Journal de lecture du 15 au 21 avril

Déjà lundi mardi et donc le moment de vous parler de mes lectures de la semaine dernière 🙂 Dans l’ensemble, ç’a été une semaine plus productive que réellement satisfaisante: j’ai lu beaucoup, mais rien de réellement marquant ou enthousiasmant, à l’exception d’un joli album.

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Lundi-mercredi: je lis un roman policier historique qui me permet d’avancer dans une de mes séries en cours:

Charlotte Ellison et Thomas Pitt tome 11: L’incendiaire de Highgate (Highgate Rise). D’Anne Perry. Editions 10/18, collection Grands détectives. 381 pages. 1991 pour la vo. 2002 pour cette édition.

Résumé: Un incendie survient dans le quartier paisible de Highate. C’est un incendie criminel et il a fait une victime innocente, Clémence Shaw. Qui était la victime désignée ?

J’ai peu de choses à dire sur ce livre: comme avec la plupart des séries de ce genre, les tomes sont tous plus ou moins construits sur le même modèle. Si je le compare aux précédents, il n’est pas parmi les meilleurs, notamment parce qu’il y a quelques ficelles un peu grosses, mais il n’est pas non plus parmi les moins bons. J’ai facilement deviné le qui, ce qui serait plutôt un point négatif, mais ça n’a pas été une mauvaise lecture pour autant.

Les thèmes chers à l’autrice sont à nouveau utilisés: condition des femmes et des pauvres, critique de la société victorienne, etc. Un élément est ajouté: nous sommes en 1888 et il est fait mention des crimes de Jack l’Eventreur. ça reste cependant en toile de fond, les personnages n’étant jamais impliqués dans cette affaire.

Bonne lecture, je prends plaisir à retourner dans l’ambiance de cette série, même si je suis consciente de ses défauts.

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Mardi: je lis un album jeunesse emprunté à la bibliothèque:

Frère Lune et soeur Soleil : un conte de Corée. De Kim Sung-Min. Editions Le Sorbier. 32 pages. 2010.

Résumé: Une pauvre femme vit avec ses enfants, un garçon et une fille. Un jour qu’elle rapporte chez elle des gâteaux de riz, elle croise la route d’un tigre qui la dévore. L’animal part trouver les deux enfants qui, grâce à leur ruse parviennent à lui échapper. Ils saisissent une corde envoyée par le ciel et deviennent l’un la lune, l’autre le soleil. Conte populaire coréen illustré de gravures sur bois.

Encore un titre sur lequel j’ai peu à dire, même si je l’ai beaucoup aimé, parce que c’est tellement court que ça reviendrait à ne rien vous laisser à découvrir ^^

C’est un conte traditionnel, donc très classique, qui a des éléments similaires à certains contes occidentaux (Le Loup et les 7 Chevreaux, surtout), mais qui s’en démarque par la tournure prise par les évènements et la conclusion.

Les dessins ont également un aspect traditionnel qui correspond parfaitement au récit et qui m’ont régalé les yeux.

Très jolie lecture, qui plaira aux plus jeunes mais qui saura séduire aussi les adultes.

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Jeudi: je lis une BD:

Mickey’s craziest adventures. De Lewis Trondheim et Nicolas Kéramidas. Editions Glénat. 48 pages. 2016.

Résumé: Le coffre-fort de Picsou a été dévalisé par Pat Hibulaire et les Rapetou, qui ont utilisé une machine à miniaturiser inventée par Géo Trouvetou. Mickey et Donald partent à leur poursuite et vivent de multiples aventures.

Encore une lecture assez rapide qui ne nécessite pas un long avis. ç’a été une lecture sympathique, mais pas vraiment mémorable, classique des aventures de Mickey et Donald, qui inclut les personnages incontournables de leur univers. Les dessins et les couleurs sont dans le genre vintage. ça fonctionne bien et ça donne un côté nostalgique à l’histoire.

Au début de la BD, il est dit que les auteurs ont adapté des planches tirées d’une série de vieux magazines. Je suis perplexe, parce que je n’ai pas réussi à déterminer si c’était vrai ou si ça fait partie de la fiction 😆

Je ne suis pas sûre de continuer à lire cette série: sur les quelques tomes que j’ai lus, j’en ai réellement apprécié un seul, même si aucun n’était mauvais. Si vous l’avez lue, est-ce que vous pensez que ça vaut la peine que j’aille plus loin?

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Jeudi-samedi : je m’attaque à une nouvelle série, avec un tome 1 offert par ma nièce pour Noël:

La Guerre du Lotus, tome 1 : Stormdancer (The Lotus War, book 1: Stormdancer). De Jay Kristoff. Editions Bragelonne. 393 pages. 2012 pour la vo. 2014 pour cette édition.

