Graal Noir: Le Fils du Diable

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Le Fils du Diable est le 1er tome de la série Graal Noir de Christian de Montella, qui raconte la légende de Merlin l’Enchanteur.

Merlin voyage avec le Père Blaise, qui l’a élevé avant de s’instituer son biographe, jusqu’au château du roi Uther Pendragon. Son but est de mettre en route la quête de Graal, grâce à son don de prescience et ses pouvoirs magiques. Il devra affronter la superstition des guerriers et des prêtres, les maléfices d’une puissante sorcière et les défaillances du roi.

Je connaissais Christian de Montella pour sa série Graal, qui se déroule dans le même univers, mais suit les chevaliers de la Table Ronde (et se situe donc après Graal Noir). J’avais lu seulement les 2 1ers tomes, mais je compte bien terminer cette série un jour.

Les légendes de Merlin, du roi Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde, j’adore, depuis que j’ai vu Merlin l’Enchanteur quand j’étais petite. Ici nous sommes loin du vieux magicien à barbe blanche, notre héros étant sur le point de fêter ses 19 ans. Joli garçon et trousseur de jupons, Merlin est traqué à cause de ses pouvoirs magiques et de sa réputation de fils du Diable. Pour parvenir à ses fins (lancer la quête du Graal), il fait équipe avec son tuteur le Père Blaise, un prêtre bedonnant, amateur de vin et de bonne chère (ceci expliquant cela), qui rédige sa biographie, pour s’assurer que le roi Uther remplira son rôle. Mais Uther est loin d’être un homme sympathique et Merlin doit passer sur les graves défauts du roi pour mener à bien sa tâche.

L’histoire est plaisante et ce 1er tome, avant tout introductif, se lit très vite. Tout au long de ma lecture, j’ai eu l’impression qu’il ne se passait pas grand chose (sans doute parce que les personnages sont très bavards), alors qu’en fait l’intrigue avance plutôt bien, je m’en suis rendue compte à la fin du livre. C’est un peu bizarre, je sais ^^ Je crois que les facéties de Merlin, ses bavardages et sa condescendance, outre qu’ils sont assez agaçants, donnent cette impression que l’histoire fait du sur place, alors que ce n’est pas le cas… D’autre part, peu de personnages éveillent la sympathie, la plupart sont assez déplaisants. Quoi qu’il en soit, le dernier 1/4 de ce tome nous permet d’entrer enfin dans le vif du sujet et la suite devrait bouger plus (en espérant que Merlin arrête un peu son blabla).

Le style est agréable. Rien d’exceptionnel, mais c’est efficace. L’auteur emploie des termes « d’époque » qui nous mettent dans l’ambiance. Dans l’ensemble, c’est assez vivant, ça parle bien au lecteur. J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup trop de dialogues, Merlin est intarissable et j’avoue que ça m’a parfois gonflée. Ce que j’ai bien aimé, en revanche, ce sont les extraits des écrits de Blaise et la façon dont ils sont présentés. Ils ont une vraie utilité et servent de flashbacks pour nous apprendre ce qui s’est passé avant le début du livre. Et j’ai apprécié aussi que Christian de Montella n’en abuse pas.

Globalement, j’ai plutôt bien aimé ma lecture, mais je ne suis pas non plus super emballée par cette série pour l’instant. Il y a du potentiel, mais pour une histoire telle que celle-là (j’en sais déjà beaucoup sur le sujet), j’en veux plus que ce que donne ce livre. Je pense lire le tome suivant, mais si je ne suis pas plus enthousiasmée, je m’en tiendrai là.

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