Journal de lecture du 5 au 11 février

Vais-je réussir à mettre mes journaux de lecture à jour? Avec celui-ci ça devrait normalement être le cas ^^

Après 2 semaines plutôt peu remplies, j’ai repris un rythme de lecture un peu plus soutenu. Ce n’est pas encore complètement satisfaisant pour moi, mais c’est seulement en partie dû à la fatigue, j’ai aussi été pas mal dérangée dans mes lectures par le téléphone, ce qui me frustre beaucoup, je l’avoue ^^


Lundi: la semaine dernière, je vous laissais avec ce livre:

Ikebukuro West Gate Park tome 1 (池袋ウエストゲートパーク). D’Ishida Ira. Editions Picquier Poche. 389 pages. 1998 pour la vo. 2008 pour cette édition.

Résumé: Bienvenue à Ikebukuro West Gate Park.
Un square ouvert aux aventuriers urbains, à la sortie ouest de la gare d’lkebukuro C’est là que Makoto et ses amis ont établi leur QG. Makoto a dix-neuf ans, et c’est un trouble shooter, un  » solutionneur d’embrouilles « . Des embrouilles. il n’en manque pas dans ce quartier où se rencontrent gamins à la dérive, yakuzas, filles perdues et clandestins dans le Japon de l’envers. Avec pour seules armes son énergie et sa débrouillardise, Makoto résout les énigmes, vient en aide à ceux qui sont dans la détresse, et tente de ramener la paix dans les rues menacées par une sanglante guerre des gangs.

Il ne s’agit pas d’un roman, mais de 3 histoires distinctes ayant pour personnage principal Makoto, un jeune homme d’un quartier plus ou moins mal famé, qui acquiert assez vite la réputation de résoudre les problème rencontrés par les habitants. Ce qui fait l’originalité des intrigues, c’est qu’on est dans un milieu plus que trouble: Makoto, sans être affilié à aucune organisation, navigue entre les gangs de rue, les yakouzes, les prostituées et autres.

On n’est pas dans des histoires trop glauques ou très alambiquées, l’accent est mis sur les personnages et les relations qui se tissent entre eux. Mêmes les voyous plus ou moins criminels qu’on croise peuvent être attachants et le portrait que fait l’auteur du quartier, si peu sûr qu’il puisse sembler, donne une impression de familiarité. L’ensemble fait qu’on se sent bien dans le livre et qu’on a envie de continuer à le découvrir, raison pour laquelle j’ai enchaîné très rapidement avec le tome 2, qui était déjà dans ma PAL.

Le seul reproche que j’aurais à faire concerne les personnages féminins, mais je me dis qu’attendre autre chose d’un livre japonais de la fin des années 90 aurait été irréaliste…


Mardi-samedi: je me plonge dans la suite des aventures de Makoto et de son quartier:

Ikebukuro West Gate Park, tome 2 (池袋ウエストゲートパーク). D’Ira Ishida. Editions Philippe Picquier. 250 pages. 2000-2002 pour la vo. 2009 pour cette édition.

Résumé: Quand je suis sur la même longueur d’ondes que les bruits de la rue, je deviens une partie de la ville, comme un caillou ou une feuille morte. C’est pas si mal de vivre tapi dans les tréfonds d’Ikebukuro, même sans argent, sans rêve, et sans fille. Qui attendrait d’un caillou qu’il se repente, et qui voudrait le transformer en diamant ?

Makato a vingt ans et quand il ne tient pas un petit étal de fruits avec sa mère, il démêle les embrouilles de son quartier de Tôkyô et vient en aide aux mômes perdus d’Ikebukuro.

Oh, pas par grandeur d’âme. C’est juste que j’ai l’impression de me voir dans un miroir.

J’ai peu de choses à ajouter à ce que j’ai dit du 1er tome, on est dans la même veine. Je soulignerai juste que même si on retrouve des schémas plus ou moins similaires dans toutes les histoires et qu’une partie des personnages sont récurrents, ce n’est absolument pas répétitif.

A part une des histoires lue en 2 fois (saleté de téléphone, pas moyen de se poser tranquille avec son bouquin ^^), j’en ai lu une par jour et c’était un rythme tout à fait adapté et très agréable.

J’ai commandé le tome 3 pendant ma lecture et j’espérais pourvoir enchaîner, malheureusement malgré les promesses d’envoi rapide du vendeur, j’attends toujours de le recevoir… Croisez les doigts avec moi pour qu’il arrive très vite!


En parallèle de cette série, j’ai lu aussi des BD et un album:

La Partition de Flintham. De Barbara Baldi. Editions Ici même. 120 pages. 2018.

Résumé: Dans le Comté de Nottinghamshire. A la mort de la comtesse, Clara hérite du domaine et sa soeur de l’argent. Les deux soeurs se séparent. Clara fait tout pour sauver le domaine. Malgré ses efforts, elle doit vendre et congédier le personnel.

L’intrigue lorgne clairement du côté des autrices anglaises du 19e siècle et cette inspiration fait une grande partie du charme de cette BD, que ce soit dans le récit en lui-même ou dans les dessins.

Il y a très peu de texte, presque toute l’histoire passe uniquement par l’image et c’est vraiment une très belle réussite. Les dessins oscillent entre des représentations qui rappellent les divers courants picturaux de l’époque et des scènes presque photographiques. Le mélange est très réussi, on a l’impression d’y être et d’admirer une oeuvre d’art tout à la fois.

L’intrigue en elle-même est centrée sur Clara et dresse un beau portrait de femme qui doit affronter les difficultés dues à sa condition. Le seul reproche que j’aurais à faire à l’histoire est qu’elle se termine assez abruptement et que j’aurais bien voulu lire une suite qui, a priori, n’existe pas.

Très bonne lecture.


Le Roi Singe tome 1: Pagaille au Palais Céleste. De Chaiko. Editions Paquet. 76 pages. 2019.

Résumé: Le Roi Singe est un personnage très populaire en Chine et au Japon. Ce singe, héros doué de parole et de conscience, est connu pour sa force, sa rapidité et ses pouvoirs magiques extraordinaires, mais également pour son naturel espiègle et son passé d’irrépressible trouble-fête. Cette légende ancienne a été rendue célèbre par un livre écrit au XVIe siècle par Wu Cheng’en dont le titre est traduit en français de différentes manières : Le Roi des singes, La Pérégrination vers l’Ouest, Le Singe pèlerin ou encore Le Voyage en Occident.

J’ai reçu cette BD en échange de mon avis grâce à la Masse critique de décembre et j’en suis ravie, parce qu’elle était dans ma WL depuis sa sortie 🙂

Est-ce que cette lecture a été à la hauteur de mes attentes? Oui! Et pourtant elles étaient élevées, s’agissant d’une adaptation d’une légende aussi populaire, que je connaissais superficiellement grâce à un kdrama que j’avais beaucoup aimé: A korean Odyssey (et pourtant, il semble que je ne vous en ai jamais parlé sur ce blog… devrais-je y remédier? dites-moi si ça vous intéresse).

L’histoire est très dynamique, il se passe un tas de choses et les facéties de ce Roi Singe particulièrement arrogant et susceptible mettent effectivement la pagaille annoncée dans le titre. C’est très amusant à lire et j’ai souri tout au long de ma lecture.

Les dessins sont en adéquation avec le propos. La représentation des animaux, des dieux, des démons et autres créatures est très réussie. L’auteur excelle à donner une expression effarée aux personnages victimes des tours du Roi Singe et à celui-ci un sourire ironique, on l’entendrait presque ricaner. Les couleurs sont en adéquation avec le récit et contribuent à poser l’ambiance des différents épisodes. Le seul reproche que je pourrais faire est que certains encarts sont peu lisibles du fait que leur fond est assez sombre, mais c’est vraiment pour chipoter.

Très bonne lecture, j’ai très hâte de lire les tomes suivants et j’ai déjà commencé à prospecter pour me les procurer dans un avenir proche. Je recommande très vivement si la mythologie asiatique ou les récits d’aventures amusants vous intéressent.

Les sites que j’ai visités annoncent cette série comme toujours en cours, mais la 4e de couverture annonce une histoire en 4 tomes et tous sont parus, donc j’ignore s’il faut attendre une suite. Si vous avez des infos à ce sujet, merci d’avance de les partager 😉


Dangun, Père Fondateur de la Corée. De Kim Seshil et Choi Sook Hee. Editions Flammarion. 36 pages. 2006 pour la vo. 2007 pour cette édition.

Résumé: Selon la légende, en 2333 avant Jésus-Christ, un demi-dieu nommé Dangun ( » Le bien-aimé ; le très respecté « ) créa le premier royaume sur terre : Gojoseon, un royaume paisible et puissant situé sur une péninsule qui devint la Corée. Pour les Coréens, la date de 2333 avant Jésus-Christ marque la naissance de leur nation, et cette légende illustre toute la genèse de leur civilisation. Voici l’histoire de Dangun, le roi qui fonda la Corée.

S’agissant d’un album jeunesse très court, je vais être brève: c’était une très bonne lecture!

Je connaissais déjà les grandes lignes de cette légende, mais j’ai eu quelques détails supplémentaires grâce à cet album, dont le plus gros atout réside dans ses très beaux dessins très colorés. Le tout est adapté à un public très jeune, mais un public adulte y trouvera également son compte, non seulement parce que l’ensemble est vraiment joli et bien écrit, mais aussi parce qu’on a des encarts en plus de l’histoire pour en savoir un peu plus.

Un seul reproche, pour chipoter un peu: le texte est écrit tout en majuscule, ce qui fait que j’ai eu l’impression qu’on me criait l’histoire.

Comme avec le titre précédent, je recommande surtout si vous vous intéressez aux mythes asiatiques, mais c’est une jolie histoire même si ce n’est pas le cas.


Je termine la semaine avec 2 lectures en cours:

Restons vivantes: Femmes, écologie et lutte pour la survie (Staying alive : women, ecology and development). De Vandana Shiva. Editions Rue de l’échiquier. 224 pages. 1988 pour la vo. 2021 pour cette édition.

Résumé: Partant d’une réflexion sur les sujets du développement, de l’écologie et du genre, Vandana Shiva met en lumière les liens qui existent entre le colonialisme, la dégradation de la nature et l’oppression des femmes dans la société contemporaine.
Dans les régions pauvres du Sud, les femmes, parce qu’elles jouent un rôle de premier plan dans la production de nourriture, sont les principales garantes de la sécurité alimentaire. Les pratiques monopolistiques et les expropriations conséquentes des programmes de développement, en privant les femmes de leur droit d’accès à la terre et aux ressources naturelles, ont non seulement entraîné l’aggravation des processus coloniaux de dégradation écologique mais ont également contribué à la destruction des économies de subsistance traditionnelles des populations locales
Ainsi, Vandana Shiva montre que le modèle occidental d’essor technologique et économique, présenté comme un futur souhaitable pour le monde entier, est en réalité un « maldéveloppement », fondé sur l’asservissement et l’exploitation des femmes et de la nature, qui conduit l’humanité sur la voie de l’autodestruction. Face à un tel système à la fois patriarcal et néo- colonial, la seule issue possible de survie et de libération, pour la nature comme pour les êtres humains, est celle de l’écologie, de l’harmonie, de la soutenabilité et de la diversité.
En s’inspirant des luttes paysannes en Inde et dans le tiers-monde, Vandana Shiva explore le rôle unique des femmes pour créer des alternatives aux paradigmes dominants de la science, de la technologie et du développement, et sauvegarder les ressources vitales de la nature.

C’est une lecture qui demande pas mal de concentration et d’investissement (denrées assez rares pour moi dernièrement), mais qui pâtit énormément du fait que je suis constamment dérangée quand j’ouvre ce livre, à croire que tout le monde s’est donné le mot pour m’empêcher de le lire ^^


The Way Forward Is with a Broken Heart. D’Alice Walker. Editions Penguin Random House. 200 pages. 2000.

Résumé: These are the stories that came to me to be told after the close of a magical marriage to an extraordinary man that ended in a less-than-magical divorce. I found myself unmoored, unmated, ungrounded in a way that challenged everything I’d ever thought about human relationships. Situated squarely in that terrifying paradise called freedom, precipitously out on so many emotional limbs, it was as if I had been born; and in fact I was being reborn as the woman I was to become’ The Way Forward is with a Broken Heart starts with a lyrical, autobiographical story of the breakdown of a marriage during the early years of the civil rights movement. Alice Walker then goes on to imagine stories that grew out of the life following that marriage. Filled with wonder at the capacity of humans to move through love and loss, this is an uplifting read that showcases the authors warmth, wit and wisdom.

