La Femme de trente Ans. 222 pages. 1834.
Un roman qui traite de la conditions des femmes à travers le portrait d’une d’entre elles, mal mariée. L’intrigue finit par prendre un tournant inattendu qui m’a laissée perplexe.
Je n’ai pas trop aimé, surtout que la morale est toujours la même avec l’auteur: les femmes devraient écouter leur père ou leur mari et rester toujours vertueuses, obéissantes et résignées. 222 pages pour en arriver là, c’était quand même très long, surtout qu’aucun personnage n’est vraiment attachant. L’intérêt réside surtout dans la description de l’époque et la plume de l’auteur, mais il y a quelques remarques intéressantes sur la condition des femmes.
Autre Etude de Femme. 69 pages. 1831.
Une nouvelle un peu décousue dans laquelle divers personnages racontent des anecdotes supposément spirituelles mais qui consistent essentiellement à décrire des mauvais traitements psychologiques infligées aux femmes… J’en suis ressortie très mal à l’aise et agacée. Là encore, l’intérêt réside plus dans le contexte décrit et le style de Balzac, même s’il ne peut pas s’empêcher de faire des généralités sur les gens et en particulier sur les femmes.
Le Colonel Chabert. 77 pages. 1832.
Des années après avoir été déclaré mort au combat, un ancien colonel d’Empire revient à Paris pour récupérer son épouse, remariée depuis, et sa fortune.
J’ai trouvé l’idée de départ très intéressante, malheureusement la mise en oeuvre ne correspondait pas à mes attentes. Je m’attendais à ce que le doute sur l’identité du personnage principal perdure jusqu’à la fin, or on est fixé très rapidement. Ensuite on retombe dans des considérations sexistes sur les femmes.
Et Balzac ne peut pas s’empêcher d’ouvrir ses histoires sur des détails sans intérêt qui me rebutent à chaque fois, ici la vie dans une étude de notaire, ce qui n’a absolument aucun intérêt pour l’histoire. Heureusement, le récit est suffisamment court pour être lu en une fois, sinon j’aurais probablement eu du mal à reprendre ma lecture après l’avoir interrompue.
Bref, pas emballée par ces lectures, je ressors vraiment déçue. Je commence à me demander ce que j’avais suffisamment aimé dans les « grands » romans de l’auteur que j’avais lus pendant mes études pour que j’aie envie d’acheter toute La Comédie humaine… Mais je vais m’obstiner en espérant trouver plus mon compte dans les suivants malgré tout ^^
*Dans cette édition, Le Père Goriot est placé entre Autre Etude de Femme et Le Colonel Chabert (qui d’ailleurs mentionne cette histoire brièvement). Je l’avais déjà lu et m’en souvenais trop bien pour avoir envie de le relire pour le moment, je préfère continuer à découvrir des histoires que je ne connais pas encore.
Tu es courageuse ! Moi aussi je voulais lire toute La Comédie humaine, pour ma culture générale, mais j’ai lu La Maison du chat-qui-pelote, il y a 3 ou 4 ans, et j’ai mis au moins 2 semaines alors qu’il ne fait même pas 100 pages. Ça ne m’a pas plu du tout. Et pourtant, quand j’étais ado, j’avais lu Le lys dans la vallée, et j’avais beaucoup aimé. Je ne pense pas que je vais insister. Il y a trop de livres que je veux lire pour perdre mon temps avec quelque chose que je n’aime pas. Tant pis pour ma culture générale. 😉
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Je ne sais pas si je suis courageuse ou juste têtue 😆
Si ça me prend trop longtemps par manque d’intérêt, je n’ai pas de scrupules à laisser tomber, ceci dit c’est vrai que ce genre de livres demande plus de temps et de concentration qu’un roman contemporain.
Au pire, on peut toujours se rabattre sur des adaptations ciné ou télé si on est curieuse ^^
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Il faut remettre dans le contexte mais je ne suis pas certaine d’avoir encore la patience de lire des morales comme celle que tu mentionnes pour La Femme de trente Ans. Heureusement que tu as quand même relevé quelques réflexions intéressantes…
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J’avoue que ma patience commence à s’épuiser, même en remettant dans le contexte…
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Quel courage ! Je n’ai plus lu de Balzac depuis le lycée… Pas sûre d’avoir envie de m’y remettre :-s
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J’avais plutôt bien aimé ceux que j’avais lus au lycée en fait, c’est pour ça que ça ne me fait pas peur d’en relire ^^ Mais j’avoue que jusqu’ici je n’ai pas tellement trouvé mon bonheur…
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