles et novellas situées dans le même univers qui avaient été éditées sous forme de hors séries en version originale 🙂

La seule autre lecture un peu marquante que j’ai terminée en avril est celle des Aventures de Sherlock Holmes, que j’ai lu dans cette jolie intégrale. Je vous ai déjà parlé des 5 premières nouvelles ICI et mon avis sur les 7 autres arrive tout bientôt.


Du nouveau dans ma PAL

Je vous avais déjà montré quelques-unes de mes acquisitions ICI, je ne vous les montre pas à nouveau. Depuis, j’ai reçu 2 SP numériques via NetGalley:

Marécage tome 1: Sombra. D’Antonio Zurera. Editions Dupuis. 112 pages. 2023.

Résumé de l’éditeur: Le Marécage. Un territoire maudit, aux contours indéfinis, peuplé d’étranges créatures. Un territoire dangereusement inhospitalier, où l’on n’envoie que les pires criminels. Mais un territoire où Ariston Bergère, capitaine de la Garde du Palais royal de Palantia, va dissimuler Ysaut, bébé héritier du trône au centre de trop de complots. Une mission courageuse et louable. Mais qui va très vite mal tourner. Car la princesse mourra… À moins qu’il ne se trouve un moyen de garder vivant son nom… De quoi pousser ses nombreux ennemis à sortir de l’ombre pour une terrible traque, dans laquelle sera prise une mystérieuse aventurière masquée : Sombra… 

Sherlock Holmes et les mystères de Londres, tome 1 : La noyée de la Tamise. De Michel Suro, Jean-Pierre Pécau et Scarlett. Editions Soleil. 56 pages. 2023.

Résumé de l’éditeur: Une nouvelle série constituée de récits apocryphes qui, pour la première fois, reflètent la véritable personnalité de Holmes qui fut un véritable anarchiste, ne respectant rien ni personne. Le premier Holmes politique !

Une jeune fille est retrouvée morte, noyée dans la Tamise. Elle porte un masque étrange sur le visage. Aussitôt, les autorités pensent à la communauté jamaïcaine de l’East End, mais le célèbre détective n’est pas d’accord. Pour étayer ses dires, il va faire appel à Felix Fénéon, spécialiste des masques anciens, mais qui est poursuivi pour avoir posé une bombe dans un restaurant parisien !

J’ai également passé une commande pour compléter 3 de mes séries policières en cours:

Je ne vous mets pas de résumés: il y a 4 tomes de la série Harry Bosch, 2 de la saga du Chat qui… et 4 tomes des Enquêtes de l’Inspecteur Chen. Il y a eu cafouillage de la part du site sur certains tomes (les couvertures ne sont pas celles que j’ai commandées) et un de ma part (il me manquera un Harry Bosch pour avancer de plus d’un tome), mais globalement je suis contente de ma commande, je voulais avancer dans ces séries depuis longtemps.


Mes visionnages

C’est un peu, voire beaucoup, le marasme côté séries ces derniers temps, j’en ai commencé plusieurs que j’ai abandonnées après quelques épisodes: Dr Qin silent evidenceDelivery man, See you again, Rewriting destiny… Les pitchs étaient prometteurs, mais à chaque fois ça prenait une direction (« romantique » notamment) qui ne me plaisait pas.

J’ai commencé Sketch, une série policière fantastique avec Rain: une équipe de policiers tente d’empêcher des crimes avant qu’ils soient commis, grâce à des dessins prédisant des meurtres à venir. Je plaçais beaucoup d’espoirs dans cette série, mais j’avoue que je reste un peu sur ma faim. L’histoire est intéressante et il y a de belles scènes d’action, mais je trouve que les personnages ne sont pas attachants ou un minimum charismatiques et mon intérêt pour la série s’en ressent énormément. Je ne suis pas sûre de poursuivre, même s’il y a quand même des éléments qui me plaisent.

Cliquez sur les titres si vous voulez voir les trailers 😉

Je me suis rabattue sur 2 documentaires très intéressants proposés par Arte: un très beau portrait de Freddie Mercury et un autre d’Agatha Christie, à travers quelques-uns de ses romans les plus marquants. Je ne suis pas sûre qu’ils soient toujours disponibles sur le replay d’Arte, mais je vous les recommande très vivement si vous avez l’occasion de les voir.

