Journal de lecture du 18 au 24 mars

Déjà lundi et donc le moment de vous parler de mes lectures de la semaine dernière 🙂 ç’a été une semaine plutôt bien remplie, j’ai fait de bonnes lectures et d’autres moins bonnes, mais je suis contente d’avoir pu faire des lectures qui ne demandaient pas trop de temps et d’investissement, après les très longs moments que j’avais consacrés aux Cygnes sauvages ces dernières semaines. Ce billet va être un peu long, parce que j’ai vraiment beaucoup lu ces derniers jours, donc armez-vous de patience et d’une boisson ou d’un petit en-cas ^^


Lundi: je termine une de mes lectures en cours. S’agissant d’un livre numérique, format que je n’apprécie pas, je savais que si je laissais traîner, je risquais d’abandonner alors qu’il m’intéressait, donc je me concentre uniquement dessus.

Rage against the machisme. De Mathilde Larrère. Editions Le livre de poche. 288 pages. 2022.

Résumé: Les femmes ont une histoire, une histoire de luttes pour leurs droits, conquis, arrachés, défendus, une histoire de colère contre les discriminations, les inégalités, une « Rage against the Machisme ».
L’historienne Mathilde Larrère retrace les combats féministes de la Révolution française jusqu’au mouvement #MeToo d’aujourd’hui, sur les pas de Louise Michel, de Gisèle Halimi, mais aussi de tant d’autres invisibilisées, comme Pauline Léon, Malika El Fassi, les colleuses contre les féminicides…
À l’histoire, le livre mêle des récits, des documents d’époque, des chansons et des slogans, reflétant l’ardeur et la détermination de celles qui n’acceptent pas l’inégalité des sexes, montrant combien elles se tiennent la main au-delà des siècles.
Luttes pour l’égalité, pour les droits de voter, s’instruire, se défendre, gouverner leurs propres corps, mais aussi pour l’émancipation des femmes des colonies : autant de domaines où la liberté des femmes a été bafouée, autant de droits à conquérir et à défendre, encore, aujourd’hui et demain.

J’ai été surprise par le format de ce livre: je m’attendais à un essai féministe reflétant la « rage » du titre, or il s’agit plus de retracer l’Histoire des féminismes à travers le temps. ça ne veut pas dire que j’ai trouvé ma lecture inintéressante, c’est plutôt que du coup peu de thèmes abordés m’étaient inconnus. J’aurais également préféré un texte moins didactique et plus revendicatif dans la plume (même si cet aspect n’est pas entièrement absent).

Pour ce qui est de la forme du texte, chaque chapitre aborde un thème qui est remis dans le contexte historique dans lequel il est apparu et a été débattu. J’ai trouvé la construction un peu brouillonne, en particulier au début: on revient sur certaines époques plusieurs fois pour parler de thèmes différents au lieu d’aborder une époque et tous ses thèmes au même endroit. D’autre part, le livre étant assez court, on passe assez rapidement sur certains éléments que j’aurais aimé voir davantage développés.

La lecture est plutôt agréable, parsemée de citations, de chants militants et autres slogans féministes, avec des dessins pour illustrer les chapitres et les citations.

Lecture intéressante, qui s’adresse plutôt à des personnes n’ayant pas déjà beaucoup lu sur le sujet. C’est une bonne entrée en matière, mais je suis restée un peu sur ma faim.


Mardi: je termine ma 2e lecture déjà en cours la semaine dernière:

Une Ville à Coeur Ouvert (Dom z witrazem). De Zanna Sloniowska. Editions Delcourt. 239 pages. 2018 pour la vo et la vf.

Résumé: Durant l’été 1988, Marianna, sublime soprano de l’Opéra de Lviv, est emportée par une balle, lors d’une manifestation de patriotes ukrainiens contre le pouvoir soviétique. Sa fille. encore enfant à l’époque, nous raconte l’histoire de leur famille – à travers quatre générations de femmes qui vivent sous le même toit. Elles sont comme des poupées russes embrochées sur la même flèche du temps. A l’image de leur ville à l’identité mouvante, les femmes de la famille connaissent des existences contrariées par les renversements politiques, mais aussi par leur propre incapacité à exprimer leurs sentiments.

