La Conspiration du Globe

La Conspiration du Globe. De Thierry Bourcy et François-Henri Soulié. Editions 10/18, collection Grands détectives. 259 pages. 2017.

Londres, 1603. Deux personnes sont assassinées lors de la première d’Hamlet, au grand dam de Shakespeare. Parce que le gouvernement est en train de mener des tractations avec un royaume allié, la reine Elisabeth requiert l’aide d’un enquêteur étranger, le capitaine Kassov.

Encore une fois, je vous déconseille vivement de lire la 4e de couverture, qui en dit beaucoup sur les circonstances des meurtres.

Ce livre est en réalité un tome 2 et fait suite à Le Songe de l’Astronome, qui avait déjà pour héros le capitaine Kassov. Il n’est pas nécessaire de lire le 1er tome pour comprendre cette histoire, mais si vous comptez lire le tome 1, sachez qu’il est complètement spoilé dans celui-ci.

A la base, ce qui m’a attirée dans La Conspiration du Globe, c’est que le résumé me rappelait fortement un excellent épisode de Doctor Who ^^ Alors évidemment, je ne m’attendais pas à une histoire SF, mais Shakespeare et sa troupe, le Globe, Elisabeth 1e & co, ça m’appâtait terriblement!

Et toute cette partie de l’histoire, c’est-à-dire son contexte historique et littéraire, a complètement comblé mes attentes. Les descriptions de l’époque et du milieu du théâtre (avec ses effets spéciaux, passionnant!) sont super intéressantes. On s’y croirait, j’ai adoré cet aspect!

Là où le livre m’a déçue, c’est que l’intrigue policière m’a ennuyée. Déjà parce que les auteurs dévoilent pratiquement tout à leurs lecteurs-trices bien avant que leurs enquêteurs aient la moindre idée de ce qui se passe/s’est passé. Ensuite parce qu’à aucun moment je ne me suis attachée aux personnages. Du coup je me fichais totalement de ce qui pouvait leur arriver. Comme je savais déjà ce qu’ils allaient découvrir et que leur sort m’était indifférent, je n’ai pas trouvé l’intrigue très palpitante…

Bref, j’ai adoré le contexte historique et la façon dont le milieu du théâtre est abordé, mais l’histoire en elle-même m’a laissée totalement indifférente. Dommage…