Journal de lecture du 20 au 26 mai

Déjà lundi et donc le moment de vous parler de mes lectures de la semaine dernière 🙂 ça n’a pas été une semaine très remplie en quantité, mais la qualité était là et c’est le principal 🙂

Lundi: je vous laissais dans mon dernier journal de lecture en vous disant que je comptais terminer mon livre en cours dans la journée de lundi et pour une fois rien n’est venu se mettre en travers de mes projets 🙂

Harry Bosch tome 15: Les neuf Dragons (Nine Dragons). De Michael Connelly. Editions Points. 470 pages. 2009 pour la vo. 2012 pour cette édition.

Je ne vous donne pas le résumé de l’éditeur, qui est carrément spoilant. Ici Harry et son équipier doivent enquêter sur le meurtre d’un commerçant asiatique. S’agit-il d’une vengeance ou se pourrait-il que l’affaire soit liée aux Triades?

J’ai peu de choses à dire sur cet opus, c’est un bon tome, plutôt palpitant et de plus en plus en avançant dans l’histoire. Un petit bémol sur une des révélations finales, que j’ai trouvée un peu tirée par les cheveux, mais globalement ç’a été une chouette lecture, qui m’a tenue en haleine jusqu’au bout.

Bref, pour moi cette série reste une valeur sûre, même si elle n’est pas parfaite, je passe toujours un bon moment et encore plus depuis que j’ai repris l’ordre de parution pour avancer dans les tomes.


Mardi: je commence et abandonne assez rapidement un roman présenté comme un classique de la littérature irlandaise du 20e siècle.

Les Coeurs détruits (The death of the heart). D’Elizabeth Bowen. Editions Le livre de poche. 416 pages. 1938 pour la vo. 1969 pour cette édition.

Résumé: 1937. Portia, jeune fille de seize ans, est accueillie à la mort de sa mère par son demi-frère Thomas et sa femme Anna dans leur luxueuse maison de Londres. Mais Portia va bientôt sentir qu’elle n’est pas vraiment la bienvenue dans le petit monde des deux époux. Perdue dans cette société rigide, éprise d’apparences, l’innocente jeune fille s’attache au protégé d’Anna, Eddie, un jeune séducteur insouciant.
En dépit de son ardent désir de s’adapter à sa nouvelle famille, elle ne sera jamais qu’une  » indésirable « , ses observations sur ce qui l’entoure demeurant invariablement malvenues dans un univers prompt à dissimuler la cruauté des rapports humains derrière la rigidité des conventions.

J’ai lu environ 80 pages et je n’avais aucun intérêt pour ma lecture, je n’ai pas insisté. J’ai trouvé le style vieillot (je pense que c’est en partie dû à la traduction) et les personnages à baffer.

Il y a 2 autres titres de l’autrice dans ma WL, je leur donnerai une chance si ma bibliothèque les a en rayon, mais j’espère qu’il existe des traductions plus récentes. Si vous avez déjà lu Elizabeth Bowen, dites-moi ce que vous en avez pensé et s’il y a des titres qui vous semblent valoir la peine, merci d’avance 😉


Mercredi: je lis une BD que je viens de recevoir:

Le Roi Singe, tome 3 : La disgrâce de Wukong. De Chaiko. Editions Paquet. 80 pages. 2020.

Résumé du tome 1: Le Roi Singe est un personnage très populaire en Chine et au Japon. Ce singe, héros doué de parole et de conscience, est connu pour sa force, sa rapidité et ses pouvoirs magiques extraordinaires, mais également pour son naturel espiègle et son passé d’irrépressible trouble-fête. Cette légende ancienne a été rendue célèbre par un livre écrit au XVIe siècle par Wu Cheng’en dont le titre est traduit en français de différentes manières : Le Roi des singes, La Pérégrination vers l’Ouest, Le Singe pèlerin ou encore Le Voyage en Occident.

Mon avis sur les tomes précédents: 1. Pagaille au Palais Céleste. 2. Le Voyage en Occident.

