Les Plaideurs

Les Plaideurs. De Jean Racine. Editions Le Livre de Poche, collection Classiques. 59 pages/438. (1668)

Le juge Dandin a perdu la tête et est obsédé par le besoin de juger des procès. Deux « plaideurs », Chicanneau et la comtesse de Pimbesche, vont tout faire pour voir leurs affaires portées devant Dandin, tandis que le fils de ce dernier, Léandre, cherche un moyen d’obtenir la main d’Isabelle, la fille de Chicanneau.

Cette pièce est une comédie en 3 actes et en vers, inspirée d’une pièce grecque antique: Les Guêpes d’Aristophane. Dans les 2 pièces, il s’agit de se moquer du fonctionnement parfois aberrant de la justice. Racine dénonce la corruption des magistrats sous couvert de comédie. Ses personnages sont tous aussi fous les uns que les autres, sauf Léandre et Isabelle qui, eux, utilisent la folie des autres pour parvenir à leurs fins. Les procès intentés sont délirants, au point qu’on finit par juger un chien.

L’intérêt de la pièce réside dans le fait qu’on peut comparer la corruption et les aberrations de la justice de 1668 avec celle de notre époque. Et il n’y a pas de quoi pavoiser… Surtout sachant qu’Aristophane dénonçait déjà les mêmes faits au 5e siècle avant Jésus Christ… C’est assez désespérant, non?

Le texte en lui-même ne m’a pas spécialement plu. Les vers ne sont pas difficiles à lire, mais comme on est sur le ton de la comédie, ils ne font pas spécialement dans le lyrisme. Le point le plus positif que j’ai trouvé à cette lecture, pour être tout à fait honnête, c’est qu’elle a été rapide.

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