La Maison d’Hôtes

La Maison d’Hôtes. Retour à Cedar Cove tome 1. De Debbie Macomber. Editions Charleston. 395 pages.

Après la mort de son mari, Jo Marie achète une maison d’hôtes à Cedar Cove dans l’espoir de prendre un nouveau départ. Ses 2 1ers clients sont Josh, qui vient voir son beau-père mourant, et Abby, qui vient assister au mariage de son frère. Tous 2 ont également un passé douloureux à affronter en revenant à Cedar Cove, la ville où ils ont grandi.

Ce livre raconte 3 histoires, celles de Josh et Abby se terminant à la fin du livre et celle de Jo Marie en restant à ses débuts. Je suppose que celle-ci se poursuit dans les tomes suivants et que la maison d’hôtes est le prétexte à en raconter de nouvelles en parallèle.

J’ai lu ce livre assez rapidement, car je l’avais choisi pour le challenge Objectif du mois, pour la consigne « lire un livre du genre littéraire qu’on apprécie le moins » et je l’aurais abandonné si je l’avais laissé traîner. Car le genre littéraire que j’apprécie le moins, c’est la romance. Ce livre est classé en littérature contemporaine ou en littérature féminine, sans doute des synonymes de romance, vu le contenu du livre.

Comme la plupart des romances que j’ai lues, La Maison d’Hôtes ne m’a pas emballée. Les histoires sont hyper prévisibles et les personnages assez peu fouillés. On reste en surface et leur passé nous est raconté succinctement, tout comme leur situation actuelle. Le passé en question est peuplé de cadavres et on sombre rapidement dans le pathos. Ajoutons à cela l’apologie du mariage et des enfants, les clichés sur les petites villes peuplées d’habitants adorables, les amours qui ressurgissent du passé, l’importance du pardon et des personnages qui communiquent avec les morts (WTF?!) pour bénéficier de leur profonde sagesse.

Pour ce qui est du style, rien de bien intéressant à signaler, c’est basique, avec une alternance de points de vue à chaque chapitre, dont certains sont racontés à la 1e personne (ceux de Jo Marie). Les retours en arrière débarquent sans crier gare et parfois on ne sait plus trop à quel moment se passent les évènements. L’incohérence des conjugaisons ne facilite pas la lecture. Je ne sais pas quel est le problème des traducteurs de romans, mais ils feraient bien de réviser sérieusement les règles de la concordance des temps et les éditeurs de relire les textes avant publication. C’est le 2e livre cette semaine où les erreurs de traduction de ce genre m’arrachent les yeux et c’est franchement pénible.

Bref, je n’ai pas vraiment apprécié ma lecture, j’ai trouvé ça long, ennuyeux et pas super bien écrit/traduit. Le seul point positif de ma lecture, c’est que l’auteure nous épargne les scènes de sexe. Inutile de dire que je ne vous conseille pas ce livre, à moins que vous aimiez vraiment le genre. Pour ma part, je vais l’oublier très vite!