Journal de lecture #41: du 2 au 8 octobre

Je rattrape enfin mon retard dans mes journaux de lecture! Plus qu’un billet et je serai complètement à jour 🙂 J’avoue que je commençais à croire que je n’y arriverais pas ^^

Ces temps-ci, mon IRL est très chargée, ce qui fait que mon temps de lecture est un peu décousu et que je suis assez fatiguée. D’où pas autant de lectures que je l’espérais et un peu de lassitude ou d’impatience envers certaines choses.


Lundi – mardi: je poursuis et termine ma lecture commencée pendant le week-end:

Charlotte Ellison et Thomas Pitt tome 10: L’Egorgeur de Westminster Bridge (Bethlehem Road). D’Anne Perry. Editions 10/18, collection Grands détectives. 380 pages. 1990 pour la vo. 2009 pour cette édition.

Résumé: Le gentilhomme ligoté au réverbère de Westminster Bridge est vêtu très élégamment – fleur à la boutonnière, chapeau haut de forme, écharpe blanche habillée -, mais il est mort, la gorge tranchée. Qui a tué Sir Lockwood Hamilton, cet homme charmant et l’un des plus consciencieux membres du Parlement ? Avant même que l’inspecteur Thomas Pitt ne commence son enquête, l’un des collèges de Sir Lockwood rencontre lui aussi la même destinée au même endroit. Charlotte, la tendre épouse de Thomas, ne peut résister à l’envie d’aider son mari. Mais, pendant ce temps, l’égorgeur de Westminster Bridge continue son oeuvre macabre…

ça démarre plutôt bien: on aborde le thème des Suffragettes et des injustices faites aux femmes devant la loi. J’ai été un peu déçue du fait que les Suffragettes ne font finalement pas réellement partie du récit, ou du moins pas de la même façon qu’au début. Mais tout ce qui concerne les lois injustes envers les femmes reste présent tout au long du roman et l’autrice dresse un portrait peu reluisant de la société victorienne, sans pour autant perdre de vue son enquête policière.

Comme dans les tomes précédents, nous suivons parallèlement les investigations de Pitt et celles, plus discrètes, de Charlotte. Celles de Charlotte ne sont pas toujours très réalistes, mais ça fonctionne malgré tout. D’une part parce que l’intrigue avance suffisamment pour maintenir l’intérêt, sans paraître pour autant trop précipitée. On peut même dire qu’elle met longtemps avant de réellement progresser. Instinctivement, je penchais pour la culpabilité d’un personnage. Il s’est avéré que j’avais raison, mais j’avoue que j’ai déjà tout oublié de ses motivations. Probablement parce que dans cette série, la conclusion est toujours un peu trop rapide.

La série a 2 points forts, qui se vérifient encore une fois avec ce tome: ses personnages, les relations entre eux et leur évolution d’une part; le contexte historique et politique, toujours très intéressant et bien expliqué, d’autre part.

J’ai nettement plus apprécié ce tome que le précédent, il confirme que la série ne s’essouffle pas encore et je suis curieuse de découvrir le suivant.


Mercredi: je lis un album et une BD 🙂 Je suis vraiment contente d’avoir repris un abonnement à la bibliothèque, ça me permet de renouer avec ces formats que j’avais mis de côté ces derniers mois.

Sori et la Lune d’Automne (Gilbut Children). De Lee Uk Bae. Editions Syros. 42 pages. 1997 pour la vo. 2007 pour cette édition.

Résumé: Sori et sa famille fêtent Chuseok.

Le « résumé » le laisse deviner: cette histoire est très succincte. Trop pour mon goût: il n’y a aucune explication, même brève, sur ce qu’est Chuseok et il ne se passe pratiquement rien. Les personnages rendent visitent à leur famille et reviennent. Et c’est tout.

Je comprends bien qu’un album pour les plus jeunes doit être simple, mais là c’est assez vide, il n’y a pas d’histoire.

Ce sont les dessins qui ont sauvé ma lecture. Ils sont assez différents de ce que j’ai l’habitude de voir dans les ouvrages de ce genre. L’auteur nous offre un coup d’oeil dans le quotidien de la Corée et des gens « ordinaires ». C’est joli, c’est réussi. Les couleurs sont douces.

Le problème de l’album, je crois, c’est qu’il n’est pas adapté au public occidental. Les enfants coréens savent ce qu’est Chuseok, les représentations qui en sont faites ici leur parlent certainement. Je ne suis pas sûre que les enfants occidentaux y trouvent leur compte.

