Emprunts bibliothèque

J’ai lu assez rapidement mes derniers emprunts et du coup j’étais impatiente d’aller chercher une nouvelle fournée (il y a presque 600 titres dans ma WL spéciale bibliothèque, j’ai intérêt à lire beaucoup si je veux en venir à bout ^^). Cette fois-ci, j’ai pris 2 titres en plus de mes 10 réservations, en espérant que je ne dévorerai pas tout en 2 semaines au lieu des 4 prévues 😆

Voici ce que j’ai choisi:

La Sentence (The Sentence). De Louise Erdrich. Editions Albin Michel. 420 pages. 2021 pour la vo. 2023 pour cette édition.

Résumé: « Quand j’étais en prison, j’ai reçu un dictionnaire. Accompagné d’un petit mot : Voici le livre que j’emporterais sur une île déserte. Des livres, mon ancienne professeure m’en ferait parvenir d’autres, mais elle savait que celui-là s’avérerait d’un recours inépuisable. C’est le terme « sentence » que j’y ai cherché en premier. J’avais reçu la mienne, une impossible condamnation à soixante ans d’emprisonnement, de la bouche d’un juge qui croyait en l’au-delà. »

Après avoir bénéficié d’une libération conditionnelle, Tookie, une quadragénaire d’origine amérindienne, est embauchée par une petite librairie de Minneapolis. Lectrice passionnée, elle s’épanouit dans ce travail. Jusqu’à ce que l’esprit de Flora, une fidèle cliente récemment décédée, ne vienne hanter les rayonnages, mettant Tookie face à ses propres démons, dans une ville bientôt à feu et à sang après la mort de George Floyd, alors qu’une pandémie a mis le monde à l’arrêt…

J’avais repéré ce livre à sa sortie et j’espérais le lire pour Mars au féminin, mais il n’était pas disponible. Je suis très impatiente de pouvoir le lire enfin, même si j’avoue que j’appréhende un peu le contexte de la pandémie…


Créatures du petit Pays (Beasts of A Little Land). De Juhea Kim. Editions Les presses de la cité. 512 pages. 2021 pour la vo. 2023 pour cette édition.

Résumé: Dans le Séoul des Années folles, une ville énergique et rebelle qui frémit sous le joug de l’occupation japonaise, jeunes courtisanes, aristocrates, soldats et idéalistes se désirent et se déchirent. Jade la gisaeng aime Hanchol, l’étudiant déclassé. Mais c’est Jungho, le chef de bande orphelin, fils d’un chasseur de tigres, qui se révèle son allié le plus fidèle dans un monde en pleine mutation. La grande Histoire et les monstres tapis dans le coeur des hommes leur imposeront à tous un destin parsemé d’écueils… Avec cette fresque historique d’une grande finesse, Juhea Kim nous raconte, sur près d’un demi-siècle, l’espoir et les tourments d’un peuple qui lutte pour son indépendance.

Encore un livre repéré à sa sortie, puis sur le blog d’une d’entre vous (je n’ai pas pensé à noter lequel, mais si ça me revient, je vous mettrai un lien avec mon avis) et qui n’était jamais dispo à la bibliothèque ou en occasion, ce qui est probablement bon signe.


Un atlas de l’impossible (An atlas of impossible longing). D’Anuradha Roy. Editions Actes sud, collection Lettres indiennes. 318 pages. 2011.

Résumé: De la colonisation à l’Indépendance, le parcours et le destin d’une famille bengalie se confondent avec l’histoire de l’Inde au XXe siècle.

Encore un titre que j’avais noté pour Mars au féminin, mais mars ne fait que 31 jours et je n’aurais pas pu lire tout ce qui m’intéressait pour le challenge ^^ Comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, le bon moment pour lire ce livre est arrivé!


Estampes, 2014-2018. D’Etel Adnan. Editions Galerie Lelong & co. 117 pages. 2019.

Résumé: Présentation d’estampes récentes de l’artiste et poétesse américano-libanaise née à Beyrouth en 1925.

Je poursuis ma découverte de femmes artistes qui m’étaient inconnues jusqu’ici et le catalogue de mon réseau de bibliothèques est une vraie mine d’or! Peut-être aussi l’occasion de découvrir un peu le Liban, pays au sujet duquel je suis totalement ignorante.


Couleur de peau, miel, tome 2. De Jung. Editions Quadrant (Astrolabe). 144 pages. 2008.