Pour finir, j’ai fait un rewatch: le film Fame des années 1980, réalisé par Allan Parker. J’avoue que c’était meilleur dans mon souvenir ^^ ça m’a semblé assez décousu et, à part la scène culte où les personnages dansent dans la rue sur la musique-titre, je ne retiens que la vision traumatisante de Paul McCrane (mon personnage préféré dans la série Urgences, le détestable Dr Romano) avec des cheveux 😆


Et le reste

En avril, j’ai poursuivi le gros tri de ma bibliothèque et de ma PAL, ce qui m’a permis de gagner énormément de place et m’a permis de ramener ma PAL sous la barre des 200 titres (bon, j’ai lu aussi, pour la faire baisser, hein 😆 ), même en comptant mes dernières acquisitions 🙂 Je ne suis toujours pas satisfaite du résultat visuellement, je vous montrerai quand j’aurai trouvé le rangement qui me plaît.

Le point qui fâche depuis quelques semaines, c’est WordPress qui pédale dans la colle: j’ai pas mal de problèmes avec l’éditeur et la mise en page de mes billets s’en ressent parfois. J’espère que ça n’est pas trop gênant pour vous à la lecture 😉 J’ai noté aussi des dysfonctionnements dans les notifications: parfois je ne suis pas avertie que vous avez posté un message, voire un billet sur votre blog. Donc si vous voyez que je ne vous réponds pas, n’hésitez pas à me relancer via le formulaire de contact ou par MP sur Instagram. Je ne vous cache pas que c’est extrêmement frustrant de ne pas pouvoir donner à mes billets la présentation que je souhaite et tout autant de m’apercevoir des jours ou des semaines plus tard que j’ai raté certains messages 😦

Mais parlons de quelque chose de plus agréable: l’évènement marquant du mois a été la sortie très attendue du nouvel album de Taeyang, que j’écoute plus ou moins en boucle depuis quelques jours 🙂 Je vous avais déjà parlé de Vibe, sa collaboration avec Jimin sortie en janvier, s’y sont ajoutés 5 autres titres tout à fait dans la vibe (sans mauvais jeu de mots ^^) Taeyang. Je vous mets ici la chanson qui tourne sur les réseaux sous forme de challenge ces jours-ci et une performance live, mais vous pouvez écouter l’ensemble de l’album ICI ou sur Spotify 😉


C’est tout pour avril! 🙂 Et pour vous, c’était comment? 😉

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Journal de lecture #17: du 24 au 30 avril

Déjà lundi mardi (vive les jours fériés!), c’est le moment de partager mes aventures livresques de la semaine dernière 🙂

Je teste un nouveau format que j’espère plus lisible et moins répétitif, dites-moi si vous le préférez à celui jour par jour des derniers mois 😉

Comme d’habitude, si vous avez lu ou comptez lire un des livres présentés dans ce billet, si un des sujets abordés vous inspire des réflexions ou si vous voulez juste papoter, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉


Le début de ma semaine a été consacré à la lecture commencée mercredi dernier (vous pouvez voir mes premières impressions sur ce roman dans mon dernier Journal de lecture):

Mickey Haller tome 5: Le cinquième Témoin. De Michael Connelly. Editions Le livre de poche, collection Policier. 641 pages. 2011.

Résumé de l’éditeur: Abandonnée par son mari, Lisa Trammel n’a soudain plus assez d’argent pour payer ses mensualités d’emprunt immobilier, et la Westland National Bank menace de saisir sa maison. Affolée, elle engage l’avocat Mickey Haller, mais elle est si révoltée par l’épidémie de saisies liée à la crise des subprimes qu’elle manifeste souvent et violemment devant la banque au point de s’en voir interdire l’accès par la justice.
Malheureusement pour Haller qui espérait gagner du temps en faisant traîner la procédure, le dossier se corse quand sa cliente est soudain accusée du meurtre de Mitchell Bondurant, un cadre dirigeant de la Westland retrouvé mort dans le parking de son agence. Au fur et à mesure qu’il monte un système de défense bien hasardeux, Haller découvre un certain nombre d’éléments qui l’amènent à douter de sa cliente et de lui-même, et ce, jusqu’au verdict.