Difficile de vous dire des choses précises sur cette lecture, puisqu’il s’agit d’un tome 3. Nous continuons de suivre les aventures pleines de rebondissements du Roi Singe et de ses compagnons à travers des contrées mythiques. Au fil du chemin, ils rencontrent des créatures et des divinités qui mettent à l’épreuve leur foi et leurs talents.

Ce tome, comme le précédent, n’est pas aussi drôle que le 1er, qui relatait les facéties plus ou moins cruelles du Roi Singe, mais il y a toujours de l’humour et c’est vraiment plaisant à lire.

Les dessins sont toujours aussi réussis, les visages, même non-humains, sont très expressifs et il y a une grande variété dans les paysages et les costumes.

Une jolie réussite, j’ai hâte de lire le 4e et dernier tome, ce qui devrait être chose faite dans les jours à venir.


Jeudi-samedi: je reprends une série du début, m’étant aperçue que je ne me rappelais pas suffisamment des détails de l’intrigue pour lire le dernier tome.

Le bâtard de Kosigan, tome 1 : L’ombre du pouvoir. Fabien Cerutti. Editions Mnémos (Icares). 352 pages. 2014.

Résumé: Le chevalier assassin, Pierre Cordwain de Kosigan, dirige une compagnie de mercenaires d’élite triés sur le volet. Surnommé le « Bâtard », exilé d’une puissante lignée bourguignonne et pourchassé par les siens, il met ses hommes, ses pouvoirs et son art de la manipulation au service des plus grandes maisons d’Europe.

En ce mois de novembre 1339, sa présence en Champagne, dernier fief des princesses elfiques d’Aëlenwil, en inquiète plus d’un. De tournois officiels en actions diplomatiques, de la boue des bas fonds jusqu’au lit des princesses, chacun de ses actes semble servir un but précis.

À l’évidence, un plan de grande envergure se dissimule derrière ces manigances. Mais bien malin qui pourra déterminer lequel…

J’ai déjà parlé de ce livre quand je l’ai lu la première fois et je n’ai pas grand chose à ajouter à ce que je disais dans ce billet, si ce n’est que j’ai été encore plus frappée qu’à ma première lecture par le traitement des personnages féminins, qui tombent comme des mouches sous le charme des deux héros, ce qui est un peu ridicule.

ç’a été malgré tout une bonne lecture et j’ai bien fait de relire ce tome, parce qu’il y avait des éléments très importants que j’avais oubliés. Je pense relire le tome 2 très rapidement: mon but est de terminer la série d’ici la fin de l’été.


Je termine la semaine avec un livre acquis ce mois-ci:

Deux arbres, une forêt (Two Trees Make A Forest). De Jessica J. Lee. Editions Marchialy. 353 pages. 2019 pour la vo. 2022 pour cette éditions.

Résumé: Découvrant les mémoires de son grand-père, la Canadienne Jessica J. Lee prend conscience qu’elle connaît peu l’histoire de ses grands-parents originaires de Taïwan, séparés irrévocablement de leur famille au moment de l’avènement de la Chine communiste. Au gré de ses excursions sur l’île, en forêt, en montagne ou sur la côte, elle renoue avec ce passé enfoui.

Ce livre me faisait très envie depuis longtemps, ce qui explique qu’il n’ai pas traîné dans ma PAL. Je l’ai commencé jeudi et il est toujours en cours: c’est un livre qui, malgré qu’il est assez court en nombre de pages, demande du temps pour être savouré. D’autre part, s’agissant d’un récit de voyage et de souvenirs de famille, il demande plus d’investissement qu’un roman. Je prends énormément de plaisir à ma lecture et je n’ai pas d’impatience à terminer, mais sauf contretemps, il sera probablement terminé d’ici demain.


