Le Grillon du Foyer

Le Grillon du Foyer. De Charles Dickens. Editions « Collection Nelson ». 122 pages / 225. 1845.

John Peerybingle vit heureux avec sa très jeune femme et leur bébé, persuadé que le grillon qui vit dans la cheminée est leur porte-bonheur. La famille accueille un vieil homme pour quelques jours, alors que le voisinage s’apprête à célébrer un mariage mal assorti.

Difficile de résumer cette histoire, qui tient à la fois du vaudeville et de la fable moralisatrice. On est plus ou moins dans le huis-clos: même si les personnages ne sont pas enfermés, ils restent dans un cercle restreint de connaissances dans lesquels toute l’intrigue va se jouer. Ajoutez à cela un élément fantastique pour dénouer le tout et vous aurez une idée du contenu.

Pour dire les choses de façon positive, c’est rafraîchissant et plein de bons sentiments. Si on veut être plus négatif, on dira que c’est niais et convenu. Comme la plume est agréable, même si un peu datée, je me situerai entre les deux: c’est assez plaisant à lire si on veut découvrir Dickens avec un texte court. Si on s’attend à quelque chose de fouillé et palpitant, ce n’est pas cette histoire qui nous donnera satisfaction.

Ce récit est une longue nouvelle appartenant aux « cinq contes de Noël ». Dans mon édition, elle est suivie de Un Chant de Noël (vous connaissez l’histoire de Scrooge? C’est ça.), que je n’ai pas relue puisque j’avais eu l’occasion de la découvrir dans un autre format il y a quelques années.

J’étais contente de découvrir un peu plus l’oeuvre de Dickens, que je connais très mal, et ç’a été une lecture intéressante, mais sinon ce n’est pas le genre d’histoire que j’apprécie spécialement et elle ne me marquera pas vraiment. A lire à Noël avec les autres contes de la « série »?

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