Je ne savais pas trop quoi lire en parallèle de Restons vivantes, mais je me suis fixé pour règle de lire autant des emprunts de la bibliothèque que des livres de ma PAL (sinon elle ne baissera jamais ^^), donc j’ai utilisé l’outil de sélection automatique de LivrAddict, qui m’a proposé ce recueil de nouvelles. J’ai fait quelques recherches et il ne semble pas avoir été traduit en français malheureusement.

J’ai seulement commencé la 1e nouvelle dimanche et je peux vous dire que la langue est accessible si vous avez un bon niveau d’anglais, mais si vous débutez la lecture en vo, ne commencez pas par ce livre. Je vous en redirai plus dans mon prochain journal de lecture 😉


C’est tout pour la semaine dernière 🙂 Mon rythme de lecture s’est un peu amélioré, essentiellement grâce à Ishida Ira, et j’espère que ça va continuer dans cette voie, mais je suis toujours extrêmement fatiguée et mes sessions de lecture restent beaucoup plus courtes que d’habitude. ça me frustre un peu, parce que j’ai vraiment besoin de lire pour me sentir bien, mais ce serait ridicule de me forcer, donc je me contente de ce que je peux faire pour l’instant. Est-ce que ça vous arrive aussi d’avoir ce genre de gros passage à vide?

Comme d’habitude, si vous avez lu ou comptez lire un des livres présentés dans ce billet, si un des sujets abordés vous inspire des réflexions ou si vous voulez juste papoter, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉

Et pour vous, c’était comment ces dernières semaines? Vous avez fait de bonnes lectures? Des titres à me conseiller? 😉

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Petits défis de lecture pour 2024

Je vous en parlais dans mon billet Bonjour 2024!: je n’ai plus envie de participer à des challenges organisés sur la toile pour le moment (à part #Marsauféminin qui arrive tout bientôt), mais j’ai envie quand même de me donner quelques critères de lecture pour me motiver à sortir de ma PAL certains livres dont j’appréhende un peu la lecture ou que je ne pense jamais à lire. J’ai donc décidé d’ajouter à ma routine quelques petits défis sur mesure, qui sont aussi l’occasion d’ajouter quelques jolies pages à mon carnet de lecture ^^ Le fait que j’adore faire des listes en tous genres et/ou barrer des trucs dedans n’est pas étranger à cette nouvelle lubie de me défier moi-même, je le reconnais 😛

Ce n’est rien d’original ou d’innovant, au contraire, j’ai piqué des idées ici et là de challenges déjà existants. C’est juste que je n’ai pas envie de m’investir dans des communautés ou des forums pour l’instant. Je ne sais pas qui est à l’origine de ces challenges (ils semblent présents sur la blog-booktubosphère depuis des années) et je ne cherche pas à m’en approprier la création, je vous encourage à chercher sur les communautés de lecteur-ice-s en ligne si vous voulez en savoir plus.

Ceci étant posé, voici les défis que j’ai retenus:

Bingo coréen

Ce n’est pas un secret ici, j’apprends le coréen en autodidacte depuis bientôt 5 ans (avec plus ou moins de réussite) et j’essaie d’en découvrir plus sur le pays, son histoire et sa culture, que ce soit en regardant des programmes en vidéo, en écoutant de la musique ou en lisant. J’ai choisi un format de grille de bingo (repiqué dans d’autres challenges n’ayant rien à voir avec la Corée) pour qu’il y ait un côté ludique et pour varier un peu les plaisirs, mais ça reste simple (voire simpliste ^^) dans les propositions. Le but n’est pas de me mettre en difficulté, mais de me donner des pistes de lecture plus larges et me sortir un peu de mes habitudes.

Je vous montre ma grille, n’hésitez pas à l’utiliser si elle vous inspire (mais je ne vous propose pas un challenge dont je serais l’organisatrice, je ne fais que partager si ça peut vous intéresser). Bien sûr elle est adaptable à n’importe quel pays, c’est vous qui voyez  quelle région du monde vous avez envie de découvrir 😉

Je ne compte pas me prendre la tête en étant stricte avec mes propres consignes. Par exemple, ce n’est pas forcément évident de trouver une non-fiction écrite par un-e auteur-ice coréen-ne traduite en français, donc je ne ferai pas une fixation sur cette proposition et ça ne me posera pas de problème de me contenter d’un livre sur la Corée écrit par un-e auteur-ice français-e ou traduit en français si besoin.

Vous noterez que j’ai ajouté une case « titre bilingue »: elle est destinée à m’aider à progresser dans mon apprentissage de la langue, mais je pourrais tout à fait me contenter d’un album jeunesse si je me rends compte que c’est trop compliqué de lire quelque chose de plus élaboré (même si j’ai repéré un recueil de poésie dont j’espère qu’il pourra faire l’affaire).

Si vous reprenez cette grille pour un pays dont vous ne parlez pas la langue, vous pouvez remplacer cette case par un joker (en la déplaçant au milieu pour faciliter le remplissage des lignes), sinon voici quelques suggestions: lire un conte ou un recueil de contes, un livre adapté à l’écran, un livre écrit par une célébrité, un témoignage, une pièce de théâtre, de la poésie, etc. Ou ajoutez une case qui sort de la sphère littéraire: voir un film, écouter un album de musique, visiter une expo, etc.


Pays visités

En 2023, j’ai commencé à noter quels pays je visitais via mes lectures et je me suis rendu compte que j’avais tendance à lire des auteur-ice-s issues d’un tout petit nombre de pays, alors que ça m’intéresse vraiment de découvrir d’autres cultures, en particulier si elles sont différentes de la mienne. J’ai donc décidé, cette année encore, de noter l’origine géographique des auteur-ice-s que je lis pour essayer de découvrir plus littératures différentes.

Pour ce challenge, j’ai décidé de compter tous les formats: fictions, non-fictions, graphiques, albums, etc.

Voici comment se présente la page où je note tout ça dans mon carnet:

J’ai choisi de compter les pays par origine des auteur-ice-s, c’est-à-dire que si je lis un livre se déroulant par exemple en Afrique du Sud, mais écrit par une personne originaire des Etats-Unis, je note dans mon carnet les Etats-Unis. Parce que je pense qu’un-e Sud-Africain-e ne parlera pas de son pays de la même façon qu’un-e Américain-e et que c’est le point de vue local qui m’intéresse.

Pour le moment, mes envies me portent surtout vers l’Asie du Sud ou Sud-Est et les pays d’Europe Centrale, donc mes lectures seront concentrées sur ces régions du monde dans les semaines/mois à venir, mais je ne suis évidemment pas réfractaire à découvrir la littérature d’autres pays. Si vous avez des recommandations de lectures à me faire, n’hésitez pas (de préférence des titres récents, mais tout m’intéresse dans l’absolu si le résumé m’interpelle d’une façon ou d’une autre).


Lectures de A à Z

J’ai beaucoup vu passer ce genre de challenges alphabétiques depuis plusieurs années et je ne m’y étais jamais inscrite parce que ça me semblait demander trop d’investissement de venir justifier mes lectures, mais je trouve le concept amusant. Il me semble aussi que ça peut aider à lire des titres d’auteur-ice-s étranger-e-s, notamment pour les lettres peu utilisées en français.

Je ne me rappelais plus si les challenges que j’avais vu recensaient les noms d’auteur-ice-s ou les titres, du coup j’ai décidé de faire les 2 ^^

Contrairement au défi précédent, je ne compterai ici que les livres et pas les graphiques. La lettre qui compte sera celle du nom de famille pour les auteur-ice-s et la première lettre du titre pour les livres, que ce soit un article (le/la/les ou un/une, etc) ou pas, pour que ça reste le plus simple possible.

Jusqu’ici ça a été facile, puisque toutes les lettres étaient disponibles, mais ça va se compliquer un peu au fil de mes lectures évidemment. Je pense beaucoup m’amuser à chercher des livres qui m’intéressent pour les lettres un peu difficiles, mais je ne me mets aucune pression: si je ne trouve rien à lire pour une lettre et bien je n’aurai juste pas rempli cette ligne! Encore une fois le but n’est pas de me prendre la tête, mais de m’inciter à varier mes lectures 🙂


Outre ces petits défis, il y a aussi mon Je lis un livre conseillé par… mais je vous en ai déjà parlé la semaine dernière, je ne reviens donc pas dessus. Il n’est pas trop tard pour aller me conseiller des livres dont vous pensez qu’ils peuvent me plaire sous le billet concerné si vous en avez envie, n’hésitez pas 😉

Je compte aussi participer à #Marsauféminin le mois prochain, c’est le seul challenge « encadré » auquel je participerai cette année, parce qu’il ne demande pas un gros investissement et aussi parce que la cause me tient à coeur. Je ne pense pas participer aux activités organisées par la communauté par contre (lectures communes ou discussions en ligne), je me contenterai de poster mes avis comme d’habitude et peut-être quelques photos sur mon compte Insta.

Pour tous ces défis (à part #Marsauféminin pour lequel je compte faire une PAL dès que l’organisatrice aura présenté le challenge), je ne prévois rien à l’avance. Je vais lire ce qui me tente et je remplirai après coup si un livre colle au projet. Je ne chercherai activement des livres en particulier que si je ne connais pas de titre qui puisse faire l’affaire, mais le tout sans me forcer à lire quelque chose qui ne me ferait pas envie.

Ce billet a été un peu long, j’espère que vous l’avez quand même trouvé intéressant 🙂 Si vous avez des suggestions pour améliorer ces concepts assez bateau ou des suggestions de lectures, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉

Et vous, est-ce que vous participez à des challenges de lectures ou avez-vous mis en place des défis personnels?

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Journal de lecture du 29 janvier au 4 février

Déjà lundi et donc le moment de vous parler de mes lectures de la semaine dernière. Sauf que j’ai une semaine de retard et que ce billet correspond donc à mes lectures d’il y a 2 semaines ^^ Est-ce que je vais me torturer le cerveau à cause de ça? Non, je suis juste contente de pouvoir vous parler de ces livres 🙂


Lundi-mercredi: la semaine précédente, je vous laissais avec cette lecture en cours:

La Vie tumultueuse de Mary W. (Love and Fury). De Samantha Silva. Editions 10/18. 384 pages. 2021 pour la vo. 2023 pour cette édition.

Résumé: Août 1797. Mary Wollstonecraft donne naissance à sa deuxième fille. Malgré la sérénité de la jeune mère, sa sage-femme est inquiète. Elle se surprend à s’attacher à cette personnalité hors du commun et, quand l’état de Mary se dégrade, elle lui conseille de se raconter à son enfant.

Mary se lance alors dans un récit aussi ardent que vivant – l’histoire d’une vraie combattante, d’une aventurière et d’une amante. L’histoire de Mary Wollstonecraft, pionnière du féminisme et mère de Mary Shelley, l’auteure de Frankenstein. Une femme méconnue, à mettre en lumière de toute urgence…

« Le chagrin, ma douce enfant, te mettra à genoux, encore et encore, mais la beauté et l’amour aussi. Suffisamment pour te permettre de te relever, d’essayer encore, de vivre comme chaque être vivant le voudrait : libre. »

J’ai reçu ce livre en échange de mon avis grâce à la Masse critique de janvier. ça tombait bien, parce que c’est l’occasion de vous parler d’un livre qui pourrait vous intéresser pour #Marsauféminin, si vous avez envie de participer à ce challenge en 2024 🙂

La première chose à savoir concernant ce livre, c’est que c’est une fiction inspirée de la vie de Mary Wollstonecraft et pas une biographie. L’autrice extrapole donc beaucoup de choses à partir de faits réels, notamment les sentiments et émotions qu’elle attribue aux personnes rencontrées par Mary, tous imprégnés de la mentalité de notre siècle.

Donc si vous cherchez une biographie factuelle et objective, ce n’est pas le livre vers lequel vous tourner.

Si par contre vous avez envie de découvrir le personnage romanesque, basé sur la réalité, et les grandes lignes de sa vie, sous un format accessible et une plume fluide, c’est un bon compromis de choisir ce roman. ça se lit facilement, c’est intéressant et on apprend beaucoup de choses.

Personnellement, j’ai trouvé que l’autrice développait beaucoup trop les amours de Mary, ce qui amène pas mal de longueurs dans le dernier tiers, et ne donnait pas assez d’éléments sur sa pensée et son oeuvre. Je pense donc compléter ma lecture par une « vraie » biographie (si vous en connaissez une, c’est le moment de me la suggérer 😉 ), mais je savais dès le départ qu’on était dans un roman et donc je ne retiens pas ce manque comme un défaut.

Bonne lecture, pas forcément mémorable pour moi, mais qui a clairement de quoi plaire aux amateur-ice-s de portraits de femmes dans la lignée de Frieda d’Annabel Abbs ou de Terrible Vertu d’Ellen Feldman.


Mercredi-vendredi:  je lis (assez lentement) une nouvelle de Balzac:

La Comédie humaine, Scènes de la Vie privée tome 3: Le Contrat de Mariage. D’Honoré de Balzac. Editions France Loisirs. 157 pages. 1835.

