Beauté fatale. Les nouveaux Visages d’une Aliénation féminine. De Mona Chollet. Editions Editions La découverte. 296 pages. 2012.
Résumé de l’éditeur: La « tyrannie du look » affirme aujourd’hui son emprise pour imposer la féminité la plus stéréotypée. Décortiquant presse féminine, discours publicitaires, blogs, séries télévisées, témoignages de mannequins et enquêtes sociologiques, Mona Chollet montre dans ce livre comment les industries du « complexe mode-beauté » travaillent à entretenir, sur un mode insidieux et séduisant, la logique sexiste au coeur de la sphère culturelle. Le corps féminin est sommé de devenir un produit, de se perfectionner pour mieux se vendre. Un esprit absent dans un corps-objet : tel est l’idéal féminin contemporain.
De la même autrice, j’avais lu Sorcières il y a quelques années. Sur le moment, je m’étais dit que Beauté fatale m’intéressait peu, n’étant pas personnellement hyper intéressée par la mode ou le maquillage, mais j’ai fini par réaliser (mieux vaut tard que jamais ^^) que c’était un sujet important qui me touchait aussi malgré mon peu d’intérêt pour ces sujets au quotidien.
Je n’ai pas été entièrement convaincue par ma lecture, j’ai trouvé certains chapitres assez brouillons et il m’a semblé que l’autrice passait parfois plus de temps à citer d’autres personnes qu’à développer son propos.
Malgré tout, Mona Chollet décortique intelligemment certains éléments. Deux thèmes en particulier m’ont semblé abordés de façon intéressante: le rapport entre les marques de vêtements/cosmétiques et les médias (les premières étant souvent propriétaires des seconds) et les ravages de l’anorexie. Tout étant plus ou moins (plutôt plus que moins) lié et tout étant envisagé sous le prisme du patriarcat qui trouve toujours de nouveaux moyens de façonner le monde à son image.
Une lecture très intéressante, qui déconstruit les idées qu’on nous fourre dans le crâne depuis toujours à coup de publicités et de « il faut souffrir pour être belle », mais parfois brouillonne, ce qui dessert un peu le propos. Le chapitre sur l’anorexie est à lire absolument.
Je voulais le lire, il est d’ailleurs dans ma PAL, mais ce que tu en dis, me refroidie un peu… Peut-être que je ne lirais que les chapitres qui m’intéressent 😉
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S’il est déjà dans ta PAL, tu n’as rien à perdre à lui donner une chance de toute façon 😉 Et puis ce qui m’a dérangée ne te posera peut-être pas de problème. Je suis curieuse de voir ce que tu en penseras, même si tu ne lis pas tout 😉
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J’avais commencé à le lire, j’ai abandonné, je ne me reconnais pas dans ces propos.
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Je comprends pourquoi, je ne me suis pas vraiment reconnue non plus ^^
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Je pensais découvrir cet essai suite à ma lecture mitigée de Sorcières mais finalement je pense passer mon tour de peur de retrouver les mêmes défauts que précédemment.
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D’après mon souvenir, Sorcières a été écrit après et à mon avis il y a de l’amélioration dans l’écriture par rapport à Beauté fatale. Si c’est ça qui t’a gêné, il y a peu de chances que tu apprécies plus Beauté fatale.
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Dommage pour le côté brouillon et l’excès de citations, mais le livre semble néanmoins intéressant même si comme toi, la mode ou le maquillage ne m’intéressent guère.
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Il l’est, l’autrice décortique pas mal de choses qui ont de quoi choquer et énerver. Si ces sujets t’intéresse, les défauts du livre ne t’empêcheront pas d’y piocher des idées intéressantes 😉
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Merci de me rassurer 🙂
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Je pense que je vais passer mon tour, même si certains thèmes méritent effectivement de s’y attarder…
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On n’a pas le temps de tout lire de toute façon 😉
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Parle-t-elle de l’épilation ?
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Ma lecture date un peu, j’avoue que je ne me rappelle pas. Là tout de suite, je dirais que non, mais je ne suis pas sûre.
Désolée, je ne suis pas d’un grand secours ^^
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