J’avais terminé avec plus d’une semaine d’avance tous les emprunts faits à la bibliothèque fin février et, même si j’ai largement de quoi lire dans ma PAL, j’étais impatiente d’y retourner et d’emprunter d’autres titres à lire pour Mars au féminin 🙂 Malheureusement, plusieurs de ceux que j’espérais pouvoir lire à cette occasion n’étaient pas disponibles, mais vu la taille de ma WL, ça n’a pas été trop compliqué de trouver d’autres lectures intéressantes! Voici ce que j’ai rapporté:
La Rue (The Street). D’Ann Petry. Editions Belfond (Vintage noir). 384 pages. 1998 pour la vo. 2017 pour cette édition.
Résumé: Des rues comme la 116e, réservées aux nègres ou aux mulâtres, avaient fait de Pop un vieil ivrogne timide et tué Mom quand Lutie était encore tout bébé.
Dans cet immeuble où elle habitait actuellement, c’était aussi la rue qui avait amené Mrs Hedges à faire de sa chambre un bordel.
Et le concierge, la rue l’avait maintenu dans les bas-fonds, loin de l’air et de la lumière, jusqu’à ce que l’horrible obsession de la chair l’ait dévoré. Mais rien de tout cela ne lui arriverait à elle, Lutie, parce qu’elle avait la volonté de lutter sans relâche.
Charlotte Salomon. Les Couleurs de l’Âme. D’
Résumé: Une jeune peintre d’origine juive, amoureuse entière et passionnée, dans l’Allemagne nazie. L’art comme thérapie pour surmonter la tragédie familiale et le contexte oppressant.
Exilée en France, elle livre une oeuvre autobiographique monumentale unique composée de peintures, de croquis, d’écrits et de citations musicales, dans laquelle la folie et la douleur se transforment en une créativité salvatrice. C’est l’histoire de Charlotte Salomon, une artiste extraordinaire engloutie dans l’enfer d’Auschwitz à seulement 26 ans.
Le Réseau Jane (Looking for Jane). De
Résumé: « Si vous ou une de vos amies tombe enceinte alors qu’elle ne le souhaite pas, vous devez appeler un médecin et demander Jane. » Nancy Mitchell se raccroche désespérément à ces mots lorsqu’elle se découvre enceinte en 1980. L’estomac noué et les doigts crispés sur le combiné, elle réussit à obtenir le contact du docteur Evelyn Taylor qui pratique des avortements clandestins.
Le jour du rendez-vous, Nancy suit à la lettre les consignes : ne pas donner de nom de famille, venir seule, frapper sept fois à la porte, mettre des vêtements discrets… Elle sait que se rendre au cabinet de Seaton Street pourrait l’envoyer en prison. Pourtant, quelques années plus tard, elle rejoint le réseau Jane, en dépit du danger, pour venir en aide aux jeunes femmes dont elle partage le déchirement. Nancy trouve rapidement sa place dans cette famille de coeur et comprend que chacune a ses propres raisons et secrets pour prendre au quotidien ces risques insensés. Et pour Evelyn Taylor, l’histoire a commencé près de vingt ans plus tôt dans un établissement religieux où les « filles perdues » étaient envoyées donner naissance…
La vie mystérieuse, insolente et héroïque du Dr James Barry. D’
Résumé: Une biographie de ce chirurgien de l’armée britannique au XIXe siècle, une vie sujette à spéculations et controverses. Né et élevé comme une fille, il se serait fait passer pour un homme afin de mener des études universitaires. Le docteur James Barry est entré dans l’histoire comme l’un des médecins militaires les plus brillants de sa génération.
Brontëana. De
Résumé: Les sœurs Brontë ont marqué, avec leurs romans, l’histoire du XIXe siècle.
Plus exactement Emily et Charlotte Brontë sont célébrées et mondialement reconnues. Leur cadette, Anne, est souvent oubliée, au mieux décrite comme la plus sensible des trois.
Prisonnière d’un monde qui a toujours attendu d’elle quiétude et douceur, Anne a pourtant fait fi des mises en garde de ses aînées, prenant le risque d’écrire et de laisser jaillir sa propre voix…
Biographie fictionnelle, Brontëana donnera une belle place à l’imaginaire des soeurs, qui s’inventaient des mondes parallèles à travers des jeux de rôles d’écriture.
Le Choeur des femmes. D’
Résumé: Je m’appelle Jean Atwood. Je suis interne des hôpitaux et major de ma promo. Je me destine à la chirurgie gynécologique. Je vise un poste de chef de clinique dans le meilleur service de France. Mais on m’oblige, au préalable, à passer six mois dans une minuscule unité de » Médecine de La Femme « , dirigée par un barbu mal dégrossi qui n’est même pas gynécologue, mais généraliste! S’il s’imagine que je vais passer six mois à son service, il se trompe lourdement. Qu’est-ce qu’il croit? Qu’il va m’enseigner mon métier? J’ai reçu une formation hors pair, je sais tout ce que doit savoir un gynécologue chirurgien pour opérer, réparer et reconstruire le corps féminin. Alors, je ne peux pas – et je ne veux pas – perdre mon temps à écouter des bonnes femmes épancher leur coeur et raconter leur vie. Je ne vois vraiment pas ce qu’elles pourraient m’apprendre.
