Meurtres à la cour du prince Genji. De Nagao Seio. Editions Philippe Picquier poche. 316 pages. 1986.
Le prince Genji, fils d’une épouse impériale assassinée, talentueux et d’une extrême beauté, est au centre d’un enchevêtrement de complots. Haï par ceux qui sentent leur pouvoir menacé par son existence, aimé par ceux qui sont séduits par sa personnalité, lui-même est plus préoccupé par les arts et les femmes. Mais celles de son entourage ne semblent pas bénéficier d’une grande longévité.
Le résumé de l’éditeur laissait croire qu’on allait être dans une enquête policière classique, menée par un personnage féminin resté célèbre dans l’Histoire du Japon pour l’écriture d’une célébrissime oeuvre littéraire: Le Dit de Genji. Or non seulement ce personnage est à peine présent dans la plus grande partie de l’intrigue, mais l’aspect policier du récit se résume pratiquement à quelques paragraphes au milieu du roman et à quelques autres à la fin.
L’histoire est en fait centrée sur la cour impériale et les complots qui s’y déroulent. Le personnage principal est Genji, on suit essentiellement sa vie au milieu de toutes ces conspirations plus ou moins subtiles, on est témoins de ses aventures amoureuses et de leurs conséquences. C’était très intéressant d’en apprendre plus sur la culture et l’Histoire japonaises, sur les croyances et superstitions, la condition des femmes, mais à aucun moment je n’ai eu l’impression de lire un roman policier, alors que c’est précisément ce que je pensais trouver dans cette lecture. Si j’avais su que j’allais me plonger dans des récits de complots en tous genres, je me serais abstenue (j’en rencontre déjà dans 95% des dramas que je regarde, ce qui fait que j’en regarde déjà de moins en moins, le sujet finit par lasser).
En bref, une lecture intéressante, mais on était trop loin de ce que promettait la quatrième de couverture pour que j’en ressorte enthousiaste, malgré ses qualités. Dommage.
PS: ne zappez pas la préface, elle pose le contexte et précise quelques points indispensables à la compréhension pour les lecteur-ice-s qui ne sont pas familier-e-s avec le sujet.
Agaçant ces résumés trompeurs !
Le côté complot et intrigues de cour me plaît bien, mais venant de terminer un drama qui en avait déjà pas mal, je pense que si je me lance, ce ne sera pas tout de suite.
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai l’impression que les quatrièmes de couvertures sont de moins en moins justes…
C’est quoi ce drama que tu as vu? 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
J’avoue que, sauf pour les SP, je les lis de moins en moins. C’est à parfois de demander si la personne ayant rédigé le résumé a vraiment lu le roman…
100 days My Prince, sympa mais pas mal de longueurs, du moins, quand comme moi, on n’a pas trop de patience devant un écran.
J’aimeAimé par 1 personne
J’aime bien quand même de quoi parle un bouquin avant de le prendre 😆 Mais je viens encore d’en lire un où le résumé est mal fichu: il dévoile des éléments qui n’apparaissent qu’après 180 pages de lecture…
Je peux être très patiente ou pas du tout avec les dramas, ça dépend à quel point j’apprécie les personnages et si j’ai l’impression qu’on va vraiment quelque part ^^
J’aimeAimé par 1 personne
J’aimerais avoir cette patience ! L’avis sur le drama est dans mes brouillons, je devrais le publier dans une ou deux semaines…
J’aimeAimé par 1 personne
Malgré tout, j’abandonne encore beaucoup de dramas assez rapidement, en général je me rends compte assez vite si ça ne va pas me plaire ^^
J’ai hâte de lire ton avis, je ne l’ai pas vu, celui-là 😉
J’aimeAimé par 1 personne
C’est vrai que c’est décevant quand un livre ne correspond pas à ce à quoi on s’attendait.
Je ne suis pas du tout attirée par les drama.
J’aimeAimé par 1 personne
La personne qui avait fait le résumé n’avait peut-être pas lu le livre? 😆
Pour moi les dramas sont des séries comme les autres, ce que j’apprécie, c’est que le plus souvent il n’y a qu’une saison et on est sûre qu’on saura le fin mot de l’histoire en arrivant au bout ^^
J’aimeJ’aime