Résumé: Paul de Manerville, élevé durement par un père avare et riche, s’est lancé, lorsqu’il est devenu l’héritier de l’immense fortune paternelle gérée par le bon notaire Mathias, dans une vie de plaisirs. Il quitte, après avoir été attaché d’ambassade, Bordeaux, sa ville d’origine, et fréquente les lieux les plus en vogue à Paris.
Après avoir un peu brillé dans le monde parisien, il décide de retourner à Bordeaux, où se trouve encore une partie de sa famille, et de se marier. Son ami, Henri de Marsay, lui déconseille résolument de se marier, mais Paul n’en fait qu’à sa tête.

J’ai peu de choses à dire sur cette nouvelle, qui reprend des thèmes visiblement chers à l’auteur: les travers de l’aristocratie et de la bourgeoisie de son époque, des histoires de gros sous et une vision atterrante des femmes.

La plume est très belle, mais c’est extrêmement verbeux (pourquoi dire en 10 mots ce qu’on peut dire en 10 paragraphes?), les discussions entre notaires d’un ennui abyssal et les tractations financières plutôt sordides.

Ce n’était pas une mauvaise lecture, c’est encore une fois un portrait peu reluisant d’une société et d’une époque, mais j’aurais passé un meilleur moment si je n’avais pas trouvé l’ensemble des personnages aussi antipathiques.

Si vous voulez en savoir plus sur cette jolie collection, je vous l’ai présentée en détail ICI 😉


Samedi-dimanche: je change totalement de genre et je me dirige vers un 1er tome d’une trilogie japonaise (ou du moins ce que je croyais être une trilogie):

Ikebukuro West Gate Park tome 1 (池袋ウエストゲートパーク). D’Ishida Ira. Editions Picquier Poche. 389 pages. 1998 pour la vo. 2008 pour cette édition.

Résumé: Bienvenue à Ikebukuro West Gate Park.
Un square ouvert aux aventuriers urbains, à la sortie ouest de la gare d’lkebukuro C’est là que Makoto et ses amis ont établi leur QG. Makoto a dix-neuf ans, et c’est un trouble shooter, un  » solutionneur d’embrouilles « . Des embrouilles. il n’en manque pas dans ce quartier où se rencontrent gamins à la dérive, yakuzas, filles perdues et clandestins dans le Japon de l’envers. Avec pour seules armes son énergie et sa débrouillardise, Makoto résout les énigmes, vient en aide à ceux qui sont dans la détresse, et tente de ramener la paix dans les rues menacées par une sanglante guerre des gangs.

Ma lecture était encore en cours dimanche soir, donc je vous en parlerai dans mon prochain billet, mais histoire de teaser un peu, je peux déjà vous dire que j’ai enchaîné directement avec le tome 2:)


C’est tout pour cette semaine-là. J’ai peu lu, toujours pas mal de fatigue et de soucis de concentration, mais ma lecture du week-end m’a un peu remis le pied à l’étrier.

Comme d’habitude, si vous avez lu ou comptez lire un des livres présentés dans ce billet, si un des sujets abordés vous inspire des réflexions ou si vous voulez juste papoter, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉

Et pour vous, c’était comment ces dernières semaines? Vous avez fait de bonnes lectures? Des titres à me conseiller? 😉

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Je lis un livre conseillé par… Edition 2024

En 2023, j’avais mis en place ce petit défi personnel consistant à lire des livres conseillés par mon entourage, mais aussi par vous, lecteur-ice-s de ce blog. ça avait plutôt bien fonctionné: j’avais récolté 16 titres et tenté 6 d’entre eux.

Sur ces 6 lectures, je déplore 2 abandons, mais comme c’était des romans qui avaient tout pour me plaire, je dirais que vous avez bien cerné mes goûts et mes attentes.

En 2024, je compte bien continuer à faire de bonnes lectures grâce à vous 🙂

Cependant j’ai éprouvé des difficultés à me procurer certains titres et certains autres ne me tentaient plus trop. J’ai donc remanié ma liste de départ, retiré les titres déjà lus ou qui ne me tentaient plus suffisamment ou qui étaient difficiles à trouver (je pense notamment aux livres auto-édités).

Voici la liste avec laquelle je débute 2024:

1. Aux douze vents du monde de Ursula K. Le Guin (conseillé par SpacyM)
2. Demian de Hermann Hesse (conseillé par SpacyM)
3. Les amnésiques de Géraldine Schwarz (conseillé par Lynley)
4. Mais qui a attrapé le bison de Higgs ? de David Louapre (conseillé par Lynley)
5. Terra Ignota, tome 1 : Trop semblable à l’éclair de Ada Palmer (conseillé par See)
6. La fiancée gitane, tome 1 de Carmen Mola (conseillé par Lynley)
7. Sur les ossements des morts de Olga Tokarczuk (conseillé par Steven)
8. Plus heureuse que moi, tu meurs de Joo Youngha (conseillé par Audrey)
9. Pertes d’identité de Christian Paris (conseillé par Allys)
10. Le bal des folles de Victoria Mas (conseillé par Dominique)

J’ai déjà choisi ma prochaine lecture, que je suis allée récupérer à la bibliothèque la semaine dernière:

Sur les ossements des morts (Porowadz swoj ptug przez kosci umartych). D’Olga Tokarczuk. Editions Libretto. 288 pages. 2012 pour la vo. 2020 pour cette édition.

Résumé: Après le grand succès des Pérégrins, Olga Tokarczuk nous offre un roman superbe et engagé où le règne animal laisse libre cours à sa colère. Voici l’histoire de Janina Doucheyko, une ingénieure en retraite qui enseigne l’anglais dans une petite école et s’occupe des « maisons forestières » de sa commune. Elle se passionne pour l’oeuvre de William Blake, le poète et mystique anglais du XVIIIe siècle, dont elle essaie d’appliquer les idées à la réalité contemporaine. Aussi, lorsqu’une série de meurtres étranges va frapper son village et les environs, dans la vallée de Klodzko, au coeur des Sudètes, y verra-t-elle le juste châtiment d’une population méchante et insatiable. La police enquête. Règlement de comptes entre demi-maffieux ? Toutes les victimes appartiennent à l’élite régionale, et toutes avaient pour la chasse une passion dévorante. Bientôt, les traces retrouvées sur les lieux des crimes laisseront penser que les meurtriers pourraient être… des animaux ! Quand Janina Doucheyko s’efforce d exposer sa théorie (dans laquelle entrent le cours des astres, les vieilles légendes et son amour inconditionnel de la nature), on la prend pour une folle avant de la mettre au premier rang des suspects.
Olga Tokarczuk ne se contente pas de construire une intrigue et de semer les indices qui aideront le lecteur à résoudre l énigme criminelle, dans un style qui rappelle les meilleurs récits d’Agatha Christie. Elle confirme aussi que le polar est un instrument hors pair de critique sociale. « La solidarité avec les animaux, le maillon le plus faible et le plus maltraité dans la chaîne du pouvoir, est un symbole de notre opposition au modèle patriarcal », dit-elle en interview. Un polar écologiste et métaphysique !

Merci Steven de m’avoir suggéré cette lecture, j’ai hâte de m’y plonger 🙂


Parce que je suis toujours intéressée par de nouvelles suggestions, je vous propose de me conseiller de nouveaux titres dès maintenant, histoire d’étoffer un peu ma liste.

Quelques règles pour nous faciliter les choses et parce qu’il faut bien poser un cadre:

  • seuls les romans adultes sont acceptés, des one shot ou des tomes pouvant se lire indépendamment (j’ai déjà trop de séries en cours ^^)
  • si vous fréquentez ce blog, vous savez que je ne lis pas de romances, inutile de m’en suggérer si c’est le sujet principal du livre. Tous les autres genres sont acceptés.
  • je ne lirai pas non plus de livres auto-édités: impossibles à trouver en bibliothèque ou en librairie d’occasion (+ j’ai eu de mauvaises expériences avec des livres bourrés de fautes).
  • j’aimerais découvrir des titres plutôt récents: années 2020 de préférence, ou juste avant.
  • une seule proposition par personne, le livre dont vous pensez que je vais l’aimer, même s’il ne vous a pas entièrement convaincu-e: parfois un élément détesté/adoré par quelqu’un-e me fera l’effet inverse ^^

Je prendrai en note toutes les suggestions, mais je me réserve le droit de ne pas ajouter un titre à ma liste s’il ne correspond pas à ces règles ou si je sens que ce n’est pas une lecture pour moi/pour mon état d’esprit du moment.

Le but n’est évidemment pas de vous mettre la pression pour me trouver absolument le titre idéal, ni de me sentir obligée de lire un livre. C’est vraiment l’échange et le partage qui m’intéressent et me motivent et j’espère très sincèrement que c’est aussi ce qui vous donnera envie de participer 🙂

Alors, c’est parti, faites-moi vos suggestions de lectures. J’ai hâte de voir ce que vous allez me proposer 🙂

Et n’hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce défi personnel et à me suggérer des améliorations 😉

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Emprunts bibliothèque

Il me restait quelques jours pour rapporter mes précédents emprunts, mais je les avais déjà tous terminés et j’ai décidé de profiter d’une obligation à honorer dans le même quartier pour m’arrêter à la bibliothèque 🙂

Je commence à mieux maîtriser le système de réservations et les horaires d’ouverture, du coup pas de couacs cette fois-ci, j’ai même pensé à vérifier ma liste suffisamment tôt pour la modifier, l’un des livres que je voulais lire n’étant pas encore rentré. Je suis assez contente de ma sélection et j’ai hâte de lire tout ça!

J’ai enfin pu emprunter un livre conseillé par… Steven, ça faisait un moment que j’attendais mon tour, il semble avoir beaucoup de succès:

Sur les Ossements des Morts (Porowadz swoj ptug przez kosci umartych). D’Olga Tokarczuk. Editions Libretto. 288 pages. 2010 pour la vo. 2020 pour cette réédition.

Résumé: Après le grand succès des Pérégrins, Olga Tokarczuk nous offre un roman superbe et engagé où le règne animal laisse libre cours à sa colère. Voici l’histoire de Janina Doucheyko, une ingénieure en retraite qui enseigne l’anglais dans une petite école et s’occupe des « maisons forestières » de sa commune. Elle se passionne pour l’oeuvre de William Blake, le poète et mystique anglais du XVIIIe siècle, dont elle essaie d’appliquer les idées à la réalité contemporaine. Aussi, lorsqu’une série de meurtres étranges va frapper son village et les environs, dans la vallée de Klodzko, au coeur des Sudètes, y verra-t-elle le juste châtiment d’une population méchante et insatiable. La police enquête. Règlement de comptes entre demi-maffieux ? Toutes les victimes appartiennent à l’élite régionale, et toutes avaient pour la chasse une passion dévorante. Bientôt, les traces retrouvées sur les lieux des crimes laisseront penser que les meurtriers pourraient être… des animaux ! Quand Janina Doucheyko s’efforce d exposer sa théorie (dans laquelle entrent le cours des astres, les vieilles légendes et son amour inconditionnel de la nature), on la prend pour une folle avant de la mettre au premier rang des suspects.
Olga Tokarczuk ne se contente pas de construire une intrigue et de semer les indices qui aideront le lecteur à résoudre l énigme criminelle, dans un style qui rappelle les meilleurs récits d’Agatha Christie. Elle confirme aussi que le polar est un instrument hors pair de critique sociale. « La solidarité avec les animaux, le maillon le plus faible et le plus maltraité dans la chaîne du pouvoir, est un symbole de notre opposition au modèle patriarcal », dit-elle en interview. Un polar écologiste et métaphysique !

Un titre que j’ai hâte de découvrir, non seulement parce qu’il m’a été chaudement recommandé par Steven et que le résumé est intéressant, mais aussi parce que ce sera l’occasion de découvrir un peu la littérature polonaise 🙂


Je prends un peu d’avance sur #Marsauféminin avec:

Restons vivantes: Femmes, écologie et lutte pour la survie (Staying alive : women, ecology and development). De Vandana Shiva. Editions Rue de l’échiquier. 224 pages. 1988 pour la vo. 2021 pour cette édition.

