Journal de lecture #22: du 29 mai au 4 juin

En plus d’arriver en retard, ce billet va être très bref: j’ai très peu lu la semaine dernière, la faute à une conjonctivite particulièrement pénible et tenace qui court toujours cette semaine 😦

Après avoir essayé de m’accrocher, j’ai finalement abandonné La Saignée de Cédric Sire lundi: c’est intéressant et écrit de façon à ce qu’on ait envie de tourner les pages, mais c’est très glauque et, surtout, je trouvais ma lecture particulièrement déprimante: le personnage qu’on suit le plus est en souffrance constante psychologiquement et c’est très lourd à supporter pour moi.

La Saignée. De Cédric Sire. Editions Le livre de poche. 672 pages. Année d’édition: 2021 pour le grand format, 2022 pour cette édition.

Résumé: Estel Rochand est devenue garde du corps après avoir été écartée de la police suite à la mort accidentelle d’une innocente. Elle met ainsi à profit son expérience d’ancienne championne de boxe mais sa situation précaire lui donne des accès de violence de moins en moins contrôlables. En parallèle, Quentin Falconnier enquête sur un site, La saignée, diffusant des vidéos de torture et de meurtres.

Je peux vous recommander ce livre si vous avez le coeur bien accroché et que vous aimez les thrillers très glauques avec incursions dans le darkweb.


J’ai commencé ensuite un classique de la littérature policière anglaise:

Pierre de Lune (The Moonstone). De W. Wilkie Collins. Editions Phébus Libretto. 510 pages. 1868.

Résumé: La Pierre de lune est un très gros diamant jaune, incrusté dans une statue hindoue représentant la lune. Il est volé par le colonel Herncastle durant la prise de Srirangapatna en 1799. À sa mort, Herncastle offre le diamant à sa nièce, Miss Rachel Verinder. Selon son testament, il lui est remis le jour de son anniversaire. Mais à peine en prend-elle possession, que le diamant lui est volé la nuit-même, pendant son sommeil, dans un tiroir de sa chambre.

J’ai terminé ce roman hier, je vous en reparlerai en détail dans mon prochain journal de lecture.


Finalement, je n’ai réussi à terminer que 2 livres la semaine dernière, 2 nouvelles de la collection Une heure-lumière. Je ne sais pas vous, mais je trouve les couvertures de cette collection vraiment très jolies 🙂

Acadie. De Dave Hutchinson. Editions Le Bélial. 86 pages. 2017.

Résumé: Parce qu’il était précisément le type qui avait le moins envie du poste, Duke a été désigné Président de la Colonie. La Colonie, c’est cet ensemble d’habitats spatiaux cachés dans un système stellaire isolé et sans grand intérêt. Le boulot de Duke, purement honorifique, lui permet de se la couler douce… sauf dans les situations de crise comme celle qui se présente. Car voilà qu’une sonde en provenance de la Terre arrive aux frontières du système. Pour les résidents de la Colonie, il n’y a pas pire nouvelle. Cela fait cinq siècles qu’ils fuient l’autorité terrienne : sous la houlette de la généticienne Isabel Potter, ils ont établi une véritable utopie itinérante où une frange toute particulière de la population, les Ecrivains et les Gamins, peut laisser libre cours à sa créativité en matière de reprogrammation génétique. Etre rattrapés est tout simplement inenvisageable : pour avoir violé les strictes lois bioéthiques terriennes, même il y a plusieurs siècles, c’est la peine capitale qu’ils encourent. Heureusement, Duke est l’homme de la situation… non ? 

C’est très court, donc je ne peux pas vous en dire beaucoup sans spoiler. Dans l’ensemble, c’était assez intéressant. Le point de départ est plutôt original et la plume, qui ne manque pas d’humour, est agréable et fluide, ça se lit assez facilement.