C’est tout pour la semaine dernière 🙂 Bien que j’aie finalement terminé peu de livres, j’ai l’impression d’avoir beaucoup lu, compte tenu du fait qu’il y a eu 2 jours où je n’ai pas pu lire plus de quelques pages. Surtout qu’à part un abandon, je n’ai fait que des bonnes lectures 🙂

Comme d’habitude, si vous avez lu ou comptez lire un des livres présentés dans ce billet, si un des sujets abordés vous inspire des réflexions ou si vous voulez juste papoter, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉

Et pour vous, c’était comment la semaine dernière? Vous avez fait de bonnes lectures? Des titres à me conseiller? 😉

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27 commentaires pour Journal de lecture du 20 au 26 mai

  1. Lynley dit :

    Excellent ! A part le livre qui n’a pas dépassé les 80 pages (c’est vraiment peu 😀 )

    pour ma part, j’ai fini la série des Lizzie Martin et j’ai lu un livre auto-édité, surement le meilleur du genre. Enfants de Rodolphe Blavy. C’est l’histoire d’un homme qui décide d’être père, tout seul et utilise la GPA américaine pour réaliser son rêve. C’est très bien écrit, ça touche le problème avec finesse. Franchement à mettre entre beaucoup de main.

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  2. Allys dit :

    Comme on dit toujours, mieux vaut la qualité que la quantité. C’est d’autant plus vrai dans les lectures 🙂

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  3. C’est top que tu es eu qu’un abandon et globalement de bonnes lectures. Belles lectures à toi pour cette semaine à venir !

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  4. Steven dit :

    De mon côté, je garde un très bref souvenir de ma découverte de Le bâtard de Kosigan. Comme quoi.
    Encore une belle semaine à toi 🙂

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    • ducotedechezcyan dit :

      Maintenant que je connais un peu mieux tes goûts, je comprends pourquoi, ça ne semble pas vraiment être le genre de lectures qui te plaît 😉

      Bonne semaine à toi aussi!

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  5. Tant que la qualité est au rendez-vous, tout va bien même si on aimerait toujours plus lire 🙂

    J’allais te dire que je ne connaissais pas Les Coeurs détruits mais je vois que je ne perds rien à ne pas y remédier.

    Bonne semaine 🙂

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  6. Le plus important c’est que globalement ta semaine soit positive, ce qui est assez chouette 🙂 Excellent semaine avec de belles lectures 😉

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  7. C’est dommage, ce traitement des femmes dans « Le bâtard de Korsigan » qui me tentait bien mais, du coup, bien que je reste curieuse, ce n’est pas demain la veille qu’il rejoindra mes priorités lectures.
    Comme toi, j’ai eu un abandon la semaine passée (« Vie du père Foucault, suivi de Vie de Georges Bandy » de Pierre Michon) mais aussi de très bonnes lectures (un roman de Vargas et le septième tome des « Aventuriers de la mer » de Hobb).
    Passe une excellente semaine, et bonne lecture !

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    • ducotedechezcyan dit :

      Je pense que ce traitement des persos féminins est malheureusement courant dans les romans écrits par des hommes… Ici ça passe malgré tout mieux que dans d’autres romans du fait que tout est écrit en « je » et que les époques où se déroulent les évènements ne sont pas vraiment réputées pour leur féminisme…

      Je ne connais pas ton abandon, mais j’ai déjà lu Vargas et Hobb il y a longtemps et je n’ai pas assez accroché pour en lire plus, mais je suis toujours contente quand je vois d’autres lecteur-ice-s aimer leurs lectures 🙂

      Bonne semaine et bonnes lectures à toi aussi 😉

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  8. tampopo24 dit :

    Oui, tu as bien lu. Il faut dire que tu as fait de jolis tests avec toutes tes envies éclectiques.

    Dommage pour Les coeurs détruits, je l’avais aussi noté.

    Je suis moins surprise pour le Bâtard, je n’avais pas trop aimé ma lecture non plus et pas poursuivi…

    Deux arbres, une forêt pourrait bien plus être dans mes goûts.

    Merci pour ces reviews et très belle semaine à toi 🙂

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    • ducotedechezcyan dit :

      Eclectique, c’est tout moi, parfois je ne sais plus où donner de la tête 😆

      Le Bâtard de Kosigan reste une bonne lecture pour moi, comme les narrateurs sont des hommes et que leurs époques respectives n’étaient pas vraiment féministes, ça passe quand même, l’histoire est vraiment intéressante et le contexte aussi.

      Si tu aimes les récits de voyage qui s’entremêlent avec des références à une histoire familiale, Deux arbres, une forêt peut tout à fait te plaire 😉

      Merci à toi de m’avoir lue, bonne semaine à toi aussi !

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