Résumé: La jeune Yukiko fait partie des chasseurs du shôgun. Un maître cruel, qui règne sur un empire malade et vicié par la pollution des machines. Lorsqu’il leur donne l’ordre de capturer un arashitora, un tigre de tonnerre, créature légendaire qu’on dit disparue, c’est presque un arrêt de mort. Car quiconque déçoit le shôguny perd la vie.

Yukiko accomplira l’impossible… mais s’égarera dans la dernière forêt sauvage des îles de Shima, avec pour seule compagnie un tigre de tonnerre mutilé et furieux. Saura-t-elle dénouer les fils qui la lient mystérieusement à cette bête extraordinaire ? Et se pourrait-il qu’elle soit la mythique danseuse d’orage, l’ultime espoir de son peuple ?

J’étais assez curieuse de découvrir cet auteur, dont j’avais entendu le plus grand bien. Malheureusement, cette lecture a été un gros flop.

Tout le contexte japonisant et steampunk était super intéressant, mais l’intrigue en elle-même ne m’a pas convenu. On est dans du YA très classique dans les thèmes abordés et dans son déroulé. Seuls les éléments issus du folklore japonais et les technologies donnent un vernis d’originalité à un récit qui s’avère finalement assez banal pour le genre. Quête initiatique et passage à l’âge adulte se superposent à une histoire de révolte menée par une adolescente aidée d’une créature surnaturelle.

Si j’avais pu m’attacher un minimum aux personnages, ça aurait pu fonctionner malgré tout, mais je les ai trouvés tous plus insupportables les uns que les autres. L’héroïne en particulier m’a agacée. J’ai également été dérangée par une scène où elle est décrite à travers les yeux d’un voyeur qui l’espionne alors qu’elle se déshabille. Je trouve extrêmement malaisant qu’un auteur adulte décrive une adolescente de cette façon.

La plume est fluide, il y a des descriptions très visuelles de l’environnement, des technologies et des tenues. La mise en place était trop longue, voire laborieuse, pour mon goût, mais une fois l’histoire mise en route, ça se lit assez facilement. Ce que j’ai apprécié le plus dans ma lecture, c’est la critique du massacre de la nature par l’humanité. ça ne sera pas suffisant pour me donner envie de lire la suite, pour être honnête j’ai même lu le dernier quart en diagonale.

Une lecture qui sera vite oubliée.

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Lundi-samedi: j’avance tranquillement dans ma (re)lecture commune de ce tome 3, avant de m’y plonger complètement samedi pour ne pas laisser traîner plus longtemps:

L’Arcane des Epées, tome 3 : La maison de l’ancêtre (Memory, sorrow and thorn, book 2 : The stone of farewell). De Tad Williams. Editions Pocket, collection Fantasy. 448 pages. 1990 pour la vo. 1999 pour cette édition.

Résumé du tome 1: Simon, quatorze ans, n’a jamais quitté le château du Hayholt où il a grandi dans les jupes des chambrières. Il n’a jamais connu son père et sa mère. Un jour, il deviendra mage, pourvu que le destin lui soit favorable. Un mystère plane sur le grand château. Le roi Jean, tueur du dragon Shurakai et souverain de toutes les nations humaines, est à l’agonie. Bientôt son fils aîné, le prince Elias, ira siéger sur le Trône du Dragon. Et des complots se trament dans l’ombre. La mort du roi Jean est très attendue. Elle pourrait libérer un terrible maléfice… Une société plus ou moins secrète, la Ligue du Parchemin, voit venir le danger. De grands desseins sont en jeu. Pour que survive le monde, Simon devra résoudre un jour l’énigme légendaire des Epées du Pouvoir. Mais on ne l’a pas prévenu.

S’agissant d’un tome 3, je ne peux pas vous dire grand chose de l’intrigue sans vous spoiler. Les choses avancent, même si pas toujours très vite parce qu’on suit beaucoup de personnages et que tous ont leurs propres aventures. On apprend un tas de choses sur l’univers et on visite plein d’endroits très différents, le monde créé par l’auteur est vraiment très riche.

ça reste un récit assez classique du genre, mais ça fonctionne bien parce qu’on s’attache aux personnages, on a envie de savoir ce qui va leur arriver. J’ai noté quelques longueurs, mais je pense que c’est en partie parce que je me souviens de ce qui va se passer ensuite au moins dans les grandes lignes et j’ai hâte d’arriver à certains éléments-clés de l’histoire ^^

Je pense lire le tome 4 dans un avenir proche, surtout qu’avec le découpage aberrant de l’éditeur français, on termine avec nos personnages dans des situations inquiétantes.

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Samedi: je profite que ma journée soit entièrement libre pour lire encore plus 🙂

Lire! De Bernard Pivot et Cécile Pivot. Editions Flammarion. 192 pages. 2018.