A feuilleter par curiosité pour les dessins de Lee Uk Bae, qui est un illustrateur ayant reçu des récompenses pour son travail. Et pour en savoir plus sur Chuseok, vous pouvez lire cette page 😉

Astrid Bromure, tome 2 : Comment atomiser les fantômes. De Fabrice Parme. Editions Rue de Sèvres. 40 pages. 2016.

Résumé: Astrid en a assez de s’ennuyer dans le grand manoir vide de ses parents… elle réussit à les convaincre de l’inscrire au manoir de Canterville. À elle les nouvelles copines, les joies de l’internat, et surtout la chambre partagée avec es jumelles qui n’ont pas froid aux yeux, Gladys et Rebecca. Seul hic, la légende dit que Canterville est truffé de fantômes, ce qui ne rassure pas du tout Astrid ! En plus d’apprendre à atomiser les fantômes, elle va devoir comprendre ce qu’elle est prête à faire ou non pour être populaire.

Ce tome 2 est dans la même veine que le précédent: une fillette imaginative, un élément fantastique et de l’humour. Cette fois, nous ne sommes plus dans la maison d’Astrid, située au sommet d’un grand immeuble, mais dans un pensionnat pour fillettes prétendument hanté. Pour de vrai?

C’est mignon et rigolo, même si l’auteur aborde succinctement le thème du harcèlement scolaire. La façon dont c’est fait reste légère et pas approfondie, ce n’est pas la BD à lire si le sujet vous intéresse, mais c’est néanmoins présent.

La BD ne fait que 40 pages, je n’en dis pas plus, mais je vous recommande la série si vous appréciez les séries jeunesse amusantes et bien tournées.


Samedi: je continue de lire des BD!

Les Vacances de Donald. De Brrémaud et Bertolucci. Editions Glénat. 48 pages. 2021.

Résumé: Donald n’en peut plus de la ville. Entre les sirènes à toute heure, les travaux et les éboueurs, le tintamarre général a fini de lui taper sur les nerfs. Donald doit absolument s’éloigner de cet incessant remue-ménage s’il veut se reposer. Un peu d’air frais, le parfum des fleurs, le calme d’une région dépeuplée, voilà les seuls ingrédients dont il a besoin pour se requinquer. À peine cette pensée s’est-elle manifestée que voilà déjà Donald en train de rouler à pleine balle en direction de la campagne. Là-bas, il aura la paix ! Mais le sort ne sera pas si clément avec ce gaffeur de canard car pendant ses vacances, Donald fera tout sauf se reposer…

Cette BD pourrait être un vieil épisode animé des aventures de Donald, elle ressemble beaucoup à certaines de celles que j’ai vues étant enfant. On reconnaît le personnage colérique et maladroit. Ses mésaventures sont méritées pour la plupart, soyons honnête ^^

Il n’y a pas de texte du tout, l’histoire est racontée uniquement avec des dessins. Très chouettes dessins, avec un côté un peu vintage qui correspond bien aux Disney de notre enfance.

Malgré tout, je reste assez dubitative sur l’intérêt de cette lecture. Elle n’apporte rien de nouveau à ce que j’avais déjà vu/lu de Donald. Le dessin est bon, mais n’innove pas non plus. C’est vraiment l’effet nostalgie qui joue et je n’aime pas assez Donald pour avoir réellement accroché à cette presque non-histoire. A réserver aux fans du personnage, à mon avis.

Ladies with Guns tome 2. D’Anlor et Bocquet. Editions Dargaud. 64 pages. 2022.

Résumé du tome 1: L’Ouest sauvage n’est pas tendre avec les femmes… Une esclave en fuite, une indienne isolée de sa tribu massacrée, une veuve bourgeoise, une fille de joie et une irlandaise d’une soixantaine d’années réunies par la force des choses. Des hommes qui veulent les maintenir en cage. Des femmes qui décident d’en découdre, et ça va faire mal. Ladies with guns est l’histoire de la rencontre improbable entre des femmes hors du commun refusant d’être des victimes. Un western iconoclaste et jubilatoire où rien ne vous sera épargné.

J’avais lu le tome 1 en 2022 et je l’avais vraiment apprécié. Celui-ci arrivait longtemps après ma lecture et j’ai eu un peu de mal à raccrocher les wagons, je ne me rappelais que des grandes lignes de l’intrigue. Du coup, j’ai eu plus de mal à apprécier ce tome. Mais il faut dire que je n’ai pas été aidée: c’est parfois un peu brouillon, notamment dans l’enchaînement des évènements. Une ou 2 fois je suis revenue en arrière avec la sensation d’avoir raté une page, ce qui n’était en fait pas le cas.

Les 2 points forts restent les dessins, très réussis, avec une mise en couleurs qui correspond bien au contexte far west, et la critique de la condition des femmes dans une société sexiste qui ne bénéficie qu’aux hommes.

Je reste curieuse de lire la suite, mais je pense qu’il faudrait pouvoir lire tous les tomes d’une traite pour réellement apprécier le travail des auteurs. En espérant que la fin ne se fera pas attendre pendant des années, comme c’est souvent le cas en BD (j’en ai dans ma bibliothèque qui ont commencé dans les années 1990 et qui ne sont toujours pas terminées…).


Lundi – dimanche: je poursuis et termine ma lecture du Seigneur des Anneaux. Comme dit dans mon précédent journal de lecture, je lui consacrerai un billet et je n’entre donc pas dans les détails ici. Tout ce que je vous dirai, c’est que je n’étais pas mécontente de tourner la dernière page ^^

Mes lectures en cours en cette fin de semaine:

Le Cycle d’Imjin tome 1: Notre Pays. De Hélène Casado. Editions L’atelier des cahiers, collection Littérature. 292 pages. 2023.

Résumé: La plongée d’une idéaliste dans les guerres coréano-japonaises du XVIe siècle.
Survivre au rythme des tambours de guerre et des coups de poker.

1597, les troupes du Japonais Toyotomi Hideyoshi débarquent pour la deuxième fois sur les côtes du royaume de Joseon, l’actuelle Corée. Le cliquetis de leurs armures se répand dans la péninsule sous le regard désabusé des fantômes et de la nature resplendissante. Mais, dans l’air salé de cette fin d’été, une étonnante jeune fille venue d’un autre temps émerge des eaux.
Fille du XXIe siècle, elle pénètre dans ce monde du passé où tout lui est étranger.

Rien à en dire pour l’instant, j’ai juste commencé et l’avertissement de la couverture « réservé à un public adulte » me surprend, j’ai l’impression de lire du YA. On verra ce que ça donne, mais pour le moment je ne suis pas entièrement convaincue, même si les idées sont intéressantes.


De Sang et d’Encre. Anthologie dirigée par Léa Silhol. Editions Naturellement, collection Fictions. 309 pages. 1999.

Résumé: Si l’on réunissait les plus grands noms de la littérature vampirique d’aujourd’hui, d’un côté de l’Atlantique à l’autre…
quel genre de livre cela donnerait-il ? C’est la question que s’est posée la vampirologue française Léa Silhol, qui a entrepris de réunir pour vous les meilleurs textes de ceux qui ont  » fait  » la littérature vampirique de ces deux dernières décennies. 17 nouvelles jamais parues en France, 17 contes de notre passé ou de notre futur, reflétant la longue valse d’amour et de mort de l’homme et du vampire.
Au crépuscule d’un millénaire, un panorama de ce que ce mythe éternel peut avoir de meilleur, propre à la fois à initier voluptueusement le néophyte, comme à combler le spécialiste à la recherche d’extases inédites… 

Là encore, je n’ai pas lu assez loin pour donner un avis définitif, mais la présentation de Léa Silhol est alléchante et le texte de Neil Gaiman très original dans son format. Affaire à suivre.


C’est tout pour cette première semaine d’octobre!

Comme d’habitude, si vous avez lu ou comptez lire un des livres présentés dans ce billet, si un des sujets abordés vous inspire des réflexions ou si vous voulez juste papoter, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉

Et pour vous, c’était comment ces dernières semaines? J’espère que vous avez fait de bonnes lectures. Des titres à me conseiller?

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13 commentaires pour Journal de lecture #41: du 2 au 8 octobre

  1. Une semaine bien remplie autant dans la vraie vue que dans ta vie de lectrice 🙂
    Je suis très curieuse de lire ton avis définitif sur Notre pays et de nouveau, je me dis qu’il faut que je commence la série de romans policier.
    Bonne semaine 🙂

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  2. Allys dit :

    Une semaine bien employée avec certaines lectures qui ont l’air adorables. J’ai déjà entendu du bien de Léa Silhol mais je n’ai jamais rien lu d’elle. J’ai hâte d’avoir ton avis 🙂

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  3. C’est vraiment sympa, ce journal de lecture ! Si je lisais davantage, ça me tenterait bien. Mais vu mon rythme de lecture, ça n’aurait pas trop de sens. 😅 En tout cas, toi, tu as un bon rythme ! 😊

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    • ducotedechezcyan dit :

      Je suis contente que ça te plaise 😉
      J’ai eu de gros passages à vide depuis quelques mois, je commence seulement à retrouver un rythme de lecture qui me convient. ça reviendra sûrement pour toi aussi 😉

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