Tarzan, Seigneur de la Jungle. D’Edgar Rice Burroughs. Editions Archipoche. 326 pages.
Né dans la jungle de parents anglais, le jeune John Clayton, orphelin, est recueilli par Kala la guenon. Sous le nom de Tarzan, il grandit dans un clan de grands singes anthropoïdes où il acquiert une force physique surhumaine et des talents incroyables qui lui permettent de survivre dans ce milieu très hostile.
C’est grâce à la récente adaptation ciné que je me suis décidée à acheter ce livre. J’ai lu quelques comics Tarzan et vu pas mal d’adaptations ciné quand j’étais enfant, mais les couvertures moches des précédentes éditions m’avaient toujours rebutée. Au vu de ces couvertures et de la date de 1e parution, je m’attendais à quelque chose de vieillot et poussiéreux et je craignais de m’ennuyer à mort sans la présence de Johnny Weissmuller ^^
Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant un style très moderne (la traduction a sûrement dépoussiéré un peu le texte, mais quand même) et très vivant, au service d’une histoire passionnante et menée tambour battant. Le récit de l’enfance de Tarzan, qui aurait pu être fastidieux, n’est pas qu’un préambule aux aventures d’un héros adulte, mais est intéressant pour lui-même. La description de sa vie au milieu des singes est passionnante et crédible; les scènes de tendresse entre sa mère adoptive et lui sont émouvantes et tout en délicatesse.
Bien sûr, l’histoire fourmille d’invraisemblances, mais l’auteur réussit à rendre même ces invraisemblances crédibles tant le lecteur est happé par les aventures de Tarzan et est touché par ses questionnements. La sauvagerie le dispute à l’émotion dans ce personnage et ce qu’il y a d’animal en lui ne le rend finalement que plus humain.
J’ai dévoré ce livre et j’ai passé un excellent moment en compagnie de Tarzan, malgré quelques longueurs et facilités que la qualité du style et l’attachement envers le personnage excusent bien vite.
A noter que d’autres tomes suivent, mais si la longévité du personnage vous fait hésiter à vous lancer, sachez que ce 1er tome se suffit à lui-même.
Le film qui vient de sortir, quant à lui, ne m’attire pas spécialement, si ce n’est pour le comparer avec ma lecture. Si vous l’avez vu, votre avis m’intéresse, n’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé. Ou ce que vous avez pensé du livre si vous l’avez vu 😉
Intéressant. Je ne l’ai pas lu et je n’aurais jamais eu l’idée de l’envisager avant de lire ta chronique. Je m’étonne aussi que l’écriture soit moderne ! Donc pourquoi pas. 🙂
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Je suis contente que mon billet de donne envie 🙂
Si tu le lis, on pourra comparer nos avis 😉
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Pour ma part les classiques me font peur (peur du vieillot), mais c’est vrai qu’il y en a certains qui sont, pas intemporels, mais qui arrivent à nous accrocher même à une autre époque.
Je ne l’ai pas lu, mais je me sens un peu spoilée par tout ce qu’on a déjà vu dessus.
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Je me demande s’il n’y a pas eu une nouvelle traduction, parce que j’ai trouvé le style vraiment moderne.
Et pour le spoil, je dois dire que j’ai été surprise de voir à quel point l’histoire avait été remaniée. L’aspect psychologique, notamment, fait défaut à toutes les adaptations que j’ai vues, alors qu’il est beaucoup développé ici.
Bref, tout ça pour dire qu’il ne faut pas se laisser arrêter par la peur du style ou du déjà-vu 😉
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