Ces livres que je n’ai jamais pu terminer #15

L’Instinct de l’Equarrisseur. Vie & Mort de Sherlock Holmes. De Thomas Day. Editions Mnémos, collection Icares. 369 pages. 2002.

Arthur Conan Doyle est happé dans une autre dimension par le Docteur Watson. Là il écoute le récit des aventures de Sherlock Holmes pour ensuite les retranscrire et les publier comme des fictions dans sa propre réalité. Les deux univers connaissent un même problème: Jack l’Eventreur.

Cette lecture aurait pu me plaire dans d’autres circonstances, mais là je venais de lire Retour à Whitechapel et replonger dans une autre histoire avec Jack l’Eventreur presque aussitôt, c’était trop, surtout qu’ici Holmes est également un gros psychopathe qui tue sans remords.

Il y a plein d’idées intéressantes dans ce roman, ceci dit, et j’espère y revenir à un autre moment, même si je trouve que l’auteur en fait un peu trop sur pas mal de point.

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Les Filles du Feu. De Gérard de Nerval. Editions Grands écrivains choisis par l’Académie Goncourt (?). 250 pages. 1854.

Il s’agit d’un recueil de nouvelles dont chacune est titrée d’après une femme.

Je ne peux pas vous dire grand chose de ce recueil, que j’ai abandonné très rapidement. Déjà, il faut se farcir la préface qui ressemble plus à un léchage de bottes en règle d’Alexandre Dumas qu’à autre chose. Donc, je passe la préface et je me lance dans la première nouvelle, qui m’a semblé très brouillonne et répétitive, malgré le thème intéressant de la quête d’un mystérieux livre disparu. Je passe à la nouvelle suivante, dans laquelle je n’ai pas réussi à entrer non plus. Je ne voyais pas l’intérêt de tenter les nouvelles suivantes, j’ai laissé tomber.

J’avais entendu du bien de cet auteur et du coup je suis un peu perplexe parce qu’il me semble que ce recueil est son plus connu… Des idées sur la question?

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L’Espiègle Lili tome 7: Lili fait des siennes. Scénario de Jo Vallè. Dessin de René Giffey. Editions Hachette, collection Lili (tome 36). 64 pages. 1934.

Le quotidien de la petite Lili, de ses bêtises avec son cousin à sa vie de famille et à l’école.

S’agissant d’un tome datant de 1934, il faut s’attendre à y trouver des valeurs et une vision des enfants qui ne sont plus les nôtre. Malgré tout je ne m’attendais pas à m’ennuyer autant.

On n’est pas dans un format d’histoire complète, mais dans une succession de petites anecdotes, à la façon d’un album de Boule et Bill (par exemple). La différence, c’est qu’on n’a pas des images avec quelques bulles pour faire avancer l’action, mais des images sous forme de vignettes avec le texte sous ces images. C’est raconté comme un roman, mais version tout petit, sans saut de ligne ou paragraphes. C’est extrêmement fastidieux à lire et pas très palpitant non plus.

Les dessins sont plutôt jolis, il y a du détail et de la variété dans les costumes. Les visages sont plutôt flous, par contre. Et il y a des incohérences sur certaines planches: des vêtements ne sont plus de la même couleur d’une case à l’autre ou la fillette ne porte qu’une robe avec une blouse, alors que le petit garçon porte une veste et un manteau.

Bref, arrivée à la moitié je n’avais toujours rien trouvé qui me plaisait dans cet album, je l’ai donc refermé sans regret.