Il m’a fallu une bonne semaine pour venir à bout de cette lecture: pas que je ne l’ai pas aimée, mais pour moi c’est clairement en-deça de la série Harry Bosch. Bon, honnêtement, les histoires de tribunal ne sont pas tellement mon truc (ou alors il faut vraiment un élément palpitant dans l’intrigue), si je n’avais pas pris à tort ce roman pour une enquête d’Harry Bosch quand je l’ai acquis, il n’aurait sûrement pas atterri dans ma bibliothèque.

Malgré tout, je fais confiance à Michael Connelly et à sa plume pour proposer une histoire bien ficelée avec suffisamment de suspense pour maintenir mon intérêt jusqu’au bout. Et de ce point de vue, je n’ai pas été déçue, l’auteur est efficace.

Ce qui fait que je n’ai pas totalement adhéré à ce roman, c’est vraiment le contexte judiciaire et ce qui en découle. D’une part, je n’ai pas éprouvé d’attachement envers les personnages, d’autant que la comparaison avec Bosch (un homme en quête de justice pour les victimes) n’est pas en faveur de ceux qu’on rencontre ici: leur but n’est pas de rendre justice, mais de remporter le procès. Mickey Haller répète plusieurs fois qu’il se fiche de savoir si ses clients sont innocents ou coupables (il ne s’en fiche pas tant que ça, en fait, mais ça n’a aucune incidence sur son travail), ce qui compte, c’est de trouver les failles dans les preuves et d’utiliser la loi pour parvenir à un verdict de non-culpabilité. Quand à sa cliente, vu les circonstances, j’aurais dû éprouver un minimum d’empathie pour elle et en fait elle était tellement antipathique que je me fichais totalement de ce qui allait lui arriver.

D’autre part, les scènes de tribunal étaient loooongues et évidemment bavardes. Le jeu entre Haller et la procureure m’a semblé puéril (mais réaliste, ce n’est pas la question) et j’ai été souvent agacée par les péripéties du procès. Je crois que je ne pourrais pas être jurée, j’aurais trop envie de frapper les avocats/procureurs 😆

Pour finir, certains éléments, pourtant connus des protagonistes, ne nous sont donnés qu’au cours du procès, ce qui ne permet pas de chercher par nous-mêmes quel peut être le fin mot de l’histoire. Instinctivement, je penchais vers une solution, qui s’est révélée être la bonne, du coup le twist final ne m’a pas fait revoir mon opinion sur ma lecture à la hausse.

Globalement, ça n’a pas été une lecture déplaisante, Michael Connelly sait maintenir l’intérêt et la plume est toujours facile à suivre. On apprend également pas mal de choses sur le système judiciaire américain et quelques notes de bas de pages soulignent certaines différences avec le système français, ce que j’ai trouvé vraiment intéressant. Malgré tout, je n’ai jamais eu envie de dévorer ce livre et je n’avais même parfois pas très envie d’y retourner.

La seule raison pour laquelle je lirai à nouveau Mickey Haller, c’est que certains tomes sont des cross-over avec la série Harry Bosch, que je compte lire dans son intégralité.


Ayant terminé Le cinquième Témoin mercredi, je m’attaque à un beau pavé de plus de 700 pages jeudi:

L’Indésirable. De Sarah Waters. Editions Denoël (& d’ailleurs). 707 pages. 2009.

Résumé de l’éditeur: Au hasard d’une urgence, Faraday, médecin de campagne, pénètre dans la propriété délabrée qui a jadis hanté ses rêves d’enfant : il y découvre une famille aux abois, loin des fastes de l’avant-guerre. Mrs Ayres, la mère, s’efforce de maintenir les apparences malgré la débâcle pour mieux cacher le chagrin qui la ronge depuis la mort de sa fille aînée. Roderick, le fils, a été grièvement blessé pendant la guerre et tente au prix de sa santé de sauver ce qui peut encore l’être. Caroline, enfin, est une jeune femme étonnante d’indépendance et de force intérieure. Touché par l’isolement qui frappe la famille et le domaine, Faraday passe de plus en plus de temps à Hundreds. Au fil de ses visites, des événements étranges se succèdent…

J’ai tronqué le résumé de l’éditeur, qui mentionnait des éléments assez tardifs du récit, et je vous conseille de vous lancer directement dans cette lecture sans chercher à en savoir plus si le roman vous intéresse.