Malgré tout, j’ai trouvé que c’était un peu long par moments. Parfois il ne semblait pas se passer grand chose. Finalement c’est (comme souvent avec les nouvelles) la chute qui fait tout le sel de l’intrigue et remet l’ensemble du texte en perspective. Personnellement je ne l’avais pas vu venir et c’est ce qui fait que je reste sur une impression globalement positive, même si je ne pense pas que ma lecture sera mémorable même à court terme.


Helstrid. De Christian Léourier. Edition Le Bélial. 116 pages. 2019.

Résumé: Certains mondes ne sont pas faits pour l’humanité : Helstrid est de ceux-là. Des températures de -150 °C ; des vents de 200 km/h ; une atmosphère toxique. Pourtant, la Compagnie tient à exploiter ses énormes ressources en minerai, appâtant les volontaires à l’exil à grand renfort de gains conséquents. Des hommes et des femmes à l’image de Vic, qui supervise le travail de prospection et d’exploitation des machines. Un job comme un autre, finalement, et qui vaut toujours mieux que d’affronter son passé laissé sur Terre… Jusqu’à ce que le porion soit contraint d’accompagner un convoi chargé de ravitailler un avant-poste à plusieurs centaines de kilomètres de la base principale. Un trajet dangereux, mais les IA sont là pour veiller à la bonne marche des véhicules suréquipés et à la protection du seul humain embarqué. Dans pareilles conditions, tout ne peut que se passer au mieux…

L’essentiel de la nouvelle raconte le trajet effectué par le personnage et la relation qu’il noue avec l’IA de son véhicule durant ces quelques heures. L’histoire décrit les obstacles rencontrés pendant leur expédition et la façon différente dont ils les abordent, les priorités des 2 protagonistes n’étant pas toujours les mêmes.

J’ai surtout apprécié les descriptions de la planète et des conditions de vie qu’elle implique, y compris ce qu’implique le long voyage vers Helstrid. J’ai par contre été rapidement ennuyée par les lamentations du protagoniste concernant un amour perdu. J’ai trouvé que ça étirait trop le récit, qui aurait été plus palpitant s’il avait été plus court à mon avis.

La plume est agréable, les descriptions de l’environnement hostile de la planète sont très réussies et l’aspect scientifique/technologique est bien mené. Il m’a semblé qu’il manquait quelques notes de bas de pages pour définir quelques termes qui m’étaient inconnus, par contre. J’ai cherché les 2 1ers et ensuite je me suis contentée d’accepter de ne pas les connaître, c’est trop pénible de s’interrompre pour ce genre de choses.

Bref, des idées intéressantes et de bonnes descriptions, mais sinon je n’ai pas été plus emballée que ça, surtout que la chute m’a parue prévisible.


C’est tout pour la semaine dernière. Comme vous voyez ça n’a pas été folichon!

Si vous avez lu ou comptez lire un de ces livres, si vous avez des titres à me conseiller ou si vous avez juste envie de papoter, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉

J’espère que votre semaine a été meilleure que la mienne et que vous avez fait de belles lectures. Des titres à me conseiller?

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8 commentaires pour Journal de lecture #22: du 29 mai au 4 juin

  1. Je trouve ça quand même pas mal comme bilan !
    Je lirai avec plaisir ton avis sur Pierre de Lune et je te souhaite bon courage avec ta conjonctivite.

    Aimé par 1 personne

    • ducotedechezcyan dit :

      Merci 😉 2 nouvelles et un abandon, j’avoue que j’étais un peu frustrée quand même ^^
      Les joies du printemps… ça devrait s’arranger avec le traitement, merci 😉

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  2. Lucile dit :

    J’espère que ta conjonctivite va guérir rapidement !
    La couverture d’Acadie mais fait penser à celle du Désert des couleurs d’Aurélie Wellenstein. J’ai hâte de lire ton avis sur Pierre de Lune 🙂

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  3. Steven dit :

    Curieux de découvrir ton avis concernant le Collins.
    En te souhaitant une excellente fin de semaine 🙂

    Aimé par 1 personne

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