Souvenirs de Séoul. Destins croisés France-Corée de 1886 aux années 1950. Sous la direction d’Elisabeth Chabanol. Editions Atelier des Cahiers. 158 pages. 2019.
Résumé de l’éditeur: Le 4 juin 1886 est signé à Séoul le Traité de commerce et d’amitié franco-coréen qui, établissant des relations diplomatiques entre la République française et le Royaume de Corée, ouvre une nouvelle ère dans les rapports entre les deux pays. Si ce traité a inauguré une période de relations bilatérales, celle-ci fut malheureusement courte, puisqu’elle ne dura que 19 ans. Ces relations ne reprendront qu’à l’issue de la libération de la péninsule du joug colonial japonais, en 1945, pour très vite être liées à la guerre de Corée, au début des années 1950, autre moment charnière de l’histoire de la péninsule.
Un premier ouvrage, Souvenirs de Séoul 1886-1906, publié en 2006, présentait le début de ces échanges, en particulier grâce aux actions de deux diplomates français, Victor Collin et Maurice Courant. Cette présente publication, Souvenirs de Séoul, volume 2 : Destins croisés de 1886 aux années 1950, est le fruit de nouvelles recherches effectuées à l’occasion de la célébration du 130e anniversaire de la signature du traité par les spécialistes de cette période.
J’ai reçu ce livre grâce à la dernière Masse critique Babelio et aux éditions Atelier des Cahiers, merci à eux 🙂
Ce livre regroupe 8 textes, suivis de notices biographiques, abordant différentes facettes des relations entre la France et la Corée à la fin du 19e siècle et au début du 20e. Les sujets sont variés: on commence avec l’étude de la bibliographie coréenne réalisée par un officiel français, pour terminer avec la mise en place de l’église catholique en Corée, en passant par l’art pictural ou la présence d’un bataillon français pendant la Guerre de Corée.
C’est bien, parce qu’on a un petit tour d’horizon sur des sujets plutôt originaux. D’un autre côté, ça donne au livre un côté un peu décousu qui m’a un peu déconcertée, d’autant que les textes ne semblent pas avoir d’ordre précis, qu’il soit thématique ou chronologique. Et les thèmes choisis sont un peu trop pointus pour qu’on ait une idée fidèle de ce qu’étaient la Corée et ses relations avec les autres pays à cette époque
Du fait de la brièveté des textes proposés, on reste en surface, il faut donc faire la démarche de chercher soi-même plus d’informations si on veut approfondir.
Le gros point fort du livre est qu’il propose beaucoup d’illustrations qui permettent au lecteur de s’immerger dans l’époque.
Dans l’ensemble, j’ai trouvé ce livre assez intéressant, mais il m’a manqué une ligne directrice forte pour réellement me passionner pour le contenu.
C’est un peu de dommage cette absence de fil conducteur, mais je reste très intriguée par cet ouvrage 🙂
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C’est bête, je l’ai déjà passé à quelqu’un, sinon je te l’aurais envoyé 😉
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C’est bien que tu aies déjà trouvé quelqu’un intéressé par le sujet 🙂
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Ça a l’air intéressant. Mais comme tu dis, peut-être plus une mise en bouche qui risque de laisser sur sa faim. J’aime découvrir mais j’approfondi rarement (de ces jours il faudrait que je me lance dans un fil rouge comme ça, mais d’abord, go retrouver un rythme de lecture !).
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Je n’ai pas toujours le temps d’approfondir non plus, mais on est d’accord que c’est dommage de rester sur sa faim comme ça.
Ton rythme de lecture ne te satisfait pas?
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Non, j’aimerai lire plus mais je n’arrive pas à m’organiser…
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Ce n’est pas toujours évident de trouver du temps 😉 Quand je suis trop débordée, je note dans mon agenda une heure ici et là que je me réserve pour lire comme si c’était des rendez-vous ^^
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C’est une bonne idée 🙂
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