Résumé: Partant d’une réflexion sur les sujets du développement, de l’écologie et du genre, Vandana Shiva met en lumière les liens qui existent entre le colonialisme, la dégradation de la nature et l’oppression des femmes dans la société contemporaine.
Dans les régions pauvres du Sud, les femmes, parce qu’elles jouent un rôle de premier plan dans la production de nourriture, sont les principales garantes de la sécurité alimentaire. Les pratiques monopolistiques et les expropriations conséquentes des programmes de développement, en privant les femmes de leur droit d’accès à la terre et aux ressources naturelles, ont non seulement entraîné l’aggravation des processus coloniaux de dégradation écologique mais ont également contribué à la destruction des économies de subsistance traditionnelles des populations locales
Ainsi, Vandana Shiva montre que le modèle occidental d’essor technologique et économique, présenté comme un futur souhaitable pour le monde entier, est en réalité un « maldéveloppement », fondé sur l’asservissement et l’exploitation des femmes et de la nature, qui conduit l’humanité sur la voie de l’autodestruction. Face à un tel système à la fois patriarcal et néo- colonial, la seule issue possible de survie et de libération, pour la nature comme pour les êtres humains, est celle de l’écologie, de l’harmonie, de la soutenabilité et de la diversité.
En s’inspirant des luttes paysannes en Inde et dans le tiers-monde, Vandana Shiva explore le rôle unique des femmes pour créer des alternatives aux paradigmes dominants de la science, de la technologie et du développement, et sauvegarder les ressources vitales de la nature.

J’ai été assez surprise de voir qu’il a fallu si longtemps pour qu’une traduction française voie le jour… Quoi qu’il en soit, j’avais déjà mentionné ce titre lors de l’édition 2023 du challenge et je suis bien contente d’avoir l’occasion de le lire, même si on n’est pas encore en mars. Je l’ai déjà commencé et je vous en dirai donc plus à son sujet très bientôt.


Jujitsuffragettes : Les Amazones de Londres. De Clément Xavier, Lisa Lugrin et Albertine Ralenti. Editions Delcourt. 136 pages. 2020.

Résumé: Edith Garrud est considérée comme la première formatrice d’autodéfense féministe. Face à la violence subie par les manifestantes, elle va former au jujitsu les gardes du corps d’E. Pankhurst, surnommées « Les Amazones » . A coup de clés de bras et de croc-sen- jambes, les suffragettes bousculent les mentalités, bottent les fesses des réactionnaires et démontrent la force du « sexe faible » .

J’avais noté ce titre lors de sa sortie et je suis très curieuse de le lire, parce que je n’avais jamais entendu parler de cet aspect de la lutte pour le droit de vote des femmes avant cette BD.


Elinor Jones, tome 1 : Le Bal d’Hiver. Tome 2: Le Bal de Printemps. Tome 3: Le Bal d’Eté. D’Algésiras et Aurore. Editions Soleil (Blackberry). 3×48 pages. 2010-2012.

Résumé du tome 1: La jeune Elinor doit faire ses preuves dans un monde où aucun faux pas n’est admis !

La maison de couture Tiffany crée des robes pour les ladies les plus fortunées d’Angleterre. Elinor n’en revient pas d’avoir été embauchée : désormais, elle sera sous les ordres de Bianca, la célèbre adolescente surdouée ! Mais Elinor doit s’adapter rapidement. Ici, on fabrique du sur-mesure pour mesdames les baronnes et duchesses ! Et Mrs Tiffany mise toute sa réputation sur d’incroyables bals, pour lesquels les costumes des invités sont réalisés sur mesure.
Un huis clos victorien, où les secrets de chacun se dissimulent parmi soies et taffetas…

J’ai entendu beaucoup de bien de cette trilogie qui, d’après ce qu’on m’a dit, traite de la condition féminine sous couvert d’histoire de franfreluches.


J’ai emprunté aussi 2 adaptations graphiques de classiques de la littérature. J’ai lu la pièce et la novella dont elles sont issues et j’ai hâte de pouvoir faire la comparaison:

Macbeth, roi d’Ecosse, tome 1 : Le Livre des sorcières. De Guillaume Sorel et Thomas Day. Editions Glénat. 54 pages. 2019.

Résumé: Écosse, XIe siècle. De retour dans leur fief après un long combat contre les armées norvégiennes, Macbeth et Banquo, deux valeureux guerriers, rencontrent trois sorcières sous l’orage. Leur prophétie est formelle : le premier deviendra roi, tandis que le second verra ses descendants le devenir. La suite est connue : meurtres, drames et trahisons composeront l’un des plus célèbres textes de Shakespeare.

Avec Macbeth, roi d’Écosse, Guillaume Sorel et Thomas Day proposent une nouvelle lecture de cette œuvre fondatrice. S’ils prennent appui sur la pièce d’origine, les auteurs y intègrent de nouveaux éléments issus de la légende écossaise à la source du personnage et mettent également en avant la très machiavélique Lady Macbeth, dont le rôle réel chez Shakespeare est finalement plus secondaire que ce que la postérité en a retenu. Préparez-vous pour une épopée aussi dramatique que violente, au fil de pages pleines de sang et de fureur, marquées du sceau de la mort inéluctable !
Un album flamboyant et somptueux, dont l’essence se résume par les mots de Macbeth lui-même : « J’ai marché si avant dans le sang que si je cessais maintenant de m’y plonger, retourner en arrière serait aussi ardu que d’aller de l’avant. »

Un peu déçue de constater qu’en fait c’est un tome 1, si j’avais su j’aurais emprunté les 2 en une seule fois (en espérant que la bibliothèque a le tome 2 en rayon).


Le Fantôme de Canterville. D’Elléa Bird. Editions Jungle! 54 pages. 2018.

Résumé: La famille Otis achète un château hanté par un fantôme du nom de sir Simon de Canterville dont les bruits de chaînes terrorisent la région. Mais les rôles s’inversent et ce sont les enfants qui sèment la terreur et tentent de faire fuir le fantôme.

Cette BD était dans la liste de celles que j’espérais pouvoir emprunter pour Halloween, mais je ne devais pas être la seule à avoir eu cette idée car elle n’était pas disponible à ce moment-là ^^ J’aime beaucoup le dessin de la couverture et j’ai hâte de voir si l’intérieur me plaira autant. Et peut-être que je relirai l’histoire originale si je parviens à mettre la main sur mon exemplaire.


J’ai emprunté également un roman historique qui a l’air très intéressant:

La Société royale (The Bloodless Boy). De Robert J. Lloyd. Editions Sonatine. 496 pages. 2014 pour la vo. 2023 pour cette édition.

Résumé: Entre Le Nom de la Rose et Le Parfum, un thriller historique fascinant, inspiré de faits réels.
Londres, 1678. Le corps d’un jeune garçon est retrouvé sur les rives de la Fleet River, entièrement vidé de son sang. À ses côtés, un étrange cryptogramme, qui suscite nombre d’interrogations. Complot religieux ? Politique ? Tueur isolé ? Dépêché sur les lieux, Robert Hooke, éminent scientifique de la Société royale de Londres, doit faire face à une enquête aussi délicate que complexe.

J’avoue que la note moyenne un peu faiblarde sur LivrAddict et la référence au Nom de la Rose et au Parfum (2 titres que j’ai tenté de lire et ai abandonné pour cause de profond ennui) me fait un peu peur. Mais c’est aussi pour ça que j’ai pris un abonnement à la bibliothèque: tenter des lectures dont je ne suis pas sûre qu’elles me plairont.


Pour finir, un album jeunesse pour continuer à découvrir la Corée et sa culture:

Dangun Père Fondateur de la Corée. De Kim Seshil et Choi Sook-hee. Editions Flammarion. 36 pages. 2007.

Résumé: Selon la légende, en 2333 avant Jésus-Christ, un demi-dieu nommé Dangun ( » Le bien-aimé ; le très respecté « ) créa le premier royaume sur terre : Gojoseon, un royaume paisible et puissant situé sur une péninsule qui devint la Corée. Pour les Coréens, la date de 2333 avant Jésus-Christ marque la naissance de leur nation, et cette légende illustre toute la genèse de leur civilisation. Voici l’histoire de Dangun, le roi qui fonda la Corée.

Je connais déjà les grandes lignes de cette légende, mais je ne me rappelle plus où je l’avais lue, ni les détails. J’ai hâte de la redécouvrir grâce à cet album dont les dessins semblent très chouettes.


C’est tout pour cette fois! J’aime bien ce compte rond de 10 emprunts avec une majorité de titres graphiques, je fais vraiment de belles découvertes, le tout sans pression 🙂

Bien sûr je ne vous montre pas tout ça juste histoire de vous montrer. ça m’intéresse de savoir si vous avez lu ces livres et ce que vous en avez pensé, s’ils vous tentent ou pas du tout. Vous savez quoi faire dans les commentaires 😉

Etes-vous abonné-e-s à une bibliothèque? Quels genres de titres aimez-vous emprunter? Des titres à me conseiller?

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Journal de lecture du 22 au 28 janvier

Dans mon précédent journal de lecture, je vous laissais avec 2 livres en cours: un gros catalogue d’exposition et un classique de la littérature japonaise. Le début de ma semaine a été assez chargé et pas très agréable sur le plan personnel, ce qui a joué sur mes capacités de concentration et sur mon rythme de lecture. Je n’ai donc pas lu autant que j’en aurais eu besoin et il n’est pas impossible que mon état de fatigue ait joué sur mon appréciation des livres lus pendant cette semaine. Pour la même raison, mes avis seront brefs, j’espère que vous les trouverez intéressants malgré tout 😉


Lundi-mardi: je termine ma lecture sur une sculptrice incontournable du 20e siècle avec la frustration de constater qu’elle est peu connue du grand public contrairement à ses homologues masculins de l’époque, alors que son oeuvre est innovante et très inspirante.

Germaine Richier. Sous la direction d’Ariane Coulondre. Editions du Centre Pompidou. 295 pages. 2023.

Résumé: Le catalogue de l’exposition consacrée à G. Richier (1902-1959), l’une des figures majeures de la sculpture du XXe siècle, retraçant son parcours artistique. Les oeuvres sont présentées de façon chronologique et thématique. Avec des essais et des cartes blanches qui reconsidèrent son travail tant sculpté que graphique et une anthologie de textes qui redonne la parole à l’artiste.

C’est devenu presque impossible pour moi de me déplacer pour visiter toutes les expositions qui me feraient envie, heureusement il existe les catalogues! Celui-ci a été publié par le Centre Pompidou à l’occasion de l’exposition qui a été consacrée à l’artiste en 2023. Les bribes que j’avais pu apercevoir grâce à la chaîne YouTube (visite rapide de l’expo ICI si vous voulez en découvrir un peu plus) et au compte Insta du musée m’avaient vraiment alléchée et j’avais très hâte d’ouvrir ce livre.

Et quelle belle découverte! Les oeuvres sont originales et chargées de sens, d’une grande variété de styles et de techniques. Une sculptrice vraiment à (re)découvrir!

Concernant l’ouvrage en lui-même, il a les qualités et les défauts de ce genre de catalogues: des textes intéressants et beaucoup d’illustrations qui mettent en valeur les oeuvres, mais certaines remarques renvoient à des images proposées 100 pages plus loin ou à des notes, ce qui rend la lecture un peu fastidieuse parfois.

A lire et à feuilleter pour découvrir une artiste marquante du 20e siècle.


Lundi-jeudi: je mets un temps fou à terminer mon autre lecture en cours:

Le Pavillon d’Or (Kinkakuji). De Mishima Yukio. Editions Folio. 375 pages. 1957 pour la vo. 1975 pour cette édition.

Résumé: Que la Beauté puisse exister et le jeune moine s’en trouverait irrémédiablement exclu. Mais la soudaine et commune fragilité qui l’unit au Pavillon d’Or, alors que retentit au loin le bruit des bombes, scelle son destin au temple sacré. La quête de cette ultime communion, en commettant l’irréparable, constitue sa secrète destinée. Bègue et sans beauté, il est en apparence réservé et taciturne ; le mal et la laideur sont les hôtes de son âme. Le pendant de sa souffrance physique est un ego démesuré et tyrannique qui le pousse à croire à sa mission tragique et exemplaire : atteindre le « coeur même du mal » et anéantir le sacré d’entre les sacrés par un acte de « pure abolition ».

L’incendie du Pavillon d’Or en juillet 1950 anéantissait un trésor national. En explorant les méandres psychologiques du jeune Mizoguchi, Yukio Mishima établit le mobile d’un crime qui ébranla le Japon. En arrière-plan, l’auteur livre sa vision philosophique du Beau absolu.

J’avoue que j’ai fini par lire certains passages un peu en diagonale tellement j’avais l’impression que je n’arriverais jamais au bout de ma lecture…

C’est très loin d’être un mauvais livre: c’est extrêmement bien écrit, la plume est vraiment belle; il y a de très belles descriptions du Japon de la fin de la guerre et de l’après-guerre et la psychologie des personnages est très fouillée.

Malgré tout, je n’ai pas vraiment aimé ce livre. Le fait que tous les personnages soient désagréables à suivre, en particulier le « héros », n’a pas aidé, mais j’ai surtout trouvé l’ambiance malaisante (c’était voulu, mais bon…) et l’histoire beaucoup trop longue. Je ne sais pas si c’était une question de timing ou si ce livre n’était simplement pas fait pour moi, mais je penche pour la seconde option.


