La Maison biscornue. D’Agatha Christie. Editions Club des Masques. 189 pages. (1948)
Aristide Leonides, largement octogénaire, a été assassiné dans sa maison biscornue. La police soupçonne un membre de la famille, en particulier la très jeune veuve. Charles Hayward, qui souhaite épouser la petite-fille du défunt, va se retrouver mêlé à l’enquête.
Je n’avais aucune idée de ce qu’Agatha Christie racontait dans ce roman, comme souvent je l’avais pioché au hasard parmi ceux de ses livres qui restent dans ma PAL. Mais je me rappelais d’une conversation au cours de laquelle ce titre avait été cité comme marquant (@Spacy, si tu passes par là 😉 ) et j’étais curieuse de découvrir en quoi!
Après l’avoir refermé, je peux confirmer que, même s’il ne fera pas partie de mes préférés, c’est effectivement une lecture qui va me rester en mémoire. Pas à cause des révélations finales, puisque, pour une fois, j’avais deviné juste assez rapidement (tout en conservant des doutes jusqu’à la fin évidemment ^^). Mais La Maison biscornue m’a semblé différent des autres titres de l’auteure.
Par l’ambiance pour commencer. Je ne saurais pas exactement mettre le doigt sur ce qui m’a paru différent des autres romans d’Agatha Christie, une sorte de malaise diffus, peut-être, quoique ça reste indéfinissable (ça vous aide, ça, n’est-ce pas? 😆 ). Ensuite l’histoire nous est racontée par Charles, qui n’a rien d’un enquêteur ou d’un aventurier et qui est bien plus paumé que le lecteur au milieu de cette étrange famille. Jusqu’ici je ne crois pas avoir lu un livre de l’auteure qui utilise ce type de personnage principal. Et ça fonctionne très bien.
Avec Agatha Christie, on a rarement de mauvaises surprises et encore une fois j’ai passé un très bon moment de lecture. J’ai pris mon temps pour le déguster, avec une bonne tasse de thé, of course! Je recommande très vivement!
Je pense que le malaise dont tu parles tient peut-être tout de même au dénouement, surtout ou même si tu le devines à l’avance. Dans les « whodunit » dont Agatha Christie est coutumière, le meurtre n’est que prétexte à un jeu d’esprit en quelque sorte, et le crime n’est pas souvent perçu par le lecteur comme quelque chose de choquant ou moralement dérangeant mais seulement comme le déclencheur du jeu du chat et de la souris entre enquêteur et suspects. Ici il y a un truc moralement très dérangeant au contraire qui se cache , qui plane sur l’histoire entière. Le genre est très codé, et ici je trouve quand même qu’elle brise ce code, déjà en introduisant autre chose qu’un détective pour mener l’enquête .. et puis par la solution de l’énigme.
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Tu as raison, elle brise un code avec ce livre, mais je crois que j’ai été plus sensible à l’ambiance dans la maison et aux relations bizarres entre les personnages. Je n’ai pas l’impression d’avoir été particulièrement choquée par la révélation finale, en fait…
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Je ne vais pas lire ton truc en entier parce que… je sais que je l’ai déjà lu, je sais qu’il m’a marqué mais je sens que si je lis 2 ou 3 commentaires supplémentaires, tout va me revenir…. ET JE NE VEUX PAS ! 😀 😉
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Tu as bien raison de préserver le mystère 😉
Quand tu le reliras, je pense que tu te rappelleras vite, ceci dit ^^
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J’en suis persuadée mais au moins j’aurais commencé le livre ! 😀 Sinon, je ne l’ouvrirai pas.
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Il ne me reste qu’à te souhaiter une excellente lecture 😉
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Devine !!! Ben je ne l’avais pas lu. Surement que j’ai eu le bouquin dans les mains… je ne sais pas mais je suis CERTAINE que je ne l’ai pas lu. C’est en effet, le genre que tu ne peux pas oublier, vu le dénouement qui est quand même bien hardos, je trouve (pour un Agatha :D, tout est relatif )
J’ai bien aimé car en effet, il change des autres. Je suis passée à un petit Hercule maintenant ! 😉 (la maison du péril, je crois. Tu l’as lu ? )
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Dans le genre, on l’oublier difficilement, c’est sûr ^^
Je crois que La Maison du Péril fait partie des rares qui manque encore à ma collection. Tu me diras ce qu’il vaut 😉
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Je viens de finir la maison du péril et il n’est pas mal du tout jusqu’à la toute fin, je pense que tu risques de tiquer un peu. Par contre, Poirot fait du Poirot de manière magistrale. Hastings aussi… enfin bref, on passe un bon moment.
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Tu m’incites à le faire grimper dans ma liste de priorités ^^
Merci pour ton retour 😉
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hi hi hi !
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Je n’ai jamais lu Christie et je pense qu’il faudrait que je répare cette erreur! Lequel me conseillerais-tu pour débuter ? Merci 🙂
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Tout bêtement je te conseille de commencer par le 1er, qui est aussi un des meilleurs, selon moi: La Mystérieuse Affaire de Styles (il y a un billet sur le blog si ça t’intéresse 😉 ).
Sinon La Maison biscornue ne fait pas intervenir un personnage récurrent, alors s’il te tente, lance-toi! 🙂
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Merci beaucoup pour tes conseils avisés 😉
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Je ne sais pas s’ils sont avisés, en tout cas j’espère que tu passeras un très bon moment de lecture, quel que soit le titre que tu choisiras 😉
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Merci beaucoup 😉
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