Harley King, Détective de l’Invisible

Harley King, Détective de l’Invisible: Là où pleurent les Âmes. De Patrick Mac Spare. Editions Scrineo. 280 pages. 2018.

Résumé de l’éditeur: Berlin est une grande ville.
Harley King est un grand détective.
Ses clients, les Toffer, sont une grande famille.
L’affaire, elle, pourrait se réduire à de sordides questions d’héritage. Mais à la nuit tombée, une créature cauchemardesque assassine.
Enquêteurs du paranormal, Harley, son ami Nosfe et la médium Miss Jade vont devoir agir. Si possible tant qu’il reste des vivants autour d’eux.

J’ai reçu ce livre grâce à la dernière Masse critique Babelio et aux éditions Scrineo, que je remercie pour cette lecture 🙂

Nous sommes ici dans l’Urban Fantasy à tendance humoristique. Au programme: des créatures surnaturelles, des morts imputées au Diable, une plongée dans un Berlin sordide, de l’action, de l’humour, etc, etc.

Ce qui m’a attirée vers ce livre au départ, c’est le contexte de Berlin. Je me suis dit que ça changerait un peu de Londres ou des USA. Malheureusement, on ne voit pas grand chose de la ville, sinon ses bas-fonds, et qu’on soit à Berlin ou ailleurs ne change pas grand chose (si ce n’est que la prostitution y est légale).

L’originalité vient plutôt du style de l’auteur et des auto-références parodiques dont il parsème son récit, au point qu’il y a même des photos à la fin du livre. Dans l’ensemble, la plume est simple, mais efficace et légère. C’est facile à lire et les situations s’enchaînent sans temps morts.

Du point de vue de l’intrigue, ça ressemble un peu à des séries télé comme Grimm, Lucifer ou Supernatural: c’est sympa, fun et distrayant, mais ça ne casse pas non plus trois pattes à un canard. En ce qui me concerne, même si j’ai passé un bon moment, la sauce n’a jamais réellement complètement pris. J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de facilités et que ça manquait d’approfondissement. Le fait qu’on soit constamment sur le ton de la comédie policière paranormale a beaucoup joué. Je crois que je serais plus facilement entrée dedans si ç’avait été un peu flippant.

Le background des personnages est rapidement présenté. Les héros sont plutôt sympas, mais je n’ai pas eu la sensation de les connaître très bien, ce qui fait que je ne me suis pas tellement attachée à eux. Parmi les autres protagonistes, certains n’ont même pas de nom (comme « la veuve de Bidule »), d’autres pourraient être interchangeables tellement ils sont peu caractérisés (les frères Toffer).

Le livre étant très court, l’auteur s’est concentré sur l’action et l’enquête, même si là aussi ça va assez vite. Avec une centaine de pages de plus, ç’aurait pu être plus prenant. Tel quel, Là où pleurent les Âmes est une lecture sympathique et distrayante, mais pas inoubliable.

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3 commentaires pour Harley King, Détective de l’Invisible

  1. Lynley dit :

    Next 😀

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