Sans Retour

Sans Retour. De Patricia MacDonald. Editions Le Livre de Poche. 317 pages. (1989)

Après une fête, une jeune fille est retrouvée assassinée. Peu de pistes, pas d’indices, sinon les soupçons qui pèsent sur un prisonnier évadé. A Felton, personne ne peut croire que l’un des habitants, qui se connaissent tous, a commis ce crime épouvantable. La mère de la victime s’efforce de reprendre une vie normale, mais ne peut se résoudre à oublier qu’aucun coupable n’a été arrêté.

Voilà encore un livre dont je vous déconseille vivement de lire le résumé proposé par la 4e de couverture, qui dévoile pratiquement la solution de l’énigme… Déjà que sans le lire j’avais rapidement compris le qui, à défaut du pourquoi, inutile de se spoiler volontairement par dessus le marché…

Que vous dire de cette histoire? Je dois avouer que, même si j’avais peu d’attente au vu de ma seule autre expérience avec l’auteure, j’ai été déçue par cette lecture. Ce n’est pas vraiment l’enquête qu’on suit, mais plutôt l’évolution des personnages, en particulier la mère de la victime, après le meurtre. L’aspect psychologique aurait pu être intéressant, mais j’ai détesté à peu près tous les protagonistes, ce qui fait que je n’ai pas été vraiment captivée par ce qu’ils vivaient. J’avais envie de secouer l’héroïne pour qu’elle ouvre les yeux sur tout ce qui était anormal et qu’elle acceptait malgré tout. Les personnages qui m’intéressaient ont un tout petit rôle dans l’intrigue et sont assez rapidement expédiés.

Le roman date de 1989, alors peut-être que ma lecture a pâti de l’époque à laquelle il a été écrit. On ne ressent pas le côté daté dans l’absence de certaines technologies, mais plutôt dans les relations entre les personnages et dans les préjugés. Il y a également certains clichés qui m’ont ennuyée.

Au début, je trouvais que ça se lisait assez bien. La plume est efficace. C’est ce que j’appelle une lecture facile, dans le sens où ni le contenu ni la forme ne posent de problèmes de compréhension. ça va vite et c’est accessible à tout le monde. Au bout d’un moment, j’ai quand même commencé à trouver le temps très long, en partie du fait que j’avais deviné l’identité du/de la coupable, mais surtout parce que j’avais l’impression qu’on n’avançait pas et que la fin n’arriverait jamais.

Globalement, une lecture dispensable et très oubliable pour moi. J’ai l’impression d’avoir perdu mon temps plus qu’autre chose.

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