On est avant tout dans le roman d’ambiance: la campagne anglaise, un manoir sinistre, une vieille famille rattrapée par le monde moderne, un passé en pleine déliquescence. Il faut près de 200 pages pour entrer réellement dans la partie du récit la plus intéressante, mais dès le départ il est fait mention de l’étrangeté des lieux.

Ma lecture est toujours en cours dimanche soir, il faudra donc attendre la semaine prochaine pour en savoir plus sur ce roman. Tout ce que je peux vous dire pour l’instant, c’est que malgré l’épaisseur et le manque d’action, ça se lit très facilement. J’aurais pu le dévorer si j’avais eu plus de temps pour ça.


Le reste de mon temps de lecture a été occupé par une nouvelle chaque jour, issue du premier recueil contenu dans cette intégrale: Les Aventures de Sherlock Holmes, d’Arthur Conan Doyle.

J’avais lu les 5 premières nouvelles la semaine dernière, vous pouvez voir ce que j’en ai pensé ici: Un jour, une nouvelle #3. Je vous parlerai des 7 suivantes dans un prochain billet. Je ne vais pas commencer immédiatement le recueil suivant (Les Mémoires de Sherlock Holmes), histoire de ne pas me lasser, mais je compte m’y plonger dans un avenir proche.

Et si vous voulez voir de près cette jolie édition, c’est ICI.


C’est tout pour la semaine dernière. J’ai l’impression d’avoir assez peu lu, mais j’ai fait pas mal d’autres choses et c’était bien aussi. Mai n’étant pas avare de jours fériés, j’espère avoir plus de temps pour lire. Mais peut-être aussi qu’il faudrait que je sois plus enthousiaste pour les livres que je vais sortir de ma PAL 🙂

J’espère que vous avez passé une bonne semaine et fait de belles lectures 😉 Des titres à me conseiller?

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10 séries que j’aimerais terminer

Voilà déjà un long moment que j’avais envie de faire un point sur mes séries en cours: je projetais de le faire pendant le premier confinement, vous voyez que ça ne date pas d’aujourd’hui ^^

Une organisation défaillante?

J’avoue que j’étais découragée par l’ampleur de la tâche et que je ne suis pas au top de l’organisation s’agissant de mes séries. J’ai un carnet pour ça, mais j’avoue qu’il n’est pas  jour, certaines de mes séries ne sont même pas notées dedans… Je crois que je me suis reposée un peu trop sur LivrAddict, qui permet de tenir le compte des séries: quand j’ai voulu me pencher sur cette liste, je me suis aperçue que la fonction de mise à jour n’était pas automatique ET que certains romans n’étaient pas rattachés à leur série. Du coup, je ne sais pas trop où j’en suis et je vais devoir revoir ma façon de gérer tout ça.

Je ne veux pas me lancer dans la rédaction de billets complexes qui nécessiteraient un gros travail de recensement de mes séries en cours/abandonnées/terminées, je me suis dit que j’allais commencer par vous montrer les 10 séries que j’ai le plus envie de terminer. Le but n’est pas uniquement de vous montrer de chouettes séries, mais aussi de comparer nos ressentis à leur sujet si vous les avez lues ou comptez les lire, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉

Il ne sera question ici que de séries dont tous les tomes sont parus, si vous trouvez ce billet intéressant, d’autres suivront, dites-moi ce que vous en aurez pensé.

Les séries dont il ne me reste qu’un tome à lire

Troie de David Gemmell: j’ai lu les deux premiers tomes en décembre et janvier et j’espérais lire le dernier en début d’année, mais j’ai tellement ramé avec le 2e que je n’ai pas eu la foi d’enchaîner immédiatement, puis en mars je n’ai lu que des autrices pour Mars au féminin et du coup le tome 3 traîne près du canapé depuis des semaines. Je prévois de le commencer la semaine prochaine, croisez les doigts avec moi pour que je m’y tienne!

