Les Manteaux de Gloire, tome 1. De Sebastien de Castell. Editions Milady. 478 pages. 2014.
Falcio, Kest et Brasti sont les survivants d’un ordre de magistrats-guerriers déchus. Contraints de se louer comme gardes du corps, ils se retrouvent une fois de plus sur la route pour sauver leur peau et tenter de mener à bien la dernière mission confiée par le roi.
Première chose: ne lisez pas la quatrième de couverture, elle tease sur des éléments qu’on ne découvre pas dès le début. Deuxième chose: la suite de la série ne semble pas avoir été publiée en français (si je me trompe, dites-le moi, j’ai cherché et pas trouvé).
On est là dans de la fantasy adulte assez classique et finalement pas très originale. Dès les premiers chapitres, j’ai eu des sensations de déjà-vu. Il y a beaucoup d’éléments que j’avais déjà trouvé ailleurs et ils étaient utilisés de la même façon, à peu de choses près. J’ai trouvé aussi qu’il y avait pas mal de facilités, les personnages ont toujours dans leur manche un tour pour déjouer les situations et dont on n’avait pas encore parlé. Du coup, c’est difficile de s’inquiéter pour eux et l’intrigue reste prévisible jusqu’à la fin. Il est d’ailleurs régulièrement dit au narrateur que tout le monde avait vu venir tel ou tel évènement, sauf lui qui est trop bête pour ça, j’imagine donc que l’auteur était conscient de cette prévisibilité.
Malgré tout, on ne s’ennuie pas. La mise en place est relativement longue, mais une fois entrés dans le vif du sujet, il y a beaucoup d’action, il se passe plein de choses et l’intrigue avance relativement vite, même si elle n’est pas dénuée de répétitions parfois. Les personnages sont sympathiques; ils ressemblent également beaucoup à d’autres personnages du même genre rencontrés ailleurs, mais ils sont plutôt attachants. Il y a de l’humour malgré la noirceur de l’histoire, la plume est agréable et fluide, sans rien de spécial non plus à signaler.
Dans l’ensemble, ça a été une bonne lecture, facile et distrayante, mais qui n’apporte rien de nouveau au genre et qui n’a rien d’inoubliable.
Du côté de chez Cyan 
j’avais bien aimé, mais je suis d’accord avec toi sur le fait, que ça n’est pas hyper original dans le genre, toutefois, on passe un bon moment 😉
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Voilà, c’est ça, on passe un bon moment, mais ça n’a rien de nouveau. Parfois on n’a pas besoin de plus ^^
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« la suite de la série ne semble pas avoir été publiée en français »
Voilà pourquoi j’ai arrêté le séries. Quoi que, tu sembles dire que cette série n’inspire pas forcément l’impatience pour la suite ?
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Je pensais que tous les tomes avaient été publiés, LivrAddict propose même un résumé du tome 2 en français. Mais quand j’ai cherché je ne l’ai trouvé nulle part…
Je n’ai pas d’impatience pour la suite, non: les enjeux de ce tome sont résolus à la fin, même si ça ouvre sur une intrigue plus vaste, donc il n’y a pas de grosse frustration; et puis, c’était une lecture distrayante, mais pas plus, pour moi. Du coup si je ne peux jamais lire la suite, c’est pas très grave. J’ai passé un moment sympa sur le coup, c’est tout.
Comme tu vois, je déborde d’enthousiasme 😆 Ce n’est pas une mauvaise lecture, mais ça ne va pas non plus me laisser un grand souvenir. Même si je finis par trouver la suite, ce ne sera pas une priorité.
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