Les Disparus de Dyfed

Soeur Fidelma tome 10: Les Disparus de Dyfed. De Peter Tremayne. Editions 10/18, collection Grand détectives. 347 pages. 2008.

Soeur Fidelma et Frère Eadulf sont chargés par le roi de Dyfed d’enquêter sur la disparition de toute une communauté monastique. Au cours de leur périple, ils seront également confrontés au meurtre d’une jeune fille. Les deux affaires pourraient-elles être liées?

J’ai trouvé deux tomes de cette série dans une boîte à livres après avoir vu l’avis de Cassie sur le 1er tome. Elle m’avait donné envie de lui donner sa chance. Mon erreur a été de commencer par le tome 10 ^^

D’une part parce que je ne connaissais pas les personnages et leurs relations et que du coup j’ai loupé des références; d’autre part parce que certains évènements des tomes précédents étaient complètement spoilés, y compris la résolution de certaines intrigues. Donc si la série vous intéresse, je vous conseille de lire les tomes dans l’ordre.

ça ne m’a pas empêchée de comprendre l’intrigue de ce dixième opus, je n’ai eu aucun mal à suivre. D’ailleurs j’ai compris presque tout ce qui concernait la disparition des moines et une bonne partie de ce qui concernait le meurtre assez rapidement, ce qui est finalement le plus gros point négatif de ma lecture. J’avais l’impression que les enquêteurs étaient stupides parce que la plupart des indices étaient tellement gros que je ne comprenais pas comment ils pouvaient passer à côté de telles évidences.

ça n’aurait pas été trop gênant si le livre avait été plus court, mais comme il fait près de 350 pages, on a le temps de soupirer sur le manque de clairvoyance des protagonistes. Surtout que l’auteur semble prendre prétexte de l’intrigue pour nous donner d’innombrables informations sur le contexte historique et sociétal. Ce qui en soit est passionnant, mais alourdit considérablement un récit qui n’avançait déjà pas bien vite.

Pour vous donner une idée, on est dans le même genre d’univers que Cadfael ou Adelia Aguilar, par exemple, si ce n’est qu’il y a un peu plus d’action, mais ça reste assez classique dans l’écriture et la construction de l’intrigue. L’originalité réside plutôt dans la période choisie: le 7e siècle, qu’on ne trouve pas souvent en littérature.

Pas déplaisant à lire, mais les secrets sont éventés trop facilement et rapidement par le lecteur et l’aspect historique, s’il est très intéressant, rend la lecture un peu fastidieuse.

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6 commentaires pour Les Disparus de Dyfed

  1. Pas certaine que j’aie envie de suivre des enquêteurs stupides, mais je suis d’accord sur l’originalité de la période historique dans laquelle se déroule le roman…

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  2. Ping : Ils ne me laisseront pas un souvenir impérissable… #17 | Du côté de chez Cyan

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