Sherlock Holmes tome 2: Le Signe des Quatre. D’Arthur Conan Doyle. Editions RBA, The Sherlock Holmes Collection. 224 pages. 1890.
Mary Morstan, une jeune gouvernante qui n’a plus de famille, vient solliciter l’aide de Holmes: depuis plusieurs années, elle reçoit régulièrement des perles précieuses et son mystérieux correspondant demande à la rencontrer, lui proposant de venir au rendez-vous accompagnée, à condition que ce ne soit pas d’un policier.
J’ai lu ce livre en juillet et j’avoue que pour rédiger ce billet plus de deux mois plus tard, il a fallu que j’aille vérifier de quoi il parlait, parce que je n’avais pratiquement aucun souvenir de l’intrigue… Ce n’est pas très bon signe, vu que j’ai par contre un souvenir assez précis d’Une Etude en rouge, lu il y a plusieurs années, et du Chien des Baskerville, lu il y a encore plus longtemps. En consultant la fiche Wikipédia du roman, je suis moins surprise d’avoir été peu marquée par ma lecture: il semble que l’écriture de cette histoire ait été dans un but purement alimentaire, très rapide, par un Conan Doyle qui n’avait pas pensé reprendre les personnages d’Holmes et Watson. Ce qui expliquerait (toujours d’après Wiki) les quelques incohérences et raisonnements contestables qu’on rencontre dans le récit.
Honnêtement, je n’avais pas remarqué ces éléments au cours de ma lecture, les personnages ayant tellement été repris et modifiés sur tous les supports que je ne suis pas capable de remarquer ce genre de choses, n’étant pas une inconditionnelle de Holmes.
Ce qui m’a le plus intéressée dans le roman est finalement la description de l’addiction du personnage et la brève analyse psychologique qui est faite de cet aspect: Holmes s’ennuie et est déprimé de ne pouvoir utiliser ses talents, donc il se drogue pour combattre la routine assommante du quotidien.
Outre cet aspect, je me suis amusée des émois amoureux de Watson (tout comme je m’amuse du coeur d’artichaut de Hastings chez Agatha Christie) et j’ai apprécié la relation d’amitié qui lie celui-ci à Holmes.
Comme avec Une Etude en rouge, une partie du roman tient du récit d’aventures, non pas en Amérique comme précédemment, mais en Inde coloniale. Ce n’est pas forcément très réaliste, mais c’est plaisant à lire.
Une lecture distrayante sur le moment, mais pas très marquante pour moi. Je suis malgré tout contente d’avoir découvert ce classique du genre, c’est toujours intéressant de se pencher sur ces romans.
C’est vrai qu’en te lisant, j’ai finalement la même impression. Je sais que je l’ai lu celui-là, mais j’aurais été bien en peine de dire de quoi ça parle…
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C’est « rassurant » de voir que je ne suis pas la seule ^^ Après avoir vu quelques commentaires extrêmement positifs, je me disais que j’avais dû rater quelque chose 😆
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Je partage entièrement ton avis, distrayant mais pas marquant !
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J’espère que les tomes suivants seront plus enthousiasmants 🙂
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