Résumé: Bernard Pivot, lecteur professionnel («Apostrophes», Lire, JDD) et sa fille Cécile, ardente lectrice amateur, confrontent leurs raisons, plaisirs et manières de lire, leur usage des livres, dans des textes très personnels, joliment illustrés, où le public des librairies et des bibliothèques retrouvera ses émotions, et celui qui n’ose pas en pousser les portes découvrira stimulations et conseils. Un tonique et savoureux éloge des écrivains, des livres et de la lecture.

Malheureusement ç’a été encore un flop. Il y a quelques remarques pertinentes, mais dans l’ensemble je n’ai pas trouvé beaucoup d’intérêt à cette lecture. Les gens qui lisent déjà n’y trouveront qu’un tas de lieux communs sur ce qu’ils savent/ressentent, ceux qui ne lisent pas d’habitude ne liront pas ça non plus. D’autre part, le propos m’a semblé parfois un peu élitiste. Seul le témoignage de Bernard Pivot en temps que journaliste/critique littéraire apportait quelque chose de concret, mais ça reste assez succinct.

Ce que j’ai trouvé le plus intéressant dans le livre, ce sont les nombreuses photos, oeuvres d’art et illustrations qui le parsèment, mais ça n’a pas suffi à me donner un réel intérêt pour ma lecture. La seule raison pour laquelle je n’ai pas abandonné, c’est que ça se lisait extrêmement vite, vu le peu de profondeur du contenu. Ce livre m’a semblé reposer plus sur l’image de Bernard Pivot que sur l’intérêt du texte.

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Je termine la semaine avec 2 lectures en cours:

Monde perdu (Mundo perdido). De Patrícia Melo. Editions Actes Sud, collection Lettres latino-américaine. 206 pages. 2008.

Résumé: Après dix ans de cavale, le tueur professionnel Mâiquel, « comme Màiquel Jackson, l’artiste », revient à Sào Paulo pour enterrer la vieille tante qui constituait sa seule famille. Plus solitaire que jamais, il réalise qu’il lui reste au monde sa fille Samanta, tombée aux mains des évangélistes. Grâce au pécule hérité de tante Rosa, il entreprend un road movie effréné à travers le Brésil des hors-la-loi pour retrouver l’enfant qu’il n’a pas vue grandir. D’un bout à l’autre du pays, il multiplie les rencontres, les cadavres et les amours sans lendemain. Paysans sans terre, abattoirs clandestins, déforestation sauvage, caïds du narcotrafic, sectes qui délestent surtout les crève-la faim : un monde en perdition, loin du mythique Rio qui « en jette ». Si toute la compassion dont il est capable va au chien famélique qui l’accompagne, les épreuves du périple avivent la détermination de Mâiquel. Malgré ses désirs de vengeance, il en vient à concevoir la possibilité d’un avenir meilleur : une vie tranquille, un travail honnête.

J’ai lu une cinquantaine de pages dimanche soir et ça se lit plutôt bien, même si je ne sais pas trop quoi penser de l’histoire.

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Keiko tome 1: Dark Run (Keiko, book 1: Dark Run). De Mike Brooks. Editions Fleuve (Outrefleuve). 416 pages. 2015 pour la vo. 2019 pour cette édition.

Résumé: Ichabod Drift est le capitaine de la Keiko et dirige une équipe de chasseurs de primes à travers la galaxie. Parmi eux, une tueuse implacable, une pilote téméraire, ou bien encore un sombre guerrier. Tous possèdent un passé mystérieux qui les a amenés à bord de la Keiko. Première règle : on ne pose pas de question.
Et voilà qu’Ichabod lui-même est rattrapé par son passé. Son ancien employeur, une ordure particulièrement puissante dans le monde du crime terrien, l’a kidnappé. Il a besoin de lui et de son équipage pour un transport délicat. Le capitaine n’a d’autre choix que d’accepter.

J’ai supprimé la dernière phrase du résumé, qui est spoilante, faites attention si vous lisez la 4e de couverture.

A priori il n’y a rien de plus que ce que dit le bandeau: Gardiens de la Galaxie x Han Solo, après une centaine de pages, je n’ai  pas plus à en retenir, je ne déborde pas d’enthousiasme. A voir sur la durée.

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C’est tout pour la semaine dernière! ça n’a pas été une très bonne semaine d’un point de vue qualitatif, mais au moins j’ai pu lire beaucoup et ça, ça fait du bien 🙂 Si vous ne devez retenir que 2 titres parmi cette sélection, je vous recommande Frère Lune et Soeur Soleil et l’ensemble de la série L’Arcane des Epées.

Comme d’habitude, si vous avez lu ou comptez lire un des livres présentés dans ce billet, si un des sujets abordés vous inspire des réflexions ou si vous voulez juste papoter, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉

Et pour vous, c’était comment la semaine dernière? Vous avez fait de bonnes lectures? Des titres à me conseiller? 😉