Mercredi: je lis une BD pour souffler un peu au milieu de ma lecture du Pavillon d’Or.

Le Jardin de Minuit. D’Edith, d’après le roman de Philippa Pearce. Editions Soleil (Noctambule). 100 pages. 2015.

Résumé: Été. Angleterre, XXe siècle. Tom Long est contraint de passer ses vacances chez son oncle et sa tante, car son frère a la rougeole.
Ils habitent un appartement, situé dans un immeuble sur cour. L’ennui s’installe…
Quand soudain, une nuit, un événement étrange se produit : l’horloge du hall sonne treize coups !
La cour a laissé place à un immense jardin…
Tom s’y risque, il y devient invisible sauf aux yeux d’une petite fille de son âge, Hatty, vêtue d’une tenue du siècle dernier.
Elle semble vivre dans un temps qui n’obéit pas aux lois chronologiques…
Quel mystère se dissimule derrière ce bouleversement temporel ?…

Je connaissais déjà l’histoire pour avoir lu le roman dont elle est adaptée, même si je n’en avais quasi aucun souvenir, mais même si ça n’avait pas été le cas, l’intrigue est assez prévisible.

C’est une belle histoire, bien racontée, avec de chouettes dessins qui correspondent bien aux thèmes abordés et à l’aspect onirique de l’intrigue. Le travail pour différencier le réel des aventures de Tom dans le jardin est réussi, ça fonctionne bien.

Très bonne lecture, je recommande, mais ça reste une adaptation d’un classique de la littérature jeunesse pas forcément très palpitant ou original.


Jeudi: je lis la dernière BD empruntée à la bibliothèque:

Mickey à travers les Siècles. De Petrossi et Dab’s. Editions Glénat. 56 pages. 2018.

Résumé: Un fabuleux voyage dans les secrets du temps
Parti dénicher le scoop du siècle pour son dernier reportage, Mickey découvre un laboratoire où deux frères savants fous prétendent avoir inventé une machine à explorer le temps ! Il n’en faut pas plus pour attiser la curiosité légendaire de notre souris reporter qui décide de tenter elle-même l’expérience. Mais suite à un accident, Mickey se cogne la figure et dérègle la machine. Le voilà propulsé dans le passé à une époque inconnue ! (…)
Découvrez Mickey à travers les siècles revisité par la plume acérée de Dab’s et le trait rond et moderne de Petrossi. Mêlant aventure, humour et histoire, les auteurs dynamitent le grand classique de Disney par un rythme endiablé !

En bonne amatrice de voyages dans le temps, ce tome était un de ceux qui me faisait le plus envie dans cette collection. Malheureusement, il n’a pas été à la hauteur de mes espérances.

Ce n’est pas une mauvaise BD, c’est une histoire typique des aventures de Mickey, avec quelques running gags efficaces, mais en fait le résumé raconte toute l’intrigue (raison pour laquelle je l’ai en partie tronqué), il n’y a rien de plus. Et tout va très vite, on n’a pas le temps d’explorer un peu les époques visitées.

Pour finir, je n’ai pas accroché au dessin et j’ai trouvé les couleurs aussi ternes que mon humeur du moment, ce qui n’a pas aidé à me faire apprécier ma lecture.


Jeudi-vendredi: je commence et abandonne dans la foulée un 1er tome de fantasy qui me faisait super envie et qui est très bien noté sur LivrAddict (ce qui fait que j’ai été très surprise, dans le mauvais sens du terme).

Renégat tome 1: Le Chevalier Rouge (Traitor Son Cycle, book 1: The red knight). De Miles Cameron. Editions Bragelonne (10e anniversaire). 2012 pour la vo. 2022 pour cette réédition.

Résumé: Pour diriger une bande de mercenaires sans foi ni loi, mieux vaut réunir les atouts de la naissance, d’une adresse certaine à l’épée et d’une chance diabolique.

Le chevalier rouge a les trois, la jeunesse en plus, et il sait déjà en tirer profit. De retour en Alba après une campagne militaire lointaine, ses mercenaires sont recrutés pour défendre un couvent fortifié ayant fait l’objet de raids sanguinaires. Mais comme le Chevalier et ses hommes vont le découvrir sans tarder, ce contrat implique des pièges insoupçonnés, les entraînant de batailles en traquenards à l’orée d’une véritable guerre… dans laquelle le Chevalier lui-même a bien plus à perdre que prévu. Car celui qui envoie les créatures du Monde Sauvage décimer les humains pourrait bien connaître son secret le plus sombre…

J’ai lu environ 70 pages avant d’abandonner. L’univers très riche n’a pas réussi à me faire dépasser le sexisme et le male gaze qui planent sur le début de l’intrigue.

Le personnage présenté comme le héros est un agresseur sexuel (« baiser » forcé et attouchements) qui pense que sa victime n’attendait que ça et a apprécié son agression. Rédhibitoire. La reine qu’on rencontre quelques pages plus tard est un fantasme sur pattes qui explique à d’autres femmes que le « don de leur corps » à un homme doit être une récompense et pas un acte de désir ou d’amour. Rédhibitoire. Je ne suis pas allée plus loin et je ne prendrai pas la peine de redonner une chance à cet auteur à l’avenir.


Ma lecture en cours à la fin du week-end: un SP reçu grâce à la dernière Masse critique Babelio:

La Vie tumultueuse de Mary W. (Love and Fury). De Samantha Silva. Editions 10/18. 384 pages. 2021 pour la vo. 2023 pour cette édition.

Résumé: Août 1797. Mary Wollstonecraft donne naissance à sa deuxième fille. Malgré la sérénité de la jeune mère, sa sage-femme est inquiète. Elle se surprend à s’attacher à cette personnalité hors du commun et, quand l’état de Mary se dégrade, elle lui conseille de se raconter à son enfant.

Mary se lance alors dans un récit aussi ardent que vivant – l’histoire d’une vraie combattante, d’une aventurière et d’une amante. L’histoire de Mary Wollstonecraft, pionnière du féminisme et mère de Mary Shelley, l’auteure de Frankenstein. Une femme méconnue, à mettre en lumière de toute urgence…

« Le chagrin, ma douce enfant, te mettra à genoux, encore et encore, mais la beauté et l’amour aussi. Suffisamment pour te permettre de te relever, d’essayer encore, de vivre comme chaque être vivant le voudrait : libre. »

On en reparle très bientôt 😉


C’est tout pour l’avant-dernière semaine de janvier. Elle paraît remplie à la lecture de ce billet, mais ce n’est qu’une impression: j’ai lu seulement entre 50 et 100 pages par jour (ça peut sembler beaucoup à certain-e-s, mais c’est 100 de moins que mon rythme habituel), en comptant les BD et le catalogue d’expo qui n’avaient pas beaucoup de texte. Je n’arrivais juste pas à lire et Le Pavillon d’Or et Le Chevalier Rouge n’ont pas aidé à dépasser ma fatigue et mon manque de concentration…

(Je précise que je ne me fixe pas d’objectifs de nombres de pages lues par jour, c’est plutôt la sensation de ne pas avoir lu assez qui nuit à mon équilibre.)

Bref, une petite semaine, sauvée par la découverte de l’oeuvre de Germaine Richier et, dans une moindre mesure, par Le Jardin de Minuit.

Comme d’habitude, si vous avez lu ou comptez lire un des livres présentés dans ce billet, si un des sujets abordés vous inspire des réflexions ou si vous voulez juste papoter, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉

Et pour vous, c’était comment ces dernières semaines? Vous avez fait de bonnes lectures? Des titres à me conseiller? 😉

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Janvier 2024

Février est déjà là, c’est le moment de vous proposer un petit tour d’horizon de janvier 🙂 ç’a été un mois un peu en dents de scie, tant sur le plan personnel que du point de vue livresque. Beaucoup de fatigue accumulée, de l’inquiétude pour un de mes proches et dans l’ensemble des hauts et des bas dans mon quotidien. Mes lectures et autres activités s’en sont ressenties et je n’ai pas lu/vu beaucoup, en particulier sur la fin du mois.

Mes lectures

J’ai débuté l’année avec une de mes autrices favorites, j’ai pris plaisir à relire le début d’une de mes séries fantasy préférées, et, surtout, j’ai fait une très belle lecture:

Si vous ne devez lire qu’un seul livre parmi tous ceux que je vous ai présentés en janvier, lisez La Baleine tatouée, c’est une pépite 🙂

J’ai lu aussi pas mal de BD, un bel album jeunesse et un gros catalogue d’exposition. De quoi en prendre plein les mirettes.

En janvier, j’ai également abandonné 3 livres: Mexican Gothic de Silvia Moreno-Garcia; Les Enfants de la Violence de Doris Lessing et Le Chevalier Rouge de Miles Cameron. J’étais vraiment déçue de ne pas apprécier ces livres, mais je n’avais pas non plus la patience et l’énergie de me consacrer à des lectures qui ne me plaisaient pas.

Du nouveau dans ma PAL

Comme janvier est le mois de mon anniversaire, je me suis fait plaisir grâce à mes proches 🙂 Je vous ai déjà montré mes dernières acquisitions ICI, donc je ne vous les montre pas à nouveau, mais je me suis aperçue que j’avais oublié d’inclure dans mon billet le livre reçu grâce à la dernière Masse critique Babelio, que je viens de terminer:

La Vie tumultueuse de Mary W. (Love and Fury). De Samantha Silva. Editions 10/18. 384 pages. 2021 pour la vo. 2023 pour cette édition.

Résumé: Août 1797. Mary Wollstonecraft donne naissance à sa deuxième fille. Malgré la sérénité de la jeune mère, sa sage-femme est inquiète. Elle se surprend à s’attacher à cette personnalité hors du commun et, quand l’état de Mary se dégrade, elle lui conseille de se raconter à son enfant.

Mary se lance alors dans un récit aussi ardent que vivant – l’histoire d’une vraie combattante, d’une aventurière et d’une amante. L’histoire de Mary Wollstonecraft, pionnière du féminisme et mère de Mary Shelley, l’auteure de Frankenstein. Une femme méconnue, à mettre en lumière de toute urgence…

« Le chagrin, ma douce enfant, te mettra à genoux, encore et encore, mais la beauté et l’amour aussi. Suffisamment pour te permettre de te relever, d’essayer encore, de vivre comme chaque être vivant le voudrait : libre. »

Et le SP que j’attendais depuis décembre a fini par arriver juste après que j’aie posté mon billet sur mes dernières acquisitions (j’avoue que je n’y croyais plus):

Le Roi Singe, tome 1 : Pagaille au palais céleste. De Chaiko. Editions Paquet. 76 pages. 2019.

Résumé: Le Roi Singe est un personnage très populaire en Chine et au Japon. Ce singe, héros doué de parole et de conscience, est connu pour sa force, sa rapidité et ses pouvoirs magiques extraordinaires, mais également pour son naturel espiègle et son passé d’irrépressible trouble-fête. Cette légende ancienne a été rendue célèbre par un livre écrit au XVIe siècle par Wu Cheng’en dont le titre est traduit en français de différentes manières : Le Roi des singes, La Pérégrination vers l’Ouest, Le Singe pèlerin ou encore Le Voyage en Occident.

Je suis un peu déçue, il est arrivé abîmé… J’espère que le contenu sera à la hauteur de mes espérances et de l’attente.

Mes visionnages

J’ai abandonné les séries commencées en décembre: je n’avais plus assez de souvenirs de ce que j’avais vu et je n’avais pas assez apprécié les personnages pour faire un effort. J’ai testé plusieurs séries, mais je n’ai rien poursuivi pour l’instant et je vais certainement laisser tomber la plupart. Je compte poursuivre au moins Vigilante, un kdrama qui a tout pour me plaire:

Le 1er épisode m’a beaucoup plu, même si j’ai un gros bémol sur le personnage de la journaliste, que je trouve particulièrement antipathique dans le genre vautour.

Attention c’est assez violent, si vous êtes sensible, passez votre chemin 😉

Sinon je me suis contentée de rattraper le retard que j’avais dans les vidéos YouTube des chaînes auxquelles je suis abonnée et j’ai revu quelques épisodes épars de séries plus anciennes comme Castle et Dr House en fond pendant que je faisais autre chose.

