Ces livres que je n’ai jamais pu terminer

Malheureusement, je n’accroche pas toujours à mes lectures et, quand ça ne passe pas, je ne vois pas de raison de persister et de souffrir avec un livre, alors qu’il y en a tant dans ma PAL qui vont me passionner. Parce que je pense que ça peut être intéressant de discuter ensemble de ces livres que je n’ai pas assez aimés pour les lire en entier, aujourd’hui je vous parlerai de mes 3 derniers abandons. Si vous les avez lus, dites-moi si vous pensez que je suis passée à côté de quelque chose ou si, à votre avis, j’ai bien fait de ne pas m’accrocher 😉

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Crazy Horse. L’Homme étrange des Oglalas. De Mari Sandoz. Editions du Rocher, collection Nuage rouge. 720 pages. 1942 (2021 pour cette réédition améliorée).

Biographie de Crazy Horse, chef de guerre sioux connu entre autres pour sa participation à la bataille de Little Big Horn.

J’avais reçu ce livre au format numérique grâce à NetGalley et il me tentait énormément. Malheureusement, j’ai eu beau m’accrocher, j’ai dû finir par me résigner à laisser tomber.

Déjà il faut se farcir 50 pages d’introductions et de préfaces. C’est très long. Ensuite le texte est émaillé de notes de bas de pages. A toutes les pages ou presque. C’est extrêmement fastidieux et ça coupe sans arrêt la lecture sans toujours bien aider à situer le contexte ou les personnages (je dis personnages, parce que même s’il s’agit de personnes réelles, c’est écrit à la façon d’un roman). Ensuite j’avais mal lu le nombre de pages quand je suis allée vérifier avant de demander ce livre: j’avais cru voir 320 pages et en fait c’était 720. Pour quelqu’un qui ne lit que des livres courts quand ils sont au format numérique, c’est beaucoup.

Bref, c’est un bon livre, intéressant, qui se présente comme un roman plus que comme une biographie traditionnelle. Mais toutes les annotations étaient de trop, comme toutes les présentations qui précèdent le texte proprement dit. Si j’ai l’occasion d’emprunter ce livre au format papier, je n’hésiterai pas à lui redonner une chance, parce  que malgré tout le sujet m’intéresse, mais je pense qu’il aurait énormément gagné à ne pas être alourdi par tout le travail d’annotations. ça a son intérêt, mais ça dessert vraiment le texte en forçant  à constamment s’interrompre pour vérifier qu’on ne rate pas une explication utile.

Dommage.

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Une Enquête du Commissaire aux Morts étranges tome 6: Le Moine et le Singe-Roi. D’Olivier Barde-Cabuçon. Editions Babel, collection Noir. 336 pages. 2017.

Mon avis sur le tome 5: Entretien avec le Diable.

Après leur dernière enquête, Volnay et son père reviennent à Paris, où ils ont à peine le temps de reprendre leurs marques avant qu’un corps éventré soit découvert dans les jardins des Versailles.

J’ai lu une centaine de pages, mais ça ne fonctionnait pas pour moi. Je n’appréciais aucun des personnages (voire je détestais carrément certains) et je n’arrivais pas à entrer dans l’histoire, je trouve que ça sent le déjà-vu et je n’aime pas du tout une partie du contexte dans lequel se déroule l’enquête.

Ce qui avait sauvé le tome précédent malgré les points qui me déplaisaient, c’était le huis-clos, visiblement. C’est dommage, parce que le contexte historique m’intéresse, mais la façon dont c’est fait ne me convient pas. Ce n’est pas pour autant une mauvaise série, je pense qu’elle peut plaire (d’ailleurs il n’y aurait pas 7 tomes si ce n’était pas le cas), mais ce n’est juste pas pour moi.

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Désert. De J.M.G. Le Clézio. Editions Folio. 439 pages. 1980.

Résumé de l’éditeur: La toute jeune Lalla a pour ancêtres les  » hommes bleus « , guerriers du désert saharien. Elle vit dans un bidonville, mais ne peut les oublier. La puissance de la nature et des légendes, son amour pour le Hartani, un jeune berger muet, une évasion manquée vers  » leur  » désert, l’exil à Marseille, tout cela ne peut que durcir son âme lumineuse. Lalla a beau travailler dans un hôtel de passe, être enceinte, devenir une cover-girl célèbre, rien n’éteint sa foi religieuse et sa passion du désert.

Je vous mets le résumé de l’éditeur, parce que je n’en ai pas lu assez pour en faire un qui soit clair, mais lorsque j’ai abandonné ma lecture après une soixantaine de pages, on était encore loin d’en arriver à ce qui y est décrit. J’étais tout ce temps dans le désert avec des nomades qui se réunissaient et semblaient sur le point de se révolter.

J’avais lu ce livre au lycée et j’avais adoré (même si j’avoue que depuis j’avais tout oublié de cette lecture), là ce n’est juste pas passé, j’ai abandonné après une soixantaine de pages (le format n’a pas aidé: dans la partie que j’ai lue, le texte est édité assez petit avec une très grande marge à gauche; je comprends que c’est pour différencier les 2 points de vue, mais ça aurait pu être fait de façon plus agréable pour les lecteur-ice-s).

J’ai aimé les descriptions du désert et de ses habitants, la plume était plutôt agréable, mais je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire ni à éprouver de l’intérêt pour les personnages.

Comme quoi la rencontre avec un livre se fait ou pas suivant le moment où on le lit…