Le Train Bleu. D’Agatha Christie. Editions du Masque. 253 pages.
Une riche héritière est assassinée dans le train qui l’emmenait sur la Côte d’Azur. Hercule Poirot, qui faisait par hasard partie du voyage, propose son aide à la police pour découvrir le coupable.
Encore un meurtre commis dans la haute société anglaise qui va cette fois causer l’émoi et les cancans parmi les passagers d’un train et leurs richissimes amis. Heureusement, la délicatesse d’Hercule Poirot lui ouvre toutes les portes et ses petites cellules grises, bien qu’il soit désormais à la retraite, n’ont rien perdu de leur efficacité.
Une enquête assez classique, comme Agatha Christie savait si bien les écrire. On n’est pas dépaysé et pourtant ça reste haletant de bout en bout. La galerie de suspects ne révèle pas facilement ses secrets et on soupçonne tout le monde à un moment ou un autre. Car si l’intrigue est classique, elle est aussi assez complexe et les découvertes faites par les enquêteurs n’arrivent que lentement. Et n’aident pas forcément, parfois elles nous embrouilleraient plutôt. Heureusement, les neurones d’Hercule Poirot sont plus affûtés que les miens ^^ Car si j’avais fini par soupçonner (plus instinctivement que parce que j’avais compris quelque chose, d’ailleurs) un personnage en particulier, j’étais encore très loin du compte et je n’aurais jamais été capable d’expliquer ni les motivations de ce personnage, ni comment les choses s’étaient déroulées.
Bref, encore une très bonne aventure d’Hercule Poirot, palpitante jusqu’à la fin!
Du côté de chez Cyan 
Je n’ai jamais lu Hercule Poirot, ni Agatha Christie… C’est grave ? ^^
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Si tu as survécu jusqu’ici, je dirais que non ^^
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Je suis une grande fan d’Agatha ! C’est marrant, elle raconte dans sa biographie qu’elle n’a jamais compris le succès du Train bleu, elle trouvait elle-même l’histoire biscornue et trop complexe. Je l’aime bien quand même je dois dire !
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C’est parce qu’elle est biscornue et trop complexe que je l’aime bien, en ce qui me concerne ^^
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C’est pas mon préféré même si en effet, on est pris par le livre mais j’ai eu de la peine avec le personnage de Catherine, de Lennox, de… un peu près tous, je crois ! Et si j’ai deviné qui était le meurtrier, ce n’est pas parce que j’avais le mobile et/ou le déroulé mais parce que l’histoire de coeur était téléphoné ! C’est le point faible d’Agatha !
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Je ne me rappelle pas des détails, mais c’est vrai que parfois