Et le reste

Pas de nouveautés musicales à ajouter à ma playlist ces dernières semaines, mais comme je n’ai pas eu le temps de vraiment aller voir les sorties, j’espère me rattraper en février. En attendant, je me suis fait plaisir avec ce qui est déjà dans mes favoris 🙂 En voici 2 petits extraits:

Du assez ancien (ce mv me fait toujours mourir de rire ^^):

Et du plus récent:


J’ai passé pas mal de temps à préparer des pages de mon carnet de lecture pour 2024 et j’y ai pris beaucoup de plaisir 🙂 J’ai essayé de faire simple et de laisser de l’espace, puisque ce sont des pages destinées à être remplies au cours de l’année. En voici quelques-unes:

Désolée pour la qualité des photos, ça rend bien sur l’écran de mon appareil, mais une fois dans le billet c’est sombre et un peu flou…


J’ai aussi ressorti de mes tiroirs un vieil ouvrage au point de croix que ma tante m’avait demandé de lui faire il y a des années et que je n’avais jamais pris le temps de terminer (oups…). Je me suis vite rappelé pourquoi je l’avais mis de côté: la qualité très médiocre du kit avec une toile qui s’effiloche, du fil qui se dédouble et un diagramme difficilement lisible…

Je ne pense pas que ça intéresse beaucoup de personnes ici, mais si vous voulez voir le résultat final, dites-le moi et je ferai une photo quand j’aurai terminé.


C’est tout pour janvier. ça a été un peu les montagnes russes à tous les niveaux, mais j’ai quand même pu faire de bonnes, voire excellentes lectures et ça suffit à en faire un mois qui penche du côté positif au moins du côté livresque 🙂

Et pour vous, c’était comment? 🙂

Si vous avez lu ou vu certains des titres présentés ici, ça m’intéresse, vous savez quoi faire dans les commentaires! Et si vous avez des suggestions de lectures, de séries, de films ou de chansons à me faire, ça m’intéresse aussi, n’hésitez pas 😉

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Du nouveau dans ma PAL

Janvier est le mois de mon anniversaire, mes proches ont donc voulu me gâter et m’ont donné un peu d’argent pour me faire plaisir 🙂 Il me restait aussi un bon d’achat pour une librairie en ligne qui n’était valable que jusqu’en 2033 et qu’il était donc très urgent d’utiliser ^^

Voici ce que j’ai choisi, un peu en vrac:

Solo Leveling, tome 12. De So-Ryeong Gi et Sung-Rak Jang. Editions Delcourt KBooks. 240 pages. 2023.

Résumé de la série: Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

Je n’ai lu que jusqu’au tome 3 pour l’instant, mais je continue d’acheter les tomes pour pouvoir tout lire à la suite quand l’ensemble des tomes seront parus. Entre les dates de sorties qui sont régulièrement repoussées et la maison d’édition qui ne répond pas aux questions sur combien de tomes comptera en tout la série, je suis assez frustrée de ne pas pouvoir m’y mettre… Si j’avais su à quel point ce serait long, je n’aurais sans doute jamais commencé cette série… Croisez les doigts avec moi pour qu’on arrive bientôt à la fin…


La Glace & la Nuit, tome 1 : Nigredo. De Léa Silhol. Editions Nitchevo Factory. 364 pages. 2007 (2020 pour cette belle réédition).

Résumé: Le vent a soufflé sur le Royaume… En Hiver, la Reine des Neiges déchiffre la Trame du Temps et voit venir les jours derniers, la fin de tous les Chants. Elle confie à l’un des membres les plus inattendus de la Cour Froide une mission capitale, porteuse de tous ces espoirs : retrouver Angharad, Dame de la Sève et du Givre, qui a quitté les Dix-Neuf Royaumes depuis deux cents années mortelles. La retrouver, la ramener, telle est la mission de Kelis, le barde incertain qui connaît si peu le monde. Un acte désespéré, dont tout dépend. Et Kelis, fou blanc, s’avance sur l’échiquier de sa souveraine, sans se douter qu’il va entraîner, à chacun de ses pas, le plus grand changement qu’ait connu la Féerie. S’avance, tandis que le temps coule comme de l’eau… À travers les pièges des fiefs d’Ombre. Les envoûtements de Nicnevin. Les chasses unseelie et les jeux de Lumière. Les plans des Monarque des Trois Clartés. Les alliances avec les dieux étranger. Les épées élevées des Nishven et l’art antique des Filidh. Les routes à créer et les héritages à accepter. Sur les pas d’Angharad et Finstern jusque dans leur volontaire exil. Vers la fracture des Cours, la guerre contre la Mortalité, et vers la promesse la plus périlleuse des Cours. Vers l’espoir de Seuil. C’est dans la conquête des passage et des clefs, et sous l’égide des anciens Trésors des Tuatha de Danann, que commence à se tisser le deuxième chant majeur du monde de Vertigen.

Je continue d’acquérir petit à petit tous les livres de cette autrice, en particulier les plus anciens, pour pouvoir lire le tout à peu près dans l’ordre de publication. Je commence à avoir une jolie collection et j’ai hâte de poursuivre ma découverte des univers de Léa Silhol 🙂


Les 2 premières enquêtes de Lizzie Martin. D’Ann Granger. Editions 10/18 (Grands détectives). 688 pages. 2018 pour cette édition.

Résumé: Venez rencontrer Lizzie Martin, dame de compagnie progressiste dans le Londres des années 1860, qui a déjà conquis près de un millions de lecteurs dans le monde, dans ses deux premières enquêtes.

Contient les 2 premiers tomes de la série:

Tome 1: Un Intérêt particulier pour les morts (A Rare Interest in Corpses), 2006:Nous sommes en 1864 et Lizzie Martin accepte un poste de dame de compagnie à Londres auprès d’une riche veuve qui est aussi une propriétaire de taudis. Lizzie est intriguée d’apprendre que la précédente dame de compagnie a disparu, apparemment après s’être enfuie avec un inconnu. Mais quand le corps de la jeune fille est retrouvée dans les décombres de l’un des bidonvilles démolis récemment autour de la nouvelle gare de St Pancras, Lizzie commence à se demander ce qui s’est passé. Elle renoue avec un ami d’enfance, devenu l’inspecteur Benjamin Ross, et commence à enquêter avec son aide, au péril de sa vie, pour découvrir la vérité sur la mort de la jeune fille dont le sort semble étroitement lié au sien.

Tome 2: La curiosité est un péché mortel (A Mortal Curiosity), 2007: Lizzie Martin a été envoyée à New Forest pour soutenir une jeune femme dont le bébé a connu une mort tragique. Mais les choses prennent une tournure encore plus sombre lorsqu’un chasseur de rats est retrouvé assassiné dans le jardin, la jeune femme éplorée et couverte de sang à ses côtés. Ne sachant pas vers qui se tourner, Lizzie appelle son ami l’inspecteur Ben Ross de Scotland Yard pour résoudre ce crime horrible.

Je ne suis absolument pas fan de cette édition: je trouvais la couverture des tomes uniques bien plus sympas + je trouve idiot que les titres ne figurent pas sur la couverture. Mais je n’ai jamais réussi à trouver ces tomes d’occasion à un prix raisonnable et j’avais vraiment envie de découvrir cette série, alors je me suis dit que cette version me permettrait au moins de voir si ça pouvait me plaire. On verra ensuite si ça vaut la peine que je cherche assidûment l’autre édition.


Avis de décès (Si wang tong zhi dan: an hei zhe). De Zhou Haohui. Editions Sonatine. 352 pages. 2014 pour la vo. 2019 pour cette édition.

Résumé: 18 avril 1984. Une série de meurtres inexpliqués dans la ville de Chengdu, incite la police à mettre sur pied une unité spéciale, la 4/18. Parmi ses membres, Zheng Haoming, un flic d’élite et Pei Tao, major de l’académie de police. Échouant à trouver le coupable, l’unité est dissoute.
Vingt-deux ans plus tard, Zheng Haoming est toujours obsédé par cette affaire. Mais au moment où il pense enfin tenir un indice majeur, il est assassiné. L’Unité 4/18 renaît alors de ses cendres. C’est le début d’un jeu du chat et de la souris avec un tueur aussi intelligent qu’insaisissable.

J’ai découvert après coup que c’était un tome 1, alors j’espère qu’il peut se lire comme un tome unique, parce que je ne comptais pas me lancer dans une autre série policière chinoise (j’ai encore en cours celle des Enquêtes de l’Inspecteur Chen). Si vous l’avez lu, pouvez-vous me confirmer que je peux lire celui-ci indépendamment? Merci d’avance 😉


Moi, d’un Japon ambigu (Aimai na Nihon no watashi). De Kenzaburô Ôé. Editions Gallimard. 96 pages. 1995 pour la vo. 2001 pour cette édition.

Résumé: Le présent ouvrage rassemble quatre textes du grand romancier japonais, lauréat du prix Nobel en 1994 : outre le discours prononce à l’occasion de la remise du prix, il s’agit de trois conférences sur la culture japonaise, la littérature contemporaine et le problème politique de la prise de position des écrivains japonais depuis la Seconde Guerre mondiale.
Qu’il retrace sa propre carrière d’écrivain en remontant jusqu’à son enfance  » au milieu de la forêt « , loin de Tokyo, qu’il revienne sur l’histoire récente du Japon en évoquant à la fois l’importance de la philosophie zen et l’attirance du modèle occidental, ou qu’il parle de l’ambiguïté politique du Japon, entre son passé militariste et Hiroshima, Ôé le fait toujours avec une honnêteté intellectuelle et une intelligence rares. De larges développements sont également consacrés aux auteurs qui l’ont influencé tout au long de sa vie.
L’ensemble permettra au lecteur français de comprendre la place qu’occupe Ôé dans le paysage actuel de la littérature et de la société japonaises, et de mieux appréhender l’originalité de son œuvre et de son style.

Je ne suis pas sûre de pouvoir lire ce livre sans avoir déjà lu l’auteur, mais je vais essayer et on verra ce que ça donne. N’hésitez pas à me dire si vous pensez que je dois lire autre chose d’abord et quels titres vous semblent essentiels pour comprendre le propos de celui-ci 😉


Notre histoire : Pingru et Meitang (Pingru Meitang : wolia de gushi). De Rao Pingru. Editions Seuil. 360 pages. 2013 pour la vo. 2017 pour cette édition.

Résumé: En 2008, à la mort de sa femme Meitang, Rao Pingru entreprend de conjurer le deuil par l’encre et l’aquarelle en retraçant, in memoriam et en dessin, le destin de sa famille. Dans son appartement shanghaïen, le vieil homme se souvient du sel des jours qu’il a partagés avec Meitang et de leur vie rythmée par les battements d’une Chine en ébullition.

De sa petite enfance à son mariage avec celle qui porte aux lèvres « une touche d’écarlate », de son engagement militaire lors de la guerre contre le Japon à son internement dans un camp de rééducation où il resta vingt ans, de l’établissement de sa famille à Shanghai à la maladie de son épouse, Rao Pingru restitue dans cette histoire les jours de fête comme les jours difficiles et livre une œuvre qui ne ressemble à aucune autre, une vie dessinée à l’échelle de la Chine.

J’avais entendu parler de ce livre au détour d’une vidéo BookTube et il avait attiré mon attention par son format: le récit est entièrement illustré. J’ai vraiment très hâte de le découvrir: je l’ai feuilleté un peu et ça me semble vraiment magnifique visuellement 🙂


Une ville à coeur ouvert (Dom z witrażem). De Zanna Sloniowska. Editions Delcourt. 238 pages. 2015 pour la vo. 2018 pour cette édition.

Résumé: Durant l’été 1988, Marianna, sublime soprano de l’Opéra de Lviv, est emportée par une balle, lors d’une manifestation de patriotes ukrainiens contre le pouvoir soviétique. Sa fille. encore enfant à l’époque, nous raconte l’histoire de leur famille – à travers quatre générations de femmes qui vivent sous le même toit. Elles sont comme des poupées russes embrochées sur la même flèche du temps. A l’image de leur ville à l’identité mouvante, les femmes de la famille connaissent des existences contrariées par les renversements politiques, mais aussi par leur propre incapacité à exprimer leurs sentiments.

Honnêtement, ce qui m’a attirée en premier dans ce livre, c’est cette couverture que je trouve magnifique 🙂 Puis j’ai lu le résumé, qui m’a donné aussi très envie. Et pour finir, j’ai découvert que l’autrice était ukrainienne d’expression polonaise, ça a achevé de me convaincre de découvrir ce livre 🙂


Un manga pour finir. Je n’avais pas prévu de commencer une autre série, d’autant que celle-ci semble toujours en cours en français (mais terminée en vo en 11 tomes), mais je voulais me faire une idée du tome 1 pour voir si ça pouvait me plaire: j’ai envie de découvrir un peu plus de mangas et le pitch de celui-ci semble intéressant.

Echoes, tome 01 (Yume de Mita Ano Ko no Tame ni, book 1). De Kei Sanbe. Editions Ki-oon. 224 pages. 2017 pour la vo. 2019 pour cette édition.