J’avais tenté de lire le roman il y a quelques années, mais je n’avais pas réussi à entrer dedans et je l’avais rapidement abandonné. Malgré tout, le sujet m’intéresse, alors j’espère que cette BD me plaira davantage.
Dans le noir (Wage Slaves). De
Résumé: Daria a quitté sa Pologne natale pour suivre des cours de bande dessinée dans une école suédoise. Une fois arrivée à Malmö, comme elle n’a pas réussi à décrocher une bourse, elle se met à la recherche d’un travail pour pouvoir payer ses études. Elle se frotte d’emblée aux inconséquences de l’administration : pour pouvoir travailler, elle doit avoir un numéro fiscal et, pour avoir un numéro fiscal, elle doit avoir un travail. Il ne lui reste qu’une solution : un job au noir dans la restauration. Embauchée comme serveuse dans un restaurant indien, elle découvre vite que, en plus des horaires massacrants et d’une paye de misère, il y a quelque chose d’autre qui ne tourne pas rond. Aidée par une journaliste et un délégué syndical, Daria mène l’enquête sur son lieu de travail. Sa vie va en être totalement bouleversée… Dans le Noir est le récit autobiographique d’une lutte syndicale menée par ceux qui vivent en marge de la société. Daria Bogdanska y dresse le portrait d’une génération qui ne connaît pas la sécurité de l’emploi tout en livrant un témoignage de l’intérieur sur la réalité du quotidien éclaté de la précarité. En même temps, Dans le Noir est l’histoire d’un nouveau départ laborieux, loin de chez soi, où l’aliénation de la vie dans une grande ville fait contrepoint à l’appétit d’amour, le désir d’intégration et la quête justice.
Sex and the series. D’
Résumé: Dévorées dans l’intimité, les séries révèlent nos désirs, nos peurs les plus profondes, nos fantasmes et nos tabous. Grâce à la multiplication des personnages de femmes complexes depuis les années 2000, les séries mettent en scène des sexualités féminines qui évoluent sans cesse. De Sex and the City, Friends et Buffy à Girls, Masters of Sex, Orange is the New Black ou bien Transparent, elles osent enfin montrer ce dont nos sociétés occidentales ont encore parfois du mal à parler.
De la morsure de vampire au cunnilingus, de la défloration au BDSM, Sex and the Series s’empare d’images marquantes pour interroger certains concepts comme le male gaze ou la capacité d’agir et met en perspective la représentation de l’orgasme féminin, du consentement ou encore de la lesbienne butch. A travers quatre thématiques – la parole, le plaisir, les violences et les sexualités queer – Iris Brey analyse comment les séries américaines, en s’éloignant des images porno et du cinéma, permettent de changer notre perception des sexualités et d’enclencher même une révolution télévisuelle.
Vives & vaillantes. De Praline Gay-Para. Editions Didier Jeunesse. 124 pages. 2018.
Résumé: La conteuse revisite sept contes issus de la tradition orale du monde entier mettant en scène des jeunes filles qui s’affirment et deviennent des femmes fortes.
Sept héroïnes qui prennent en main leur destin de femme
Elles se déguisent en hommes, mettent au défi des princes, portent conseil aux monarques, se battent pour leur liberté…
Praline Gay-Para nous offre sept contes venus des rives de la Méditerranée, mettant en scène des héroïnes étonnantes.
Les sorcières de la littérature (Literary Witches: A Celebration of Magical Women Writers). De
Résumé: Le livre réimagine 30 auteures comme de véritables sorcières : non pas des créatures au nez crochu chevauchant des balais, mais des figures de créativité radicale, d’originalité et d’autonomisation. Chaque sorcière est célébrée avec une brève biographie de Taisia Kitaiskaia et un portrait en couleur de l’artiste Katy Horan. Des listes de lectures recommandées complètent chaque entrée.
L’ouvrage propose de nouvelles façons de penser les écrivaines célèbres. On y trouve aussi des auteures moins connues, comme Janet Frame, une écrivaine néo-zélandaise qui a passé la majeure partie de sa vie dans des services psychiatriques, Yumiko Kurahashi, une auteure japonaise de contes de fées étranges, et Maria Sabina, une guérisseuse autochtone du Mexique qui improvisait de la poésie lors des cérémonies. L’ensemble de ces profils est un hommage à la magie bien réelle de la littérature et à ceux qui la créent.
C’est tout pour cette fois, je me tiens à mon compte rond de 10 livres pour ne pas me faire un tour de reins en en portant davantage ^^ Le plus difficile maintenant, ça va être de décider par quoi commencer 😆 Des suggestions?
Bien sûr je ne vous montre pas tout ça juste histoire de vous montrer. ça m’intéresse de savoir si vous avez lu ces livres et ce que vous en avez pensé, s’ils vous tentent ou pas du tout. Vous savez quoi faire dans les commentaires 😉
Etes-vous abonné-e-s à une bibliothèque? Quels genres de titres aimez-vous emprunter? Des titres à me conseiller?
Tu as de belles trouvailles. Il y a le livre de Charlotte Salomon qui me fait de l’œil. Quelle triste histoire. Bonne lecture à toi 😉
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Oui, je suis assez contente de ce que j’ai trouvé 🙂 Je ne l’ai pas encore lu, mais connaissant tes goûts, je pense que ça pourrait te plaire effectivement 😉 Merci!
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Bravo d’avoir réussi à finir en avance !
Ta bibliothèque semble avoir un très beau et riche fond. Je retiens surtout Dr James Barry et Brontea qui m’attirent mais je te laisse me convaincre aussi avec les autres 😉
Bonnes lectures !
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Ma bibliothèque n’est pas très grande, mais elle permet d’avoir accès aux autres bibliothèques du réseau, du coup je peux emprunter dans 4 ou 5 bibliothèques avec un seul abonnement et ils se chargent de transférer toutes mes réservations au même endroit. Du coup ça fait un fond immense dans lequel piocher et sans devoir faire le tour de toute la ville pour emprunter 🙂 Le covid n’a pas eu que des conséquences négatives!
J’espère aimer mes lectures et trouver les mots pour te donner envie de les découvrir 😉
Merci!
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Profite, profite ! Vives les échanges 😀
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Encore beaucoup de livres !!! Bon j’attends maintenant avec impatience ton retour sur le réseau Jane.
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J’avais l’impression d’être restée raisonnable, pourtant ^^
Tu ne devrais pas avoir trop longtemps à attendre, il me fait très envie (et je n’ai que 28 jours pour tout lire de toute façon 😆 ) 🙂
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Voilà de belles lectures en perspective pour finir Mars au féminin.
Le mois de mars ne fait que 31jours, alors… 😉
Hihi 😂
Et je ne sais pas si ça compte pour être abonnée à un bibliothèque de travailler dedans ? ;-P
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Au pire je déborderai sur avril, ce n’est pas comme si ce genre de livres n’était intéressant qu’en mars ^^
ça compte si tu empruntes des livres, non? 😛
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Moi aussi je vais débordait mars au féminin sur avril, mai, juin et le reste de l’année.
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Vu comme ça, oui, moi aussi je lis des autrices et des livres traitant de la condition des femmes toute l’année ^^ Mais pour ce challenge je lis exclusivement des autrices (enfin presque, quelques-unes d’entre elles ont collaboré avec des hommes pour ces livres), alors que le reste du temps je lis indifféremment des hommes ou des femmes.
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Tout pareil, mais on devrait mettre les femmes en valeur plus souvent, ne trouves-tu pas ?
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Bien sûr et je m’efforce de le faire le plus souvent possible 🙂
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héhé, moi aussi 😉
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J’adore ta liste d’emprunts ! Plusieurs sont dans ma wishlist et je note La vie mystérieuse, insolente et héroïque du Dr James Barry 🙂
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Merci, je suis contente de ma sélection 🙂
Lesquels sont dans ta WL?
Cette BD a l’air très chouette, j’ai hâte de la lire!
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Les sorcières en littérature, le choeur des femmes et Brontëana; trois livres que j’ai dû rendre avant de les lire… Alors je pense plutôt les acheter.
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Ah c’est dommage que tu n’aies pas eu le temps de les lire avant de les rendre. Pour le moment je n’ai pas rencontré ce problème, j’arrive à alterner les livres de ma PAL avec ceux de la bibliothèque (pourvu que ça dure ^^).
J’espère te donner encore plus envie de les lire quand j’en aurai reparlé ici 🙂
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Le problème est que je réserve ce genre de titres très demandés alors je n’ai pas de marge de manoeuvre quant à leur arrivée dans ma médiathèque. La semaine dernière, 10 réservations sont arrivées d’un coup…
Je n’en doute pas 🙂
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C’est sûr que si c’est en plus de tes emprunts courants, ça fait beaucoup ^^ Je serais curieuse de découvrir quels titres tu as choisis 😉
En fait, je ne fonctionne qu’avec les réservations et je ne réserve que des titres qui sont en rayon. ça évite de faire plusieurs trajets et je ne traîne pas dans la bibliothèque pour éviter les tentations 😛 Comme la limite de réservations est de 10 maximum, ça m’oblige à rester raisonnable.
Mais j’imagine que toutes les bibliothèques ne fonctionnent pas de la même façon.
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Oh bien tout ça ! Je me réjouis de lire tes impressions !
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Merci 😉 Je me réjouis de les donner ^^
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