Le Chat qui parlait Dindon. De Lilian Jackson Braun. Editions 10/18. 203 pages. 2004.
Alors qu’il prépare un spectacle sur une tempête mémorable, Qwill apprend qu’un corps a été retrouvé sur sa propriété.
De tous les livres de cette série que j’ai lus jusqu’ici, c’est probablement celui où l’aspect policier tient le moins de place. On découvre le fin mot de l’histoire dans les dernières pages, mais à aucun moment les personnages ne semblent s’interroger sur cette mort criminelle.
Nous suivons Qwill, les siamois et le petit monde du Comté de Moose, de rencontres en repas, de discussions en faits divers, mais globalement on ne peut pas dire qu’il se passe grand chose. Entendons-nous bien: on n’a jamais l’impression que des masses d’évènements adviennent dans cette série, mais le plaisir avec ces bouquins réside dans le fait de retrouver ses personnages hauts en couleurs comme on retrouverait de bons amis.
Avec ce tome, l’intrigue est quand même plus que légère et le fil conducteur est quasi-inexistant. Même si j’apprécie toujours de retrouver ce petit univers, là, c’était quand même trop faible pour être vraiment satisfaisant.
Une lecture un peu en demi-teinte.
Ping : Ce que j’ai lu en juin | Du côté de chez Cyan