Je n’ai pas publié d’avis sur les 2 premiers tomes pour l’instant, j’ai prévu de rédiger plutôt un billet sur l’ensemble de la série quand je l’aurai terminée. Mais vous pouvez lire mes impressions sur le tome 2 au fil de mon avancée dans mes journaux de lecture #1 et #2.


Le Bâtard de Kosigan de Fabien Cerutti: j’avais laissé passer trop de temps entre le tome 1 et le tome 2, ce qui m’avait freinée une première fois dans ma poursuite de la série et là encore je pense que j’aurai du mal à raccrocher les wagons. Mais j’ai suffisamment aimé les 3 premiers tomes pour ne pas être rebutée à l’idée de les relire si peu de temps après ma première lecture (enfin, c’est relatif, j’ai lu le tome 1 en 2017 et les autres en 2021). La seule raison pour laquelle je n’ai pas lu le tome 4 est qu’il n’est pas encore dans ma PAL, lacune à laquelle je compte remédier dans un avenir proche. Si vous voulez voir mon avis sur les 3 premiers tomes, clic clic sur les couvertures 😉

Je compte aussi lire le hors série: Les Secrets du premier Coffre, qui regroupe 6 nouvelles dans le même univers, mais je considèrerai la série comme terminée avec le tome 4.


La Trilogie des Valois d’Alexandre Dumas: j’ai lu La Reine Margot (lecture obligatoire au lycée, j’avais suffisamment aimé pour le relire plus tard. Il n’y a pas de billet sur le blog, mes lectures sont trop anciennes) et La Dame de Monsoreau, que j’avais appréciée même si c’était trop long et que les personnages féminins n’étaient pas gâtés par l’auteur. Il me reste à lire Les Quarante-Cinq, ce n’est pas la fin de série qui me motive le plus pour être honnête, mais je voudrais quand même bien m’y plonger avant d’avoir trop oublié du tome précédent: je crains d’oublier bientôt les quelques personnages qu’on va retrouver…

Les séries dont il ne me reste qu’un tome à lire, mais…

… il n’est pas paru au format poche: The Expanse. J’ai commencé cette série en 2016 et j’ai lu le tome 8 ce mois-ci. C’est probablement mon space opera préféré et j’aurais très volontiers enchaîné avec le 9e et dernier tome (il y a aussi des hors séries, mais ils n’appartiennent pas à l’intrigue principale), mais il n’est pas encre paru au format poche et, même si je suis impatiente, je ne veux pas dépareiller ma série en achetant le dernier en grand format. Je prends donc mon mal en patience et je croise les doigts pour qu’il paraisse bientôt 🙂

Voici les 8 premiers tomes, si vous voulez voir ce que j’en ai pensé (sans spoiler), clic clic sur les couvertures 😉


…mais il n’est pas paru en français: Lockwood & Co de Jonathan Stroud. Je ne remercie pas Albin Michel Wiz qui laisse en plan ses lecteur-ices à un tome de la fin… J’ai lu le premier tome en 2015, c’est du fantastique horrifique YA et c’est une série que j’aime énormément. Au point que je viens de me procurer le tome 5 en anglais (ce que je ne fais jamais, je suis trop fainéante pour lire en anglais en général) en désespoir de cause, parce que je veux vraiment terminer cette série. Il faudra quand même que je relise les tomes précédents, parce que je pense avoir oublié pas mal de détails importants. Pour voir mon avis sur les 4 premiers tomes, clic clic sur les couvertures 😉

Cette série fait partie des raisons pour lesquelles je ne commence plus de séries en cours de parution. Ce n’est pas la première fois qu’un éditeur me laisse le bec dans l’eau et ça me frustre tellement!