Résumé: Senri est l’unique rescapé d’un massacre qui a emporté toute sa famille. À cinq ans, il a été retrouvé seul au milieu des cadavres de ses deux parents assassinés. Kazuto, son jumeau, a quant à lui été kidnappé puis tué. Depuis, le meurtrier reste introuvable… 13 ans plus tard, la colère de Senri ne s’est toujours pas apaisée. Et pour cause : Kazuto et lui étaient plus que des frères. Douleur, peur… les émotions de l’un étaient ressenties par l’autre, parfois accompagnées de visions pendant les pics d’angoisse. Senri a donc vécu le calvaire de son jumeau comme si c’était le sien. Son seul indice pour retrouver l’assassin, des cicatrices sur le bras du coupable, entraperçues à travers les yeux de Kazuto… Alors le jour où il voit par miracle à la télé un homme avec les mêmes stigmates, son sang ne fait qu’un tour : il tient sa vengeance !


Il y avait plein d’autres titres qui me tentaient dans la boutique en ligne où j’ai commandé les livres d’occasion, mais je pense avoir été à peu près raisonnable ^^

Bien sûr je ne vous montre pas tout ça juste histoire de vous montrer. Si vous avez lu ou comptez lire un de ces livres, votre avis m’intéresse, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉

Et vous, du nouveau dans votre PAL? 🙂

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Journal de lecture du 15 au 21 janvier

Avec un peu de retard, voici mon journal de lecture de la 3e semaine de janvier. Normalement avec ce billet je serai à jour et les suivants seront plus en phase avec mes lectures du moment!


Lundi: je termine le tome 2 de ma relecture:

L’Arcane des Epées tome 2: Le Roi de l’Orage (Memory, sorrow and thorn, book 1 : The dragonbone chair). De Tad Williams. Editions Pocket Fantasy. 462 pages. 1995 pour la vo. 1997 pour cette édition.

Résumé du tome 1: Simon, quatorze ans, n’a jamais quitté le château du Hayholt où il a grandi dans les jupes des chambrières. Il n’a jamais connu son père et sa mère. Un jour, il deviendra mage, pourvu que le destin lui soit favorable. Un mystère plane sur le grand château. Le roi Jean, tueur du dragon Shurakai et souverain de toutes les nations humaines, est à l’agonie. Bientôt son fils aîné, le prince Elias, ira siéger sur le Trône du Dragon. Et des complots se trament dans l’ombre. La mort du roi Jean est très attendue. Elle pourrait libérer un terrible maléfice… Une société plus ou moins secrète, la Ligue du Parchemin, voit venir le danger. De grands desseins sont en jeu. Pour que survive le monde, Simon devra résoudre un jour l’énigme légendaire des Epées du Pouvoir. Mais on ne l’a pas prévenu.

S’agissant d’un tome 2, je n’entrerai pas dans les détails, mais ça a été une très bonne relecture 🙂

Au vu du découpage, ce tome démarre directement dans l’action et on reste presque entièrement dedans jusqu’à la fin, avec quelques pauses qui permettent de souffler. Mais les ennuis et les aventures ne sont jamais loin. Que dire de plus? ça reste palpitant et intéressant jusqu’à la fin du tome et je ne me suis pas ennuyée un seul instant!

Le seul bémol que j’aurais à apporter, c’est que les rôles féminins manquent d’envergure. Dans mon souvenir, ça s’améliore un peu par la suite, mais on est clairement dans un récit au masculin. C’est dommage, mais vu l’époque de publication, ce n’est hélas pas très surprenant.

J’aurais volontiers enchaîné directement sur le tome 3, mais j’ai d’autres livres qui attendent leur tour et je ne voudrais pas risquer de me lasser de la série, donc je fais une pause pour quelques jours.


Mardi-mercredi: j’ai commencé un autre roman, mais je ne suis pas du tout dedans et j’ai peu de temps à consacrer à la lecture, donc je me penche sur des BD:

Les Artilleuses. Tome 1: Le Vol de la Sigillaire. 48 pages. Tome 2: Le Portrait de l’Antiquaire. 48 pages. Tome 3: Le Secret de l’Elfe. 56 pages. De Pierre Pevel et Etienne Willem. Editions Drakoo (Fantasy). 2020-2021.

Résumé du tome 1: Aventurières et hors-la-loi, elles sont trois : Lady Remington, Miss Winchester et Mam’zelle Gatling. N’hésitant jamais à faire parler la poudre, elles sont connues de toutes les polices d’Europe. Ce coup, cependant, pourrait bien être leur dernier. Car le vol d’une mystérieuse relique – la Sigillaire – leur vaut d’être pourchassées non seulement par les Brigades du Tigre, mais également par les redoutables services secrets du Kaiser…

Cette trilogie de BD se déroule dans l’univers du Paris des Merveilles, série de romans de Pierre Pevel plutôt populaire. On n’y retrouve pas les personnages rencontrés dans l’original, même si le trio mis en vedette ici et leurs comparses rappellent fortement Isabel de Saint-Gil et ses complices.

Je n’avais pas complètement accroché aux romans: j’avais aimé l’univers, d’une grande richesse, mais les intrigues ne m’avaient pas convaincue. J’ai ressenti la même chose avec ces BD. C’est sympathique, mais pas inoubliable pour moi.

Le fait que les personnages féminins souffrent à mon avis du male gaze, notamment celui du dessinateur, qui les met souvent en scène dans des positions et des tenues aguichantes. ça reste visible par un large public, mais j’ai été plusieurs fois mal à l’aise et agacée par cette tendance. C’est bien de montrer des personnages féminins indépendants, avec leurs propres intrigues et des capacités intéressantes, à l’aise avec leur corps, mais pourquoi cela devrait-il passer par la sexualisation de leur image?

Bon, j’ai vu pire, hein, mais quand même, ça me soûle, ce genre de choses…

L’intrigue est bouclée en 3 tomes, avec une fin ouverte pour une éventuelle future aventure. Je ne pense pas y revenir si une autre histoire voyait le jour, pour tout dire, si je n’avais pas emprunté les 3 tomes en même temps, je n’aurais probablement dépassé le tome 1. Je crois que Pierre Pevel n’est juste pas un auteur pour moi, ce qui m’ennuie parce que ses univers sont toujours super intéressants et très riches…


Je lis également un album jeunesse:

Fils de Dragons. De Sébastien Perez et Justine Brax. Editions Albin Michel. 32 pages. 2016.

Résumé: Yomon a grandi parmi les dragons. Fasciné par ces créatures majestueuses qu’il considère comme sa famille, Yomon se sent prisonnier de son corps d’enfant. Il le sait : son cœur est celui d’un dragon. Une nuit, il se rend auprès de Quiron, le plus ancien des dragons. Celui-ci lui raconte comment les rois des hommes ont combattu et mutilé les dragons pour dérober qui une dent, qui une griffe, qui des ailes, le souffle tonitruant et la pierre de feu. Pour devenir un dragon, Yomon va devoir récupérer ces 5 trésors. Dès la levée des brumes, sans hésiter, le garçon débute sa quête. Mais chaque roi lui réserve un accueil différent, et Yomon n’est pas au bout de ses surprises…

S’agissant d’un très court album jeunesse, mon avis sera bref. C’est une jolie histoire, trop succincte pour complètement combler un public adulte aussi curieux que moi (j’ai toujours envie d’en découvrir plus ^^), mais qui propose un récit intéressant et de magnifiques illustrations.

L’album est en très grand format, avec des dessins en pleine page très doux et détaillés, avec de belles couleurs vives qui attireront l’oeil des plus jeunes.

Une belle réussite 🙂


Lundi-jeudi: j’avais choisi un livre emprunté à la bibliothèque pour lire en parallèle de L’Arcane des Epées:

La Danse des Damnées (The Dance Tree). De Kiran Millwood Hargrave. Editions Robert Laffont (Pavillons). 346 pages. 2022 pour la vo. 2023 pour cette édition.

Résumé: Strasbourg, 1518. Au pied de la cathédrale, dans la chaleur étouffante de l’été, une femme se met à danser. Elle danse des jours durant, infatigable, possédée, avant d’être rejointe, petit à petit, par des centaines d’autres femmes. Non loin de là, Lisbet récolte le miel de ses ruches. Auprès des abeilles, elle oublie l’atmosphère oppressante et son angoisse de perdre, une fois encore, l’enfant qu’elle porte.

Alors que la ville semble s’effondrer sous la chaleur et les pas des danseuses, le retour d’Agnethe, après sept ans d’exil pour un crime que tout le monde tait, promet de faire voler en éclats le monde tel que Lisbet le connaît. Déterminée à découvrir le secret de sa belle soeur, la voilà bientôt prise dans un tourbillon d’interdits et de passion, une mélodie à en perdre la raison…

J’ai eu un peu de mal à entrer dans ma lecture: la mise en place me semblait trop longue et j’étais frustrée par les traitements infligés aux femmes dans l’histoire. J’avais lu seulement 150 pages en 3 jours (ce que je lis en une petite journée d’habitude) et j’avais du mal à me motiver à poursuivre. Finalement, jeudi je prends les choses en main et je me force un peu (je n’ai évidemment pas lu contre mon gré, vous voyez ce que je veux dire ^^), ce qui me permet de terminer le roman dans la soirée.

Je pense que si j’ai eu du mal au départ, c’est parce que le titre, le prologue et une partie du résumé m’avaient fait penser que l’intrigue serait centrée sur l’épidémie de danse qui frappait les femmes. Or ce n’est que la toile de fond d’une autre histoire, celle de Lisbet, enceinte après de nombreuses fausses couches et des femmes qui l’entourent: Agnethe, sa belle-soeur de retour après 7 ans de pénitence pour un péché mystérieux, Sophey, sa belle-mère rude et fermée, Ida, sa meilleure amie mal mariée.

L’accent est mis sur les maltraitances qui sont infligées aux femmes par la société et l’Eglise en général, par les hommes en particulier, qui sont les représentants des 2 premières. L’intolérance, la misogynie, le sexisme et la violence des institutions sont personnifiés par Plater, l’époux d’Ida, employé par le gouvernement local, un homme qui se délecte de son pouvoir et en abuse.

Au fil du récit, d’autres personnages mal vus de la société patriarcale sont introduits dans l’intrigue et dans la vie de Lisbet et les autres femmes. Je ne vous citerai pas les sujets traités et dénoncés par l’autrice, par crainte de vous spoiler, mais soulignons qu’ils sont tout à fait d’actualité malgré l’époque à laquelle se déroule le roman, ce que je trouve parfaitement déprimant: finirons-nous par évoluer un peu dans le bon sens?

La plume est agréable, il y a de belles descriptions de la nature, de la danse et de la musique. Les méfaits du sexisme ambiant sont dénoncés avec force, même si on reste dans un roman accessible à un public jeune. Le roman ne semble pas classé comme tel, mais selon moi il ne dépareillerait pas au rayon young adult/new adult, même si certains éléments sont un peu durs à encaisser (je ne peux pas vous lister les trigger warnings, ils seraient spoilants).

Je n’ai pas entièrement adhéré à ma lecture, malgré qu’elle semblait faite pour moi. La première raison est que je m’attendais à autre chose et que j’ai été déçue de ne pas être dans une histoire centrée sur les danseuses. La seconde est que je ne me suis pas attachée aux personnages et ai eu du mal à m’identifier elles. Ce n’est pas dû à l’époque lointaine à laquelle se situe l’intrigue, mais plutôt à leurs préoccupations, notamment le désir de maternité à tout prix de Lisbet, qui ne me parlaient absolument pas. D’autre part, certaines de leurs décisions et de leurs actes me semblaient stupides vues les circonstances. Pour finir, le roman traite également de romances contrariées, ce qui n’est absolument pas ce que je cherchais dans cette lecture, même si la façon dont c’est fait m’a globalement plu, pour autant que ce genre de sujets puisse me plaire.

Bref, une lecture en demi-teinte. Le titre original aurait mieux convenu au roman, je ne comprends pas pourquoi la maison d’édition a choisi cette traduction erronée et inadéquate.


Vendredi: je choisi un court roman, facilement transportable, et que je sais pouvoir dévorer d’une traite:

La Baleine tatouée (The Whale Rider). De Witi Ihimaera. Editions Au vent des îles. 159 pages. 1987 pour la vo. 2022 pour cette édition.

Résumé: Dans les eaux abyssales de l’océan Pacifique, une baleine tatouée pleure l’homme qui la dompta et la chevaucha jadis, son fidèle compagnon…

Kahu grandit dans une tribu maorie de Nouvelle-Zélande. Enfant prodige, elle se confronte très tôt à l’autorité du chef Koro Apirana, son arrière-grand-père, qui refuse l’idée qu’une femme puisse un jour lui succéder. Mais peut-il rester insensible au chant des baleines et à l’intrépidité de Kahu ? Jusqu’à quel point le respect des traditions doit-il rester figé dans une vision du monde qui ne reflète plus la réalité ?

Witi Ihimaera tisse un conte contemporain captivant et plein d’humour sur le lien de l’homme à la nature, le courage, l’espoir, la puissance des femmes et l’importance des liens entre les générations. Un livre-phare qui permit au romancier néo-zélandais d’asseoir sa renommée internationale.

