Journal de lecture du 10 au 16 juin

Me voici de retour après une pause qui m’a fait le plus grand bien 🙂 J’ai eu le temps pour plein de lectures, avec des hauts et des bas, mais je suis globalement satisfaite de ce que j’ai lu 🙂 Il y aura un petit décalage « temporel » entre la date de publication de mes billets et le moment où j’ai lu ces livres, donc ne tardez pas trop si vous voulez en discuter, parce que je commence à oublier des détails sur ceux qui étaient les moins marquants ^^

Lundi-mardi: je termine le roman indien avec lequel je vous laissais dans mon précédent journal de lecture:

Un atlas de l’impossible (An atlas of impossible longing). D’Anuradha Roy. Editions Actes sud, collection Lettres indiennes. 318 pages. 2011.

Résumé: De la colonisation à l’Indépendance, le parcours et le destin d’une famille bengalie se confondent avec l’histoire de l’Inde au XXe siècle.

J’ai peu de choses à dire sur cette lecture, le résumé dit déjà tout ce qu’il y a à savoir, en fait.

Après une prise en main un peu difficile, à cause du 1er chapitre que j’ai trouvé assez fastidieux (ce qui venait très probablement de mon état de fatigue du moment, au moins en partie), c’est un livre qui m’a semblé assez fluide dans le style et dans le déroulé de l’intrigue. Malgré tout, en arrivant à la dernière page, j’ai trouvé que ça avait un goût de « tout ça pour ça ». Le fait que je n’ai pas vraiment éprouvé d’attachement envers les personnages n’a pas aidé, ceci dit seulement 318 pages pour une saga familiale qui court sur plusieurs décennies, c’était sûrement trop court pour ça. Ce qui m’a le plus touchée est en rapport avec ce qu’on apprend sur la condition des veuves en Inde, d’autant que le parallèle est fait avec le veuvage d’un personnage masculin. J’avais déjà rencontré ce sujet, de manière plus approfondie, dans un roman destiné aux adolescent-e-s et d’autant plus marquant qu’il était inspiré d’une histoire vraie: Un Sari Couleur de Boue de Kashmira Sheth, que je vous recommande très vivement.

Le gros point fort du livre est la description de la vie en Inde pendant une partie du 20e siècle, avec ce que ça suppose de bouleversement sociaux et politiques. L’accent est mis sur les histoires de famille, mais les personnages vivent dans un contexte particulier, avec ce que ça implique d’évolution dans leur quotidien.

En bref, une lecture intéressante pour son contexte, mais qui ne m’a pas complètement convaincue et qui ne me laissera probablement pas beaucoup de souvenirs à long terme. Il y a un autre titre de cette autrice dans ma WL, j’espère qu’il me plaira davantage.


Mardi: je lis les 5 tomes de la BD Gorn de Tiburce Oger que j’ai sous la main, soit les tomes 4, 5, 6, 7 et 8. Il me reste un seul tome à lire (vérification faite, il y en a encore 2 de plus…), qui fait partie de mes derniers emprunts bibliothèque (je vous montrerai ce que j’ai emprunté dans un prochain billet), je ne m’attarde donc pas sur ces tomes ici, je vous parlerai de l’ensemble de la série dans un billet dédié.


Jeudi: je termine une série de BD inspirée d’une légende chinoise très populaire:

Le Roi Singe tome 4: Les Monts flamboyants. De Chaïko. Editions Paquet. 80 pages. 2020.

Résumé du tome 1: Le Roi Singe est un personnage très populaire en Chine et au Japon. Ce singe, héros doué de parole et de conscience, est connu pour sa force, sa rapidité et ses pouvoirs magiques extraordinaires, mais également pour son naturel espiègle et son passé d’irrépressible trouble-fête. Cette légende ancienne a été rendue célèbre par un livre écrit au XVIe siècle par Wu Cheng’en dont le titre est traduit en français de différentes manières : Le Roi des singes, La Pérégrination vers l’Ouest, Le Singe pèlerin ou encore Le Voyage en Occident.

Mon avis sur les tomes précédents: 1. Pagaille au Palais Céleste. 2. Le Voyage en Occident. 3. La disgrâce de Wukong.

Ce tome est à mon avis le moins bon des 4, ce que j’explique par le fait qu’on passe très vite sur quelques épisodes et qu’on conclut très rapidement. La 4e de couverture indique que ce tome est le dernier, or on ne sait pas vraiment ce qui arrive aux personnages ou comment c’est terminé leur histoire en tournant la dernière page. Du coup je ressors de ma lecture assez perplexe…

Pour moi, le 1er tome était le meilleur, très amusant à lire. Le plus grand intérêt des 3 suivants a été de me faire découvrir une autre version de l’histoire, plus proche de l’originale, que celle que j’avais découvrir grâce au drama A korean odyssey.

Un dernier tome décevant, mais qui a su néanmoins me séduire grâce à ses dessins très vivants et colorés.


Mercredi-vendredi: je termine une relecture destinée à me permettre de terminer enfin une série commencée depuis longtemps.

Le Bâtard de Kosigan tome 2: Le Fou prend le Roi. De Fabien Cerutti. Editions Mnémos. 432 pages. 2015.