Le résumé laisse penser qu’on va être emportée par le souffle de la « grande » Histoire, mais en fait on est plus dans des tranches de vies qui se superposent pour former un tableau de la vie d’une famille de femmes. Les chapitres ne racontent pas une histoire chronologique, mais égrènent des souvenirs et des bribes d’évènements par le petit bout de la lorgnette, du point de vue de la narratrice, qui n’est qu’une petite fille au début du livre.

Ce kaléidoscope de petites histoires dans l’histoire dans l’Histoire peut déstabiliser, mais j’ai trouvé que ça collait bien au récit. C’est comme si la narratrice laissait ses pensées vagabonder et nous racontait les éléments marquants de sa vie, mais aussi de celles de sa mère, de sa grand-mère et de son arrière-grand-mère. Les deux points forts du livre résident dans le focus qui est fait sur ces femmes, les personnages masculins n’étant qu’invités plus ou moins provisoirement dans leur monde (certaines relations étaient un peu dérangeantes…), et dans le contexte historique agité dans lequel se déroulent les évènements: nous sommes en Ukraine pendant le 20e siècle, alors que le pays est déchiré entre la Pologne, l’Allemagne et l’Union Soviétique.

J’ai beaucoup apprécié ma lecture (ma première incursion dans la littérature ukrainienne), mais le format décousu de l’intrigue peut être rédhibitoire pour certain-e-s lecteur-ice-s.


Mardi-jeudi: j’ai envie d’une lecture facile, je me tourne donc vers le 2e tome de Lizzie Martin, ne serait-ce que pour pouvoir ranger mon livre ^^

Les 2 premières enquêtes de Lizzie Martin. Tome 2: La Curiosité est un Péché mortel (A Mortal Curiosity). D’Ann Granger. Editions 10/18 (Grands détectives). 688 pages. 2007 pour la vo. 2018 pour cette édition.

Résumé: Lizzie Martin a été envoyée à New Forest pour soutenir une jeune femme dont le bébé a connu une mort tragique. Mais les choses prennent une tournure encore plus sombre lorsqu’un cadavre est retrouvé assassiné dans le jardin, la jeune femme éplorée et couverte de sang à ses côtés. Ne sachant pas vers qui se tourner, Lizzie appelle son ami l’inspecteur Ben Ross de Scotland Yard pour résoudre ce crime horrible.

Mon avis sur le tome 1: Un Intérêt particulier pour les Morts.

J’ai modifié un peu le résumé pour préserver l’identité de la victime, étant donné que l’évènement arrive assez loin dans l’histoire. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles j’ai moins apprécié ma lecture de ce tome 2: la mise en place est longue, voire très longue, voire laborieuse. Ensuite le personnage de Ben m’a agacée, j’espérais qu’il serait plus moderne dans son comportement, mais il s’est finalement révélé assez paternaliste et directif envers Lizzie, qui heureusement a su l’envoyer paître si nécessaire ^^ L’intrigue en elle-même est bien ficelée, même s’il est facile de comprendre l’essentiel de ce qui s’est passé longtemps avant les personnages.

Finalement, le plus gros point fort de cette lecture pour moi a été qu’elle était facile et rapide. J’avoue qu’au vu de tous les commentaires super élogieux que j’ai entendu sur la série, je m’attendais à beaucoup, beaucoup mieux. Je ne suis pas sûre de lire la suite.


Jeudi-samedi: en parallèle avec Lizzie Martin, je lis un recueil de nouvelles:

La Poupée (The Doll). De Daphné Du Maurier. Editions France Loisirs. 251 pages. 2011 pour la vo. 2015 pour cette édition.

Résumé:  » L’idée me plaît, bien qu’elle soit assez extravagante et folle.  » Dans ses carnets, Daphné du Maurier évoque ainsi l’une de ses premières nouvelles, La Poupée. Publié dans une revue mais refusé par les éditeurs, le texte avait disparu jusqu’à ce qu’une libraire de Cornouailles, passionnée par la romancière anglaise, ne le retrouve avec d’autres récits de jeunesse, dont cinq totalement inédits. Une extraordinaire découverte, car ces nouvelles, écrites alors que l’auteur avait à peine vingt ans, donnent les clefs de ses grands romans.
Et quelles clefs ! Qu’elle mette en scène la perversité d’une jeune femme aux moeurs mystérieuses, campe le portrait d’un pasteur corrompu et mondain, radiographie le délitement d’un couple, ou s’attache à suivre les déambulations d’une prostituée londonienne, l’auteur de Rebecca manifeste, à travers un imaginaire très singulier, une curieuse attirance pour les obscures manifestations de l’inconscient…
Ces inquiétants récits révèlent une jeune femme très en avance sur son temps, critique de l’hypocrisie sociale, avec cette maîtrise du suspense et de la narration qui feront d’elle, en précurseur du thriller psychologique, l’inspiratrice d’Hitchcock et, tout simplement, une des plus brillantes romancières du XXe siècle.

