Journal de lecture #39: du 25 septembre au 1er octobre

Ce billet arrive avec un peu de retard: si vous avez vu mes précédents billets, vous savez déjà que c’est parce que j’ai fait une longue pause bloguesque pendant mes vacances. Voici mes lectures de la dernière semaine de septembre, alors que je commençais à retrouver un rythme de vie plus « normal », même si les effets de la reprise se faisaient encore sentir.


Lundi – jeudi: je démarre la semaine avec une petite lecture commune 🙂 Ma chère Lynley est, comme moi, une amatrice des enquêtes de Harry Bosch et l’occasion s’est présentée de lire ensemble un tome de la série:

Harry Bosch tome 8: Wonderland Avenue (City of Bones). De Michael Connelly. Editions Seuil policier. 339 pages. 2002 pour la vo et pour cette édition.

Résumé: Alors que Los Angeles en liesse célèbre la nouvelle année, un chien déterre un os d’enfant près de Wonderland avenue. Chargé de l’affaire, l’inspecteur Bosch découvre que le gamin, mort depuis une vingtaine d’années, était rossé régulièrement. Il s’agit évidemment d’un assassinat, mais pourquoi le corps a-t-il été enterré à la va-vite ? Une affaire insoluble sans le soutien de la ravissante Brasher, nouvelle recrue au charme qui ne laisse pas Bosch indifférent…

La 1e chose que je voudrais dire sur ce tome, c’est qu’il aurait fallu conserver le titre original de Cité des Ossements, qui avait un sens, clairement exploité dans le roman, au lieu de choisir cette traduction qui en est totalement dénuée.

Ensuite, il faut savoir que c’est une histoire difficile à lire: elle traite des mauvais traitements infligés à un enfant et de son meurtre. Si vous pensez que ces questions sont trop difficiles pour vous, réfléchissez-y à 2 fois avant de vous lancer dans cette lecture.

Comme toujours avec Connelly, la plume est efficace, on tourne les pages facilement et on a envie de connaître le fin mot de l’histoire. Et Harry est vraiment un personnage attachant, qu’on a plaisir à suivre.

Mais je dois dire que, pour moi, ce tome est l’un des moins inspirés de la série. J’ai trouvé qu’on tournait beaucoup en rond et qu’il manquait quelque chose, sans que j’arrive à mettre réellement le doigt sur ce que c’était. En tout cas, j’ai eu du mal à me sentir concernée alors qu’on parle du meurtre d’un enfant…

D’autre part, cette fois encore Bosch se lance dans une relation qui n’apporte pas grand chose à l’intrigue. Tous les éléments qui découlent de cet aspect du récit auraient pu être abordés d’une autre façon et j’avoue que j’en ai marre de ce qui commence à devenir un cliché de la série: Bosch qui se tape une femme différente à chaque tome.

Malgré ces défauts, globalement ça a été plutôt une bonne lecture, mais ce tome a souffert de la comparaison avec d’autres qui sont bien meilleurs. Il est possible aussi que mon état de fatigue ait joué un peu sur mon appréciation, j’étais sans doute moins patiente, mais je pense que l’auteur n’était pas non plus au top de ce qu’il a à proposer avec Wonderland Avenue.


Mercredi – dimanche: je décide d’attaquer un gros morceau, une lecture qui va me demander de la patience, de la concentration et de l’investissement:

Le Seigneur des Anneaux, Intégrale (The Lord of The Rings). De J.R.R. Tolkien. Editions Christian Bourgeois. 1282 pages. / Editions Pocket. 1592 pages. 1954-1966 pour la vo. 1991 et 2018 pour ces éditions.

Résumé: Un jeune Hobbit nommé Frodon Sacquet, hérite d’un anneau. Mais il se trouve que cet anneau est L’Anneau UNIQUE, un instrument de pouvoir absolu crée pour Sauron, le Seigneur des ténèbres, pour lui permettre de régner sur la Terre du Milieu et de réduire en esclavage ses peuples. Frodon a donc comme mission de détruire l’anneau en le jetant dans les laves de la Crevasse du Destin où l’Anneau à été forgé et ainsi le détruir pour toujours. Pour cela, Frodon sera aidé d’une Compagnie constituée d’Hobbits, d’Hommes, d’un Magicien, d’un Nain, et d’un Elfe, Un tel périple signifie s’aventurer très loin en Mordor, les terres du Seigneur des ténèbres, où est rassemblée son armée d’Orques maléfiques.