Je vous ai déjà parlé de ce très court roman: il m’a tellement plu que je lui ai consacré un billet entier 🙂 Je vous recommande évidemment très vivement cette lecture!


Samedi-dimanche: difficile de rebondir après une aussi bonne lecture, je décide donc de partir sur quelque chose de tout à fait différent:

Germaine Richier. Sous la direction d’Ariane Coulondre. Editions du Centre Pompidou. 295 pages. 2023.

Résumé: Le catalogue de l’exposition consacrée à G. Richier (1902-1959), l’une des figures majeures de la sculpture du XXe siècle, retraçant son parcours artistique. Les oeuvres sont présentées de façon chronologique et thématique. Avec des essais et des cartes blanches qui reconsidèrent son travail tant sculpté que graphique et une anthologie de textes qui redonne la parole à l’artiste.

C’est devenu presque impossible pour moi de me déplacer pour visiter toutes les expositions qui me feraient envie, heureusement il existe les catalogues! Celui-ci a été publié par le Centre Pompidou à l’occasion de l’exposition qui a été consacrée à l’artiste en 2023. Les bribes que j’avais pu apercevoir grâce à la chaîne YouTube et au compte Insta du musée m’ont vraiment alléchée et j’avais très hâte d’ouvrir ce livre!

Ma lecture est toujours en cours à la fin du week-end, je vous en reparlerai donc dans un prochain billet.


Parce que ce n’est pas un livre facile à transporter et que de toute façon je veux prendre le temps de le savourer, je sors un classique de la littérature japonaise, dont le format poche me permettra de le garder dans mon sac:

Le Pavillon d’Or (Kinkakuji). De Mishima Yukio. Editions Folio. 375 pages. 1957 pour la vo. 1975 pour cette édition.

Résumé: Que la Beauté puisse exister et le jeune moine s’en trouverait irrémédiablement exclu. Mais la soudaine et commune fragilité qui l’unit au Pavillon d’Or, alors que retentit au loin le bruit des bombes, scelle son destin au temple sacré. La quête de cette ultime communion, en commettant l’irréparable, constitue sa secrète destinée. Bègue et sans beauté, il est en apparence réservé et taciturne ; le mal et la laideur sont les hôtes de son âme. Le pendant de sa souffrance physique est un ego démesuré et tyrannique qui le pousse à croire à sa mission tragique et exemplaire : atteindre le « coeur même du mal » et anéantir le sacré d’entre les sacrés par un acte de « pure abolition ».

L’incendie du Pavillon d’Or en juillet 1950 anéantissait un trésor national. En explorant les méandres psychologiques du jeune Mizoguchi, Yukio Mishima établit le mobile d’un crime qui ébranla le Japon. En arrière-plan, l’auteur livre sa vision philosophique du Beau absolu.

Ma lecture était toujours en cours dimanche soir, on en reparle très bientôt.


C’est tout pour cette semaine-là. Elle a été plutôt remplie à la fois IRL et niveau lecture. Le bilan aurait été plutôt mitigé si je n’avais pas lu La Baleine tatouée, dont je peux déjà être sûre qu’il figurera parmi mes lectures les plus marquantes de 2024 🙂 J’espère découvrir plein d’autres livres aussi excellents dans les mois qui viennent!

Comme d’habitude, si vous avez lu ou comptez lire un des livres présentés dans ce billet, si un des sujets abordés vous inspire des réflexions ou si vous voulez juste papoter, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉

Et pour vous, c’était comment ce début d’année? Vous avez fait de bonnes lectures? Des titres à me conseiller? 😉

PS: désolée pour la mise en page presque inexistante, WordPress n’est pas dans un bon jour…

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Journal de lecture du 8 au 14 janvier

Je n’ai pas posté beaucoup de journaux de lecture en janvier, j’essaie de me mettre à jour rapidement, parce qu’il y a plusieurs autres types de billets que j’espérais poster ce mois-ci et que je vois bien que je ne vais pas y parvenir ^^

Après une semaine de reprise un peu compliquée, celle-ci a démarré avec pas mal de fatigue (alors que je revenais à peine de 2 semaines de vacances…), mais j’ai quand même réussi à lire un peu.


Lundi-mercredi: je poursuis ma relecture en cours, ravie de laisser derrière moi la frustration d’avoir dû faire une pause (si vous avez raté mon précédent journal de lecture, c’était pour pouvoir rendre à temps mes emprunts bibliothèque).

L’Arcane des Epées tome 1: Le Trône du Dragon (Memory, sorrow and thorn, book 1 : The dragonbone chair). De Tad Williams. Editions Pocket Fantasy. 436 pages. 1988 pour la vo. 1997 pour cette édition. (une édition intégrale est parue en 2023)

Résumé: Simon, quatorze ans, n’a jamais quitté le château du Hayholt où il a grandi dans les jupes des chambrières. Il n’a jamais connu son père et sa mère. Un jour, il deviendra mage, pourvu que le destin lui soit favorable. Un mystère plane sur le grand château. Le roi Jean, tueur du dragon Shurakai et souverain de toutes les nations humaines, est à l’agonie. Bientôt son fils aîné, le prince Elias, ira siéger sur le Trône du Dragon. Et des complots se trament dans l’ombre. La mort du roi Jean est très attendue. Elle pourrait libérer un terrible maléfice… Une société plus ou moins secrète, la Ligue du Parchemin, voit venir le danger. De grands desseins sont en jeu. Pour que survive le monde, Simon devra résoudre un jour l’énigme légendaire des Epées du Pouvoir. Mais on ne l’a pas prévenu.

J’ai vu passer cette série chez certain-e-s d’entre vous, dans la jolie réédition en intégrale de chez Pocket, et ça m’a donné envie de la relire: c’est une de mes séries fantasy préférées et j’avais envie de la relire depuis longtemps, mais je n’avais jamais pris le temps à cause de l’énorme PAL qui m’attend sagement dans mes étagères. Mais après tout, cette PAL ne va pas disparaître, alors j’ai décidé de me faire plaisir 🙂

J’ai donc ressorti ma vieille édition abîmée par les relectures et les séjours dans mon sac pour me replonger dans cette histoire. Je ne me rappelais pas que la mise en place était si longue. Environ les 2/3 du roman dans cette édition découpée en dépit du bon sens par l’éditeur: la dernière page se tourne en plein milieu de l’action! Donc si vous avez une édition comme celle-ci, assurez-vous d’avoir la suite avant d’entamer votre lecture 😉

Outre le fait que ça démarre assez lentement, il faut savoir qu’on est ici dans la fantasy classique, d’inspiration tolkienenne: un jeune orphelin, des races autres qu’humaines, des créatures magiques et des artefacts mythiques, des royaumes à sauver, des batailles, de la magie, un ennemi à la Sauron, etc, etc. Si vous cherchez quelque chose qui sort de ce schéma, passez votre chemin. Ceci dit, si vous aimez Le Trône de Fer, sachez que G.R.R. Martin a cité cette série comme une de ses sources d’inspiration, ça peut donc être intéressant à lire aussi dans cette optique.

J’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à cette relecture, même si il y a pas mal de longueurs au début. L’auteur prend le temps de développer son univers et ses personnages, de placer plein de détails qui auront leur importance dans la suite (même si certaines choses ne semblent pas très importantes sur le coup, comme je me rappelle ce qui va se passer ensuite, je peux vous dire qu’il vaut mieux rester concentré-e ^^) et de poser une ambiance qui s’alourdit au fil des pages. Quand le coup d’accélérateur est donné, on est happé par le récit et les chapitres commencent à défiler plus rapidement.

Vu la façon dont se termine ce tome, je mets directement le suivant dans mon sac pour le reste de la semaine et j’enchaîne immédiatement:

Jeudi-dimanche: mon IRL est particulièrement chargée en cette fin de semaine, du coup ma lecture avance très lentement, pour mon avis sur le tome 2 il faudra donc attendre mon prochain journal de lecture, puisque je n’ai pas eu le temps de le terminer avant dimanche soir 😉

L’Arcane des Epées tome 2: Le Roi de l’Orage (Memory, sorrow and thorn, book 1 : The dragonbone chair). De Tad Williams. Editions Pocket Fantasy. 462 pages. 1995 pour la vo. 1997 pour cette édition.

Je ne vous remets pas le résumé, puisqu’on est toujours dans le même tome si on se fie à la vo.

Vous noterez que le nom de la série est L’Arcane des Epées, mais cette édition sous-titre les 2 premiers tomes La Ligue du Parchemin. Si vous trouvez cette vieille édition, je tiens à signaler que les numéros de tomes n’apparaissent pas sur les couvertures…

Je n’en dis pas plus pour cette fois, on en reparle tout bientôt 😉


En parallèle de cette lecture, je lis une BD:

Astrid Bromure tome 6: Comment fricasser le Lapin charmeur. De Fabrice Parme. Editions Rue de Sèvres. 40 pages. 2021.

Résumé: Astrid veut le lapin dans la vitrine mais n’a plus d’argent de poche ! Elle a prêté son dernier dollar à sa mère pour faire une surprise à son père. Mauvais calcul ! Quoi qu’il en soit, Astrid veut le lapin dans la vitrine…

J’ai peu de choses à dire sur cette BD, ç’a été un gros flop. Je ne sais pas si la série s’essouffle ou si ce tome est un accident de parcours, mais je n’ai pris aucun plaisir à ma lecture, qui ne m’a pas du tout fait sourire, alors que j’avais beaucoup ri avec les précédents.

L’intrigue ne m’a pas intéressée, mais je crois que c’est parce que les interactions d’Astrid avec le lapin ne m’ont semblé avoir aucune accroche émotionnelle que c’est tombé complètement à plat.

Les dessins sont dans la lignée des précédents opus, je n’ai rien de plus à ajouter à ce que j’en ai déjà dit dans d’autres billets.

Il me reste un tome à lire, j’espère qu’il sera meilleur que celui-ci.


Mercredi-jeudi: pour finir, j’avais sorti un tome 1 à lire en parallèle avec L’Arcane des Epées:

Les Enfants de la Violence tome 1. De Doris Lessing. Editions Albin Michel. 637 pages. 1952 pour la vo. 1981 pour cette édition.

Résumé: Largement autobiographique, ce roman d’apprentissage où s’affrontent tous les thèmes d’une œuvre ambitieuse et unique, couronnée par Le Carnet d’or, est le premier volume d’un cycle romanesque qui s’achèvera avec La Cité promise. C’est aussi une pièce maîtresse de l’œuvre de Doris Lessing, prix Nobel de littérature.
Les Enfants de la violence, c’est d’abord l’histoire d’une femme en devenir, Martha, qui se cherche comme on cherche l’Afrique du Sud, un continent contre lequel viennent battre les rumeurs de la montée du nazisme, gouverné par une poignée de blancs, héritiers des traditions britanniques, face au peuple noir. Adolescente partagée entre un vague désir de conformisme et un sentiment de révolte contre ce qui l’entoure, Martha est le témoin des conflits de l’histoire, et de ceux, plus intérieurs, qui précèdent l’entrée dans le monde adulte.

De cette autrice, j’avais lu et énormément aimé Alfred et Emily et Les Enfants de la Violence me faisait très envie depuis. Malheureusement, je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire et j’ai abandonné ma lecture après une centaine de pages.

Tout l’aspect découverte de cette petite partie de l’Afrique, vie des colons européens et discrimination m’a intéressée, mais je n’ai pas accroché du tout aux personnages. L’héroïne en particulier m’a semblé pénible et de plus en plus agaçante et je n’avais pas envie de la suivre sur plus de 600 pages (+ les 2 tomes qui suivent).

Le fait que l’éditeur ait choisi une mise en pages très dense a contribué à ce que je me lasse très vite de ma lecture. C’était extrêmement fatigant de lire dans ce format. Je pourrais redonner une chance à ce roman à l’avenir, mais pas dans cette version. Si ce livre vous intéresse, je vous conseille de vérifier si l’édition que vous choisissez offre un bon confort de lecture 😉

Il me reste un livre de Doris Lessing à découvrir dans ma PAL: Le Carnet d’Or. J’espère qu’il saura davantage me convaincre.


C’est tout pour cette 2e semaine de janvier. Elle a été marquée par 2 déceptions, mais aussi par d’excellents moments grâce à ma relecture de L’Arcane des Epées, je ne regrette pas d’avoir mis de côté ma PAL pour m’y replonger 🙂

Est-ce que vous relisez parfois certains livres?

Comme d’habitude, si vous avez lu ou comptez lire un des livres présentés dans ce billet, si un des sujets abordés vous inspire des réflexions ou si vous voulez juste papoter, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉

Et pour vous, c’était comment ces dernières semaines? Vous avez fait de bonnes lectures? Des titres à me conseiller? 😉

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