Je plussoie ce que dit la 4e de couverture à propos d’une autrice « très en avance sur son temps » et de sa « critique de l’hypocrisie sociale », les thèmes abordés et la façon dont ils le sont sont intéressants. Mais je n’ai pas trouvé de suspense dans ces récits et pour être honnête, aucune de ces nouvelles ne m’a semblé marquante, même si je vois très bien le côté subversif de certaines (encore aujourd’hui pour La Poupée ou les 2 nouvelles autour de Maizie la prostituée), dans l’ensemble je ne me suis pas sentie investie dans ma lecture. Les nouvelles étaient trop courtes et ne se terminaient pas de façon particulièrement marquante.

A titre de comparaison, certaines nouvelles d’un autre recueil, Les Oiseaux, me restent encore en mémoire, je ne pense pas que ce sera le cas avec celles-ci. Une lecture à faire par curiosité si vous appréciez l’autrice, ne serait-ce que pour voir certaines idées développées ensuite dans certains de ses romans et pour sa plume.


Jeudi-vendredi: je pioche dans la pile rapportée de la bibliothèque et, comme je ne sais pas par quoi commencer, puisque tous ces livres me font envie, je me fie au hasard en prenant simplement celui du dessus de la pile ^^

Sex and the series. D’Iris Brey. Editions de l’Olivier. 272 pages. 2016 pour la 1e édition. 2018 pour cette édition.

Résumé: Dévorées dans l’intimité, les séries révèlent nos désirs, nos peurs les plus profondes, nos fantasmes et nos tabous. Grâce à la multiplication des personnages de femmes complexes depuis les années 2000, les séries mettent en scène des sexualités féminines qui évoluent sans cesse. De Sex and the City, Friends et Buffy à Girls, Masters of Sex, Orange is the New Black ou bien Transparent, elles osent enfin montrer ce dont nos sociétés occidentales ont encore parfois du mal à parler.

De la morsure de vampire au cunnilingus, de la défloration au BDSM, Sex and the Series s’empare d’images marquantes pour interroger certains concepts comme le male gaze ou la capacité d’agir et met en perspective la représentation de l’orgasme féminin, du consentement ou encore de la lesbienne butch. A travers quatre thématiques – la parole, le plaisir, les violences et les sexualités queer – Iris Brey analyse comment les séries américaines, en s’éloignant des images porno et du cinéma, permettent de changer notre perception des sexualités et d’enclencher même une révolution télévisuelle.

Le titre du livre dit à peu près tout ce qu’il y a à savoir sur son contenu, qui est un essai sur la représentation de la sexualité/des sexualités dans les séries télé. Le champ d’études se réduit aux séries américaines, plus exactement à une petite partie des séries américaines.

C’est vraiment un essai très intéressant, même si j’ai été plus sensible à certains sujets qu’à d’autres. Je n’ai pas été toujours d’accord avec les analyses de l’autrice (je trouve par exemple que celle qu’elle fait de certaines scènes de Buffy the Vampire Slayer ne tiennent pas compte du contexte général de l’histoire et de l’évolution des personnages, ou qu’elle se focalise parfois sur les scènes les plus choquantes visuellement alors que d’autres plus subtiles auraient mérité d’être au moins mentionnées, par exemple lorsqu’elle parle de Mad Men), mais son point de vue reste toujours intéressant et bien argumenté.

Je regrette cependant que la plupart des séries analysées dans le détail soient uniquement celles dont le propos est de parler de sexualités, alors que beaucoup de séries dont ce n’est pas le sujet principal traitent du sujet de façon tout aussi intéressante, même si c’est plus occasionnel. D’ailleurs celles qui sont analysées ici pour illustrer certains sujets amènent à des réflexions que je n’avais pas forcément eues en les visionnant.