Résumé du tome 1: Jun Jung-sik errait dans les rues de Séoul quand un policier l’a pris par la main pour l’emmener au Holt, un orphelinat américain. Il avait alors 5 ans. Quelques photos, un rapport d’orphelinat… Ses souvenirs tiennent à un fil. Mais les questions le taraudent.
2007 : Jung décide de remuer les souvenirs ou les fantasmes de sa vie, en tout cas d’en finir avec une certaine période teintée de l’incertitude qui ronge. Il se raconte dans ce récit terriblement intime : sa survie en Corée, sa nouvelle famille belge. Une adoption pas toujours très réussie, contrairement à d’autres gamins.
Mais cette histoire est la sienne : il a grandi avec, s’est construit avec, jours après jours, vaille que vaille. Les fous rires, les drames, le quotidien, les bêtises de gosses et les questions sans réponses… Sans aucune réponse ?

J’ai lu le 1er tome ce mois-ci et j’ai bien l’intention de ne pas faire traîner cette série. Je pense emprunter un tome à chaque visite à la bibliothèque, comme il n’y a que 5 tomes, ça devrait être une série rapidement terminée 🙂

Mon avis sur le tome 1.


La trahison du réel : Unica Zürn, portrait d’une schizophrénie. De Céline Wagner. Editions La boîte à bulles. 112 pages. 2019.

Résumé: Dans La Trahison du réel, Céline Wagner retrace le destin d’Unica Zürn, l’une des icônes du surréalisme, restée longtemps dans l’ombre de son compagnon, l’artiste Hans Bellmer, qui n’a pourtant eu de cesse de faire (re)connaître son génie… Après une enfance détruite par un viol et l’absence d’un père adoré, sa passion pour les artistes peuple ses livres. Installée à Paris, elle côtoie les créateurs les plus talentueux de l’après-guerre, notamment les surréalistes, et nourrit sa fascination pour les visages. Unica peint, écrit mais vend peu de dessins, gère mal sa carrière, et enchaîne les crises délirantes dans lesquelles Hans revêt bien souvent le visage de ses tourments. Son oeuvre composée d’anagrammes, de dessin, et d’écrits sont le reflet de ses angoisses schizophrènes.

La semaine dernière, je découvrais une petite partie de l’oeuvre d’Unica Zürn, qui m’était inconnue jusque là, et j’ai très envie d’en savoir plus sur elle et son travail. L’occasion se présente avec cette BD biographique qui a l’air très intéressante 🙂


L’atelier steampunk : le guide de référence incontournable, les DIY secrets expliqués pas à pas. Réalisé par Steampunk oriental laboratory. Editions Marabout. 163 pages. 2017.

Résumé: Le steampunk est un courant inspiré d’intrigues, de décors et d’ambiance de la fin du XIXe siècle dominé par la révolution industrielle du charbon et de la vapeur (steam en anglais). Très utilisé dans l’univers Fantasy il devient un vrai genre littéraire et rassemble aujourd’hui une communauté mondiale. Les japonais y règnent en admirateur et en création. Ce livre propose : un aperçu à travers une galerie des plus beaux moulages Steampunk, des créateurs de costumes, des gadgets, Une partie DIY pour faire soi-même ses propres accessoires Steampunk.

J’ai emprunté ce livre sur un malentendu: je n’avais pas réalisé que c’était un genre d’atelier créatif avec des instructions pour du DIY, je croyais que c’était plus un genre de catalogue d’exposition ^^ Je ne suis pas sûre d’y trouver mon bonheur, du coup, mais mon naturel curieux a déjà pris le dessus et j’ai hâte de découvrir ce qu’il propose.


La légende de Zal. De Yann Damezin et Rafik Bougueroua. Editions Amaterra. 44 pages. 2016.

Résumé: Cette légende est tirée du Shahnameh, ou Livre des rois, un poème épique fondateur de la culture iranienne.

Zal naît albinos. Son père, le roi Siyam, pense qu’il porte la marque des démons et l’abandonne au pied d’une montagne. L’oiseau Simurgh élève l’enfant, jusqu’à ce qu’il soit en âge de retourner dans le monde des hommes. Un destin hors du commun l’y attend….

Un joli album pour découvrir un conte iranien et une région du monde dont je ne sais presque rien.


By the rivers of Babylon (Augustown). De Kei Miller. Editions Zulma. 292 pages. 2016 pour la vo. 2017 pour cette édition.