Les séries dont les tomes sont (plus ou moins) indépendants

Sherlock Holmes d’Arthur Conan Doyle: j’ai lu les 2 premiers romans (Une Etude en Rouge et Le Signe des Quatre) et je suis en train de terminer le 1er recueil de nouvelles (Les Aventures de Sherlock Holmes) (vous pouvez voir mon avis sur les 5 premières nouvelles dans mon dernier billet). J’avais déjà lu au moins un recueil à l’adolescence et Le Chien des Baskerville, mais j’ai eu envie de tout relire dans l’ordre de publication. Je lis les romans dans cette jolie édition RBA et les nouvelles dans cette magnifique Intégrale, dont vous pouvez voir quelques photos ICI:

La qualité est assez variable selon les tomes, mais dans l’ensemble je suis assez contente de lire ce classique de la littérature policière, surtout que j’ai lu plusieurs romans qui s’en inspirent et vu pas mal d’adaptation en films ou séries, ce serait dommage de ne pas lire l’original!


Les Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett: il me reste seulement quelques tomes à lire et, là aussi, c’est une série que j’ai reprise du début. Si je n’ai pas terminé cette série alors que je l’ai commencée il y a une éternité, c’est uniquement parce que l’auteur nous a quittés il y a quelques années et que lorsque j’aurai fini, ce sera fini pour de bon, il n’y aura jamais plus de nouveaux romans de Terry Pratchett à découvrir et ça m’attriste profondément. Malgré tout, j’ai envie de découvrir ce que me réservent les derniers tomes, à un moment il ne faut plus tergiverser!

Je ne vous montre pas tous les tomes (il y en a au moins une quarantaine!), mais voici ceux que j’ai relus ces dernières années, clic clic sur les couvertures pour en savoir plus:

Les séries dont il me reste plusieurs tomes à lire

La Flotte perdue de Jack Campbell. Cette série compte plusieurs cycles, je ne sais pas si j’aurai envie de tous les lire, mais j’aimerais au moins terminer le 1er, qui compte 6 tomes. On est dans le space opera à grand spectacle, avec beaucoup de stratégie militaire et de batailles spatiales, ça se lit assez facilement (même si le tome 3 m’avait un peu agacée). J’aimerais terminer cette série cette année, il y a un mystère que je voudrais bien voir éclairci avant d’oublier trop de détails ^^ Je vous montre les tomes que j’ai déjà lus, j’espère me procurer les 3 suivants dans les mois qui viennent. Vous pouvez cliquer sur les couvertures pour en savoir plus.


Le Cycle Drenaï de David Gemmell: j’ai choisi de lire les tomes dans l’ordre de publication original (on peut aussi les lire dans l’ordre chronologique des évènements) et, comme c’est un peu compliqué de s’y retrouver, les tomes que j’ai sous la main ne sont pas ceux dont j’ai besoin pour poursuivre. Comme ils peuvent être lus comme des one shots, à condition de respecter un ordre logique, je ne suis pas trop impatiente, mais j’aimerai bien malgré tout terminer ces classiques de la fantasy, même si à ce jour seul le tome 1 m’a complètement conquise. Voici ceux que j’ai déjà lus, clic clic sur les couvertures pour en savoir plus:


Elric de Michael Moorcock: encore un classique de la fantasy dont l’ordre de lecture n’est pas très clair. Personnellement, je préfère toujours l’ordre de publication original, mais les éditeurs semblent avoir une obsession pour la chronologie et, ces dernières années, ont pris la manie de publier un tas de saga dans un ordre différent de celui qui me convient le mieux. J’avoue que ça me frustre pas mal, j’essaie donc d’y remédier dans mes lectures, mais dans le cas d’Elric, c’est trop compliqué, certains tomes étant des recueils où les nouvelles sont plus ou moins mélangées. Je me suis donc résignée à lire les tomes dans l’ordre choisi par Pocket… J’ai lu les 5 premiers tomes pour l’instant, il m’en reste 4, que je dois ajouter à ma PAL pour pouvoir terminer la série. Pour voir mon avis sur ceux que j’ai lus, clic clic sur les couvertures 😉


Il y a beaucoup d’autres séries en cours dans ma bibliothèque, mais il faut bien établir des priorités ^^ Je vous parlerai de celles que j’aimerais poursuivre, sans penser encore à les terminer pour diverses raisons, dans un prochain billet si ça vous intéresse.

Et vous, avez-vous beaucoup de séries en cours? Lesquelles avez-vous le plus envie de terminer?

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