Résumé du tome 1: Comté de Champagne, 1339. Pierre Cordwain de Kosigan, bâtard d’un noble bourguignon et mercenaire de son état, met en oeuvre un plan complexe pour parvenir à un mystérieux résultat. Pour ce faire, il va devoir participer à un tournoi, en espérant ne pas tomber entre les mains d’un de ses nombreux ennemis.

Mon avis sur le tome 1.

Je vous ai déjà parlé de ce tome 2 lors de ma première lecture et mon avis n’a pas changé, je confirme les longueurs et j’ajoute que le traitement des personnages féminins n’est toujours pas au top. Pour le reste, ç’a malgré tout été un bon moment de lecture. Si vous voulez plus de détails, je vous renvoie à mon billet complet sur ce tome.


Je termine la semaine avec une lecture en cours:

Quatre Générations sous un même Toit tome 1. De Lao She. Editions Folio. 704 pages. 1949 pour la vo. 2000 pour cette édition.

Résumé: Comme le titre l’indique, Quatre générations sous un même toit est d’abord une histoire de famille. Le roman s’ouvre sur l’anniversaire du vieux Qi, le patriarche, dans l’une des cours du Petit-Bercail à Pékin. Il est fier que sa longévité lui permette de connaître jusqu’à ses arrière-petits-enfants. Sa seule crainte est que la célébration de son anniversaire soit compromise par le début de la guerre avec les japonais. Par ses nombreux personnages, le roman trouve son unité dans la succession des différentes générations et dans la dimension historique qui vient menacer leur stabilité. Mais les « conflits », qui sont au cœur de l’œuvre, n’opposent pas seulement entre eux les divers membres de la famille, ils opposent aussi le groupe familial à la patrie, et Pékin au reste de la Chine. Ainsi Pékin devient-il le sujet principal du roman.

Une lecture beaucoup plus fluide et prenante que je le croyais: après n’avoir lu qu’une petite quarantaine de pages samedi, j’en dévore presque 300 dimanche! Comme quoi c’était bête d’avoir peur des 704 pages ^^


C’est tout pour cette semaine-là, elle a été un peu chaotique sur le plan personnel et du coup certains jours ont été assez pauvres en lectures, mais vous verrez dans mon prochain journal de lecture que je me suis rattrapée la semaine suivante 🙂 (oh la vilaine teaseuse ^^)

Comme d’habitude, si vous avez lu ou comptez lire un des livres présentés dans ce billet, si un des sujets abordés vous inspire des réflexions ou si vous voulez juste papoter, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉

Et pour vous, c’était comment ces dernières semaines? Vous avez fait de bonnes lectures? Des titres à me conseiller? 😉

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16 commentaires pour Journal de lecture du 10 au 16 juin

  1. merci
    Et c’est déjà beaucoup pour cette semaine , hein ? 😉 😛

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  2. Ravie de te retrouver et que ta pause t’ait fait du bien 🙂
    Le Roi Singe me tente toujours autant mais quel dommage de terminer sur un tome décevant…
    Bon week-end !

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  3. Carfax dit :

    bonjour, comment vas tu? bon retour parmi nous! très sympa tes lectures. passe un bon week end et à bientôt!

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  4. tampopo24 dit :

    C’est chouette cette petite pause ressourçante ^-^
    J’aime toujours autant de voir voyager de partout grâce à tes lectures. Je suis admirative.
    Je tenterais bien Le roi des singes un jour, fan de DragonBall oblige ^^
    Je n’avais pas accroché au Bâtard de Kosigan, tu me rappelles pourquoi…
    Et au final, c’est Quatre générations sous le même toit que je vais me noter pour approfondir mes connaissances sur ce coin du monde. Merci !

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    • ducotedechezcyan dit :

      Oui, c’était sympa de déconnecter un peu, j’en avais besoin 🙂

      Je ne voyage pas souvent IRL (je me rattraperai le jour où on inventera la téléportation ^^), j’essaie de me rattraper avec mes lectures!

      Je ne connais pas très bien Dragon Ball, mais j’ai repéré quelques éléments qui étaient présents dans l’anime.

      Quatre générations sous un même toit pourrait te plaire, n’hésite pas 😉 Je pense lire les 2 tomes suivants pendant l’été, je suis assez impatiente.

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      • tampopo24 dit :

        Je partage ton attente de la téléportation 😉
        Le début de Dragon ball étant inspiré de cette légende, ça me rassure que tu aies vu quelques éléments communs quand même sans trop connaître ^^
        Je lirai ton retour sur les prochains tomes de Quatre générations avec d’autant plus de plaisir !

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        • ducotedechezcyan dit :

          J’en aurais peut-être repéré plus si je connaissais mieux l’anime, là j’ai surtout pu repérer des éléments qui ont inspiré A korean odyssey 🙂 Tu en repèreras sûrement plus que moi sur Dragon Ball 😉

          J’espère que Quatre générations sera aussi agréable à lire jusqu’au bout et que je te donnerai envie de les lire 😉

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  5. Steven dit :

    Bon retour à toi !

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