Un diptyque YA qui se dévore: La dernière Guerre

La dernière Guerre. Tome 1: 49 Jours. 416 pages. Tome 2: 2nde Vie. 427 pages. De Fabrice Colin. Editions Michel Lafon. 2012-2013.

Floryan, 17 ans, meurt brutalement et se retrouve projeté dans l’Intermonde, où un ange lui annonce qu’il a 49 jours pour décider s’il veut aller au paradis ou accéder au néant. Mais s’il y avait une troisième voie?

Je ne lis plus tellement de YA ces dernières années, il a fallu le nom de Fabrice Colin sur la couverture et la consigne de février du challenge Objectif du mois pour que je me décide à le sortir de ma PAL. Je ne regrette pas de mettre enfin décidée, même si pour être honnête je ne garderai probablement pas beaucoup de souvenirs à long terme de cette lecture.

Comme toujours avec l’auteur, la force du récit réside dans son univers riche et original. Il y a énormément d’idées très intéressantes et bien exploitées, mais une partie d’entre elles donnent un peu l’impression de ne déboucher sur rien… Ce qui m’aurait fait souhaiter un tome 3 permettant de résoudre des éléments du tome 1 ayant été laissés en suspens.

J’ai trouvé également qu’il y avait certaines facilités, mais je m’y attendais: on est dans une série destinée à un public adolescent. On n’échappe pas non plus à la romance quasi-obligatoire dans ce genre de récit, mais ici ce n’est pas trop niais et ça justifie une part de l’intrigue, donc c’était difficile de faire l’impasse dessus.

J’ai été davantage gênée par les longueurs présentes dans la première moitié du tome 1, d’autant que beaucoup de choses qui y sont développées n’aboutissent pas réellement dans la suite.

Malgré tout ces points négatifs, ç’a été une lecture plutôt agréable, que j’ai dévorée assez rapidement. L’originalité de l’ensemble a compensé ce qui m’ennuyait dans cette histoire. Le tome 2 propose un changement de narrateur, ce que j’ai apprécié, car je me suis plus identifiée à ce personnage qu’à Floryan, que je trouvais assez agaçant (un ado de 17 ans, quoi ^^).

La plume de l’auteur s’adapte à son public-cible: c’est plus simple d’accès que ses romans pour adultes, moins travaillé, mais tout aussi efficace. Je me suis laissée porter par ma lecture et j’ai dévoré les 2 tomes en quelques jours seulement.

Une lecture assez addictive, qui me laisse sur un sentiment global positif malgré quelques points qui m’ont ennuyée. Je regrette malgré tout que l’auteur n’ait pas conclu l’ensemble des intrigues qui formaient le point de départ de cette histoire.

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3 commentaires pour Un diptyque YA qui se dévore: La dernière Guerre

  1. Malgré quelques bémols, une duologie qui a l’air fort sympathique ! Et puis, le fait que tu l’aies appréciée alors que tu n’es pas la plus grande fan des séries YA vaut pour moi validation.

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