Une lecture très intéressante, qui aurait mérité de s’attarder sur plus de séries, notamment parmi les plus anciennes et les moins militantes, ne serait-ce qu’à titre de comparaison, mais je comprends bien qu’en 250 pages, c’était difficile d’aller plus loin. Attention, ce n’est pas forcément un livre à mettre entre toutes les mains: de nombreuses scènes de sexe et de viols (un chapitre est consacré à l’inceste, par exemple) sont explicitement décrites pour illustrer le propos. Je vous conseille de vous reporter à la liste des séries mentionnées à la fin du livre pour vous faire une idée du contenu.


Samedi: je lis un petit recueil de contes.

Vives & vaillantes. De Praline Gay-Para. Editions Didier Jeunesse. 124 pages. 2018.

Résumé: La conteuse revisite sept contes issus de la tradition orale du monde entier mettant en scène des jeunes filles qui s’affirment et deviennent des femmes fortes.

Sept héroïnes qui prennent en main leur destin de femme
Elles se déguisent en hommes, mettent au défi des princes, portent conseil aux monarques, se battent pour leur liberté…
Praline Gay-Para nous offre sept contes venus des rives de la Méditerranée, mettant en scène des héroïnes étonnantes.

Voilà un petit recueil plutôt sympathique qui pourra plaire autant aux adultes qu’aux enfants. Les contes revisités ici sont intéressants et bien racontés, tous ont des éléments qui suscitent la réflexion, même s’ils sont assez courts. Certains thèmes sont communs à plusieurs contes, d’autres sont plus originaux. Tous les contes sont joliment illustrés en noir et blanc, rien d’extrêmement détaillé, mais ça correspond bien au rythme des récits. A la fin de l’ouvrage, les origines géographiques et les schémas narratifs sont analysés dans une brève postface.

J’ai 2 reproches à faire à ce recueil. Les contes choisis présentent le mariage comme unique fin possible, ce que je trouve un peu dommage pour des histoires insistant sur l’intelligence, le courage et l’indépendance des héroïnes; d’une part parce que ça donne l’impression qu’il n’y a plus rien d’intéressant à raconter une fois le mariage conclu et d’autre part parce que ça n’encourage pas les jeunes lectrices à se rêver comme autre chose qu’une épouse, même quand le mari choisi se comporte comme un c.nnard (vous excuserez le langage, mais je ne vois pas d’autre terme qui convienne mieux). 2e bémol: certains des contes se ressemblent beaucoup et j’aurais bien aimé un peu plus de diversité dans la trame des histoires.

Pour les points positifs, je note que les préjugés masculins envers les femmes, allant jusqu’à la misogynie dans au moins un cas, sont dénoncés pour leur stupidité et leur manque de logique. Je retiens également la mise en avant de personnages archétypaux qu’on qualifierait aujourd’hui de transgenres ou gender fluid si les récits présentés ici étaient contemporains.

Lecture sympathique.


Dimanche: je lis un autre emprunt de la bibliothèque.

Les sorcières de la littérature (Literary Witches: A Celebration of Magical Women Writers). De Taisia Kitaiskaia et Katy Horan. Editions Autrement (Littératures). 128 pages. 2017 pour la vo. 2019 pour cette édition.

Résumé: Le livre réimagine 30 auteures comme de véritables sorcières : non pas des créatures au nez crochu chevauchant des balais, mais des figures de créativité radicale, d’originalité et d’autonomisation. Chaque sorcière est célébrée avec une brève biographie de Taisia Kitaiskaia et un portrait en couleur de l’artiste Katy Horan. Des listes de lectures recommandées complètent chaque entrée.

L’ouvrage propose de nouvelles façons de penser les écrivaines célèbres. On y trouve aussi des auteures moins connues, comme Janet Frame, une écrivaine néo-zélandaise qui a passé la majeure partie de sa vie dans des services psychiatriques, Yumiko Kurahashi, une auteure japonaise de contes de fées étranges, et Maria Sabina, une guérisseuse autochtone du Mexique qui improvisait de la poésie lors des cérémonies. L’ensemble de ces profils est un hommage à la magie bien réelle de la littérature et à ceux qui la créent.

Je pensais lire ce livre sur plusieurs jours, en piochant ici et là un portrait, mais finalement j’ai tout lu en un peu plus d’une heure: les notices biographiques tiennent en quelques lignes qui apprennent peu de choses sur les autrices, le plus gros du texte consistant en une description imaginaire et parfois assez absconse. On est plus dans un mini-délire décrivant le genre de sorcière que ces femmes pourraient être. C’est vraiment dommage, parce qu’à côté d’autrices très connues, on en rencontre d’autres dont je n’avais jamais entendu parler et j’aurais aimé en apprendre plus à leur sujet.