Résumé: Augustown, quartier pauvre de Kingston. En cet après-midi d’avril 1982, Kaia rentre de l’école. Ma Taffy l’attend, assise sur sa véranda. La grand-mère n’y voit plus mais elle reconnaît entre toutes l’odeur entêtante, envahissante, de la calamité qui se prépare. Car aujourd’hui, à l’école, M. Saint-Josephs a commis l’irréparable : il a coupé les dreadlocks de Kaia – sacrilège chez les rastafari. Et voilà Ma Taffy qui tremble, elle que pourtant rien n’ébranle, pas même le chef du gang Angola ni les descentes des Babylones, toutes sirènes hurlantes.
On dirait bien qu’à Augustown, Jamaïque, le jour de l’autoclapse – catastrophe aux promesses d’apocalypse – est une nouvelle fois en train d’advenir. Alors, pour gagner du temps sur la menace qui gronde, Ma Taffy raconte à Kaia comment elle a assisté, petite fille au milieu d’une foule immense, à la véritable ascension d’Alexander Bedward, le Prêcheur volant…

Il semble que mes emprunts soient placés sous le signe du voyage, puisque ce livre va m’emmener jusqu’en Jamaïque 🙂 Je ne crois pas avoir déjà lu un-e auteur-ice jamaïcain-e et je suis vraiment très impatiente d’y remédier! Il faudra juste qu’on m’explique comment le titre original en anglais a été « traduit » par un autre titre en anglais qui n’a rien à voir…


Femme du ciel et des tempêtes. De Wilfried N’Sondé. Editions Actes sud. 272 pages. 2021.

Résumé: Un chaman de Sibérie trouve sous le permafrost la sépulture d’une reine datant de plus de dix mille ans. Stupéfaction : le corps momifié par les glaces a la peau noire. Décidé à utiliser sa découverte pour protéger un territoire menacé par l’exploitation gazière, le chaman contacte un ami scientifique français dans l’espoir qu’il mobilisera les écologistes du monde entier. Celui-ci monte une discrète expédition avec une docteure germano-japonaise et un ethnologue congolais. Deux mafieux qui tiennent à leurs projets industriels les attendent de pied ferme…
On retrouve l’enthousiasme de Wilfried N’Sondé dans un roman d’aventures haletant qui parle d’écologie, d’harmonie avec le vivant, de partage entre les peuples et de communication entre mondes visible et invisible.

Cette fois c’est un auteur d’origine congolaise que je vais découvrir et le résumé m’intrigue énormément, en particulier la dernière phrase 🙂


Gorn tomes 6 et 7: La Chute de l’Ogre; Mon Amour, un Soir. De Tiburce Ogier. Editions Vents d’Ouest. 2 x 46 pages. 1998-99.

Résumé: Gorn est le seigneur d’un château frontalier et meurt dans une invasion d’yeux rouges, alors qu’il fuyait le combat pour sauver son amour, Eliette. Les seigneurs des enfers lui permettent de revenir sur terre, à condition qu’il porte une épée maudite et que son amour pour Eliette ne faiblisse pas.

J’ai commencé cette série il y a une éteeeernité, j’ai les 4 1ers tomes dans ma bdthèque depuis tellement longtemps que je ne me rappelle pas depuis quand… J’ai réussi à me procurer 2 tomes de plus l’an dernier et j’attendais d’avoir l’ensemble de la série sous la main pour reprendre et terminer enfin ma lecture. La série étant assez ancienne, c’est compliqué de réunir tous les tomes, mais grâce à la bibliothèque, je vais pouvoir tout lire et patienter pour compléter ma collection.


C’est tout pour cette fois! ça fait déjà vraiment beaucoup. Vous me direz si vous trouvez que ça fait trop, une prochaine fois je diviserai ce genre de billet en 2 parties si ça vous semble trop fastidieux à lire en une fois 😉

Bien sûr je ne vous montre pas tout ça juste histoire de vous montrer. ça m’intéresse de savoir si vous avez lu ces livres et ce que vous en avez pensé, s’ils vous tentent ou pas du tout. Vous savez quoi faire dans les commentaires 😉

Est-ce que vous êtes abonné-e à une bibliothèque? Quelles belles découvertes avez-vous faites de cette façon?

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10 commentaires pour Emprunts bibliothèque

  1. tampopo24 dit :

    Que d’emprunts tentants !

    Je suivrai surtout ton avis du roman coreen mais tous ont quelque chose.

    Et t’inquiète , ça passe crème dans un seul article 😉

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    • ducotedechezcyan dit :

      Tellement tentants que je ne sais pas par quoi commencer ^^ J’ai hâte de pouvoir en parler en tout cas!

      Merci pour ton retour, ça fait beaucoup de titres en une fois et je craignais que ça fasse trop.

      Aimé par 1 personne

  2. Belle diversité d’emprunts 🙂
    Je suis plus particulièrement intriguée par Créatures du petit Pays.

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  3. Encore de belles choses que tu nous présentes. Elle est chouette ta bibliothèquz

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  4. Allys dit :

    Une belle brochette de livres. La sentence m’intrigue, j’ai hâte de voir ton avis sur ce livre 🙂

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  5. Ping : Mai 2024 | Du côté de chez Cyan

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