Les trois Mousquetaires. D’Alexandre Dumas. Editions Omnibus. 549 pages sur 1390.
Le jeune d’Artagnan monte à Paris pour y trouver gloire et fortune. Il va faire la connaissance d’Athos, Porthos et Aramis, 3 mousquetaires aux côtés de qui il va vivre nombre d’aventures.
Tout le monde connaît au moins un peu cette histoire, je ne m’attarde donc pas sur le résumé. Louis XIII, les ferrets de la reine, le duc de Buckingham, Richelieu, madame Bonacieux et Milady de Winter, on a vu cette histoire dans tout un tas d’adaptations ciné ou télé, même si en général ces adaptations se concluent avec la restitution des ferrets, ce qui n’est pas le cas dans le roman.
Je dois dire que j’ai été assez surprise par cette lecture. En effet, les héros sont particulièrement antipathiques, voire carrément psychopathes dans certains passages. Ils se battent en duel pour des broutilles, tuent à tours de bras et je ne vous parle pas de leur façon de traiter les femmes. Dumas justifie tout ça en répétant régulièrement que c’est l’époque où se déroule l’histoire qui veut ça, mais je ne considère pas que ça excuse quoi que ce soit.
Jusqu’ici j’avais un avis plutôt positif sur cette histoire, mais ma lecture m’a fait revoir mon opinion, du moins concernant d’Artagnan et ses amis.
Heureusement, le roman a d’autres qualités. La plume de Dumas, pour commencer, qui est pleine de verve, de dynamisme et d’humour. L’auteur décrit avec force détails toute une époque, avec ses modes et ses habitudes, et n’hésite jamais à se moquer plus ou moins subtilement de ses personnages. Parmi eux, c’est Milady qui est le protagoniste le plus intéressant et auquel il est le plus facile de s’identifier, selon moi, malgré son étiquette de criminelle. Personnage le plus complexe, également, et ce n’est pas du luxe au milieu de toute cette testostérone si mal employée.
L’intrigue connaît un moment de flottement vers le milieu du livre. Le 1e partie, celle qu’on connaît tous et concerne les ferrets de la reine, a une ligne directrice bien définie, ce qui ne semble plus tellement être le cas par la suite. Les évènements se succèdent sans qu’il y ait réellement de temps mort, mais la seconde partie ne semble pas avoir d’objectif bien déterminé, ce qui fait que j’ai parfois eu l’impression de nager dans la confusion et de ne pas trop comprendre où on allait et pourquoi.
Reste un récit d’aventures enlevé servi par une plume très agréable. Probablement pas indispensable, mais à lire par curiosité et pour se divertir, même si le traitement réservé aux femmes peut faire grincer des dents.
Pas un roman de Dumas qui m’attire spécialement suite à ta chronique.^^
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Tu peux toujours le lire pour te faire ton propre avis 😉
De cet auteur, le must c’est quand même Le Comte de Monte-Cristo 🙂
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Je préfère rester sur ma vision de la chose avec « Albert, le cinquième mousquetaire », dessin-animé hautement culturel lol !
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Ma soeur adorait ce DA, mais je ne l’ai jamais regardé ^^
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