Des BD en pagaille #39

Green Arrow: Année Un. Scénario d’Andy Diggle. Dessin de Jock. Editions Eaglemoss Collections et DC Comics. 146 pages. (2007)

Oliver Queen, milliardaire et fêtard invétéré, se retrouve naufragé sur une île déserte, livré à lui-même et sans moyen d’en repartir. Pour survivre, une seule arme: un arc et ses flèches. Mais l’île est-elle aussi déserte qu’elle en a l’air?

Ce comic revisite les origines de Green Arrow en lui apportant quelques modifications par rapport aux précédentes versions, tout en respectant la trame principale de l’histoire. On est assez proche, au moins en partie, des idées qui ont été développées ensuite dans la série télé, mais sans les personnages secondaires horripilants.

Au programme ici: un peu d’introspection et pas mal d’action. Le personnage passe de crétin plein aux as et ivrogne à survivant ayant trouvé un sens à sa vie. Ce n’est pas forcément super inédit, mais c’est plutôt bien fait et raconté avec suffisamment d’action pour maintenir l’intérêt jusqu’à la fin, même si l’intrigue est un peu succincte.

Les dessins sont sympas, il y a des planches vraiment chouettes. Je leur reprocherai de ne pas être assez détaillés s’agissant des décors et paysages, mais ça n’empêche pas d’avancer rapidement dans la lecture.

Une lecture sympa et distrayante, qui a le mérite de nous résumer les origines du héros sans fioritures inutiles.

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Les Carnets de Cerise tome 5: Des premières Neiges aux Perséides. Scénario de Joris Chamblain. Dessin d’Aurélie Neyret. Editions Soleil, collection Métamorphose. 78 pages. (2017)

Après avoir résolu les mystères planant sur les personnes qui l’entourent dans les précédents tomes, c’est sur elle-même et ses propres mystères que Cerise va se pencher.

Comme les précédents tomes, ce 5e opus se présente à la fois sous forme de BD et de carnet/journal intime dans lequel l’héroïne note ses remarques. Ici on se recentre cependant plus sur un dialogue entre Cerise et sa mère, dont la relation est assez compliquée suite à la disparition du père.

Pour moi, cette BD se divise en 2 parties: dans la 1e, nous allons découvrir l’enfance de Cerise et découvrir ce qui est arrivé à son papa; dans la seconde, c’est la relation mère-fille et leur avenir qui évolue. J’ai nettement préféré la 1e partie, que j’ai trouvé très intéressante et très émouvante. J’ai été touchée par la rencontre de Cerise avec ses amies et par les allusions aux aventures rencontrées dans les précédents tomes. J’ai moins adhéré à la 2e partie, du fait que j’ai eu du mal à comprendre la maman de Cerise. J’avais l’impression que c’était plus pour elle-même et son confort personnel qu’elle cherchait à résoudre les problèmes entre elles.

Sur la forme, c’est toujours aussi magnifique et doux, tant du point de vue des dessins que des couleurs. J’ai eu l’impression que la part d’écrit était plus importante par rapport à la BD que dans les tomes précédents, ce que j’ai trouvé dommage, parce que j’aime vraiment énormément les dessins et que j’aurais aimé qu’ils tiennent encore plus de place.

Comme toujours avec Cerise, j’ai passé un très bon moment de lecture, même si quelques points de l’histoire m’ont moins plu. Le tome 3 restera mon préféré de la série, mais tous valent vraiment la peine d’être lus.

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Lili aux Indes. Scénario de Bernadette Hieris. Dessin de G. AL. Editions Société Parisienne d’Edition, collection Les beaux Albums pour la Jeunesse joyeuse. 48 pages. (1958)

Suite aux aventures racontées dans le précédent album (Lili travaille), nous retrouvons Lili, toujours employée dans l’atelier de couture de Madame Secotin, qui va voler au secours d’une cliente dont la maison est hantée avant de s’embarquer pour les Indes.

L’histoire est divisée en 2 parties qui n’ont que peu de liens entre elles, sinon que Lili y est mandatée par sa patronne. Au programme: aventures, déboires pour les cousines de Saint-Herbu et maladresse du Pr Minet.

Honnêtement, ce tome est loin d’être le meilleur. C’est plus une succession d’anecdotes qu’une véritable histoire et la façon dont l’Inde est décrite, mieux vaut ne pas s’y attarder… Le dessin quant à lui est plutôt sympa, typique de l’époque.

Une plongée sympa dans les lectures d’enfance de ma mère, mais rien d’inoubliable.

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