Le gros point fort de l’ouvrage réside dans ses très jolis dessins. Chaque portrait est en couleur et agrémenté de symboles correspondant au type de sorcière auquel chaque autrice est assimilée. Autre point positif: pour chaque autrice, on nous conseille quelques lectures (malheureusement certains titres ne sont pas traduits en français).

Un livre que j’ai apprécié pour ses illustrations et qui m’a permis de noter quelques noms, mais qui m’a laissée sur le bord du chemin. Une déception.


C’est tout pour la semaine dernière (c’est déjà beaucoup ^^), j’ai passé de bons moments et d’autres moins bons, mais je suis satisfaite d’avoir vraiment retrouvé l’envie et la motivation de lire et d’enchaîner les lectures. Et je suis ravie que la bibliothèque me permette d’élargir mes horizons livresques en me faisant découvrir des titres vers lesquels je ne me serais pas dirigée de moi-même ou dont je n’avais jamais entendu parler.

Le hasard a fait que je n’avais pas de lecture en cours dimanche soir, donc vous devrez patienter quelques jours pour savoir quel livre j’ai choisi de lire ce matin (oh la vilaine teaseuse 😆 ).

Il n’y aura pas d’autre billet cette semaine et mon prochain journal de lecture n’arrivera qu’en milieu de semaine prochaine au plus tôt: je m’absente quelques jours et j’en profite pour faire une pause 🙂

Comme d’habitude, si vous avez lu ou comptez lire un des livres présentés dans ce billet, si un des sujets abordés vous inspire des réflexions ou si vous voulez juste papoter, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉

Et pour vous, c’était comment la semaine dernière? Vous avez fait de bonnes lectures? Des titres à me conseiller? 😉

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29 commentaires pour Journal de lecture du 18 au 24 mars

  1. Exuline dit :

    Je crois que la Poupée va encore attendre dans ma PAL… peut-être un jour je le sortirai enfin …

    Très intéressant ton retour sur une ville à cœur ouvert, sachant que je suis allée dans cette ville une fois dans ma vie, que j’en garde un souvenir très particulier, beaucoup de monde sans aucune organisation, les voitures prioritaires sur les piétons, des trottoirs inexistants ou presque, des immeubles blocs et une sensation étrange d’être finalement très loin de l’Europe, je me dis que ce livre me tenterai bien.

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    • ducotedechezcyan dit :

      Tu peux toujours lire une nouvelle de temps en temps 😉

      Ta visite de la ville a dû être particulière, ça devait être déstabilisant, mais après ma lecture, je ne suis pas surprise en fait. D’après ce que tu dis, ce livre pourrait tout à fait te plaire, n’hésite pas à lui donner une chance!

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  2. Dommage pour « Rage against the machisme ». C’est vrai que si on est assez documenté sur le sujet, on s’attend à ce qu’une lecture de ce genre soit plus exploitée. J’ai déjà constaté en lisant certains essais de vulgarisation, qu’ils n’allaient pas jusqu’au bout et que cela restait trop en surface.
    J’aime bien le côté facile et bonne lecture de Ann Granger. Je devrais les noter pour le jour où je souhaite découvrir une intrigue sous l’ère victorienne !
    Je n’ai encore jamais lu Daphné Du Maurier ! Ce n’est pas faute d’en avoir envie, mais à chaque fois d’autres lectures passent devant 😉
    Je note Sex and the series j’aime bien ce genre de livre qui explore là où on ne penserait pas à le faire !
    Excellente semaine de lecture et profite bien de ta semaine 😊

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    • ducotedechezcyan dit :

      Disons qu’il faut aussi des livres du genre de Rage against the machisme pour que les personnes qui débutent dans ce genre de lectures puissent commencer quelque part. Ici ça m’a quand même moins gênée qu’avec d’autres titres présentés comme des essais alors qu’ils tiennent plus du témoignage biaisé que d’un vrai travail de recherche objectif. Mais c’est un autre débat ^^

      Malgré mes bémols, j’ai trouvé les 2 tomes de Lizzie Martin suffisamment distrayants pour aller au bout, donc je ne considère pas non plus avoir perdu mon temps. Et je sais que la série plaît beaucoup en général.