La Compagnie doit non seulement combattre les forces extérieures du mal mais aussi les dissensions internes et l’influence corruptrice qu’exerce l’Anneau lui-même sur Frodon…

Pendant cette semaine, j’ai lu le tome 1 en entier et une grosse partie du tome 2. Je ne vous parle pas dans le détail de ma lecture ici, car j’ai dû ruser pour en venir à bout. Du coup, ça a été une expérience de lecture un peu particulière et ça me semble intéressant d’y consacrer un billet séparé.


Samedi – dimanche: en parallèle de cette lecture exigeante, je lis un roman policier historique bien plus facile à lire:

Charlotte Ellison et Thomas Pitt tome 10: L’Egorgeur de Westminster Bridge (Bethlehem Road). D’Anne Perry. Editions 10/18, collection Grands détectives. 380 pages. 1990 pour la vo. 2009 pour cette édition.

Résumé: Le gentilhomme ligoté au réverbère de Westminster Bridge est vêtu très élégamment – fleur à la boutonnière, chapeau haut de forme, écharpe blanche habillée -, mais il est mort, la gorge tranchée. Qui a tué Sir Lockwood Hamilton, cet homme charmant et l’un des plus consciencieux membres du Parlement ? Avant même que l’inspecteur Thomas Pitt ne commence son enquête, l’un des collèges de Sir Lockwood rencontre lui aussi la même destinée au même endroit. Charlotte, la tendre épouse de Thomas, ne peut résister à l’envie d’aider son mari. Mais, pendant ce temps, l’égorgeur de Westminster Bridge continue son oeuvre macabre…

Je n’ai fait que commencer ce roman pendant le week-end et j’ai assez peu avancé, mais ça démarre plutôt bien. On aborde le thème des Suffragettes et des injustices faites aux femmes devant la loi.


C’est tout pour cette semaine 🙂 Contrairement à ce que peut laisser penser ce court billet, elle a été bien remplie, mais Le Seigneur des Anneaux ayant occupé l’essentiel de mon temps de lecture, j’ai peu de choses à vous raconter ^^

Comme d’habitude, si vous avez lu ou comptez lire un des livres présentés dans ce billet, si un des sujets abordés vous inspire des réflexions ou si vous voulez juste papoter, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉

Et pour vous, c’était comment ces dernières semaines? J’espère que vous avez fait de bonnes lectures. Des titres à me conseiller?

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20 commentaires pour Journal de lecture #39: du 25 septembre au 1er octobre

  1. Steven dit :

    Bien qu’appréciant plus que de raison la fantasy, j’avoue n’avoir jamais été plus loin que le premier volet de la série Le Seigneur des Anneaux que j’ai assez peu apprécié au final.

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  2. Exuline dit :

    Coucou,
    Alors tu m’inquiètes très fortement. J’ai décidé de me plonger dans les semaines à venir dans Le seigneur des anneaux. Monsieur l’a lu, maman l’a lu, il retombe enfin entre mes mains. Ils ont beaucoup aimé et ne m’ont rien dit concernant son exigence. C’est donc avec impatience que j’attends ton billet, et si d’ici là j’ai attaqué le roman je te dirai mon ressenti.

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    • ducotedechezcyan dit :

      Mon billet est encore en cours de réflexion, mais qu’il arrive ou pas avant ta lecture, j’ai très hâte qu’on puisse comparer nos ressentis 🙂
      Ne t’inquiète pas trop pour « l’exigence » du livre, on n’a pas tou-te-s les mêmes attentes, ni les mêmes trucs qui nous ennuient ^^
      J’espère qu’il te plaira 😉

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  3. Je n’ai jamais osé me lancer dans Le Seigneur des Anneaux mais je comprends que ça t’ait bien occupée 🙂
    Bon week-end !

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  4. Oh mes voilà de belles lectures, de l’imaginaire et du polar, tout ce que j’aime…

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  5. Lynley dit :

    Je fais également de la team que les 1er tome du Seigneur des anneaux a fortement ennuyé (à ma grande déception) et j’ai craqué au 2è tome. Depuis je n’ai jamais réessayé.

    Sinon puisque tu en parles, j’ai plus apprécié Wonderland avenue que toi. Pour moi, l’enquête prend plusieurs pistes qui semble boucler l’enquête mais c’est moins simple que ça en a l’air… du coup, je ne dirais pas que ça tourne en rond mais qu’au contraire c’est plein de rebondissements. Quant à ses histoires de fesse, c’est tellement secondaire que je n’y fais même pas attention. Mais on sait qui a été son grand amour 😛

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