      Daphné DuMaurier est vraiment une autrice à découvrir, même si selon moi tous ses livres ne se valent pas, ne serait-ce que pour sa plume et sa capacité à créer des ambiances inquiétantes.

      J’espère qu’on aura l’occasion de comparer nos avis sur Sex and the séries si tu finis par le lire 😉

      Bonne semaine et belles lectures à toi aussi!

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  3. Lynley dit :

    Je suis d’accord avec toi pour Lizzie. Par contre si Ben était avant gardiste, Lizzie ne pourrait pas l’envoyer paître 😉

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    • ducotedechezcyan dit :

      C’est pas faux ^^ Mais sans aller trop loin, il pourrait au moins garder ses opinions sur ce qu’elle peut ou pas faire pour lui tant qu’ils ne sont pas plus avancés dans leur histoire… Surtout que le côté limite stalker qu’il avouait dans le tome 1 aurait déjà été un red flag pour moi… Mais bon, je n’oublie pas à quelle époque se déroulent les bouquins non plus ^^

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      • Lynley dit :

        C’est toujours compliqué en effet. Il y a des modes de pensées qui sont tellement ancrées dans une époque que de faire agir un personnage de manière moderne pourrait paraitre un peu anachronique. Et oui, Ben, tout aussi sympathique qu’il soit, il est parfois bien ancré dans son époque 🤪

        Des fois on dit qu’il faut créer un mot pour créer une pensée (bon, forcément la personne qui crée le mot a créé la pensée juste avant). Donc difficile de reprocher à quelqu’un de ne pas penser à une situation tout simplement parce que la pensée d’existe pas encore en réalité (tu me suis ? ).

        Je vais parler pour moi parce que je me suis vue tomber dans le panneau mais grâce au podcast « kiffe ta race », j’ai réalisé que je pouvais faire du racisme ordinaire tout simplement parce que je n’avais pas conscience de l’impact de mes paroles. Mes paroles isolées ne sont pas forcément « graves » ou « malsaines » mais quand t’es la 2000è personnes qui demandent : « et tu viens d’où ?  » « de Bretagne » « Nan mais t’es de quelle origine ? »… C’est anodin pour la personne qui pose la question, pas pour celle qui y répond. Si on le sait, on demande plutôt la musique qu’il/elle écoute et ses livres ou ses séries préférés 😉

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        • ducotedechezcyan dit :

          Je vois ce que tu veux dire et je suis d’accord avec toi, mais je crois que ça ne serait pas normal que nous, femmes du 21e siècle, ne tiquions pas sur un comportement sexiste typique de l’époque victorienne quand on le rencontre dans nos lectures, même si il est réaliste. En fait, je crois que ça me gênerait moins si le reste était plus crédible aussi dans l’histoire…

          Et je suis d’accord aussi avec ce que tu dis du racisme ordinaire dont on n’a pas conscience, je dis ou fais sûrement aussi des choses qui en sont sans m’en rendre compte (ceci dit, je demande plus facilement aux gens ce qu’ils lisent ou écoutent que d’où ils viennent, parce qu’à moins qu’ils amènent la covnersation sur le sujet, je m’en fiche, d’où ils viennent 😆 ). Je n’ai pas la place de raconter cette anecdote ici, mais c’est une question qu’on m’a posée (mon pays d’origine) quand je bossais dans le milieu associatif, je te la raconterais sur le forum si tu veux 😉

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  4. Je note Rage against the machisme n’ayant pas lu grand-chose sur le sujet et je vois qu’il est assez court pour ne pas me faire peur 🙂

    Bonne soirée !

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  5. Carfax dit :

    bonjour, comment vas tu? de belles lectures! les sorcières de la littérature me fait bien envie. passe un bon lundi et à bientôt!

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  6. tampopo24 dit :

    Une semaine sous le signe de l’ouverture d’esprit dis donc, dommage que tout n’ait pas été à la hauteur.
    Pas de tentations pour moi. Lizzie Martin aurait pu mais ça a l’air assez oubliable, idem pour le Daphné du Maurier. Ça arrive.
    Très belle semaine à toi ☺️

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  7. Allys dit :

    Bravo pour ton bilan. Et je te souhaite un bon repos 🙂

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  8. Steven dit :

    Dommage pour Les sorcières de la littérature qui me semblait plus qu’intéressant pour le thème abordé mais je vais passer mon chemin cette fois-ci.

    Belle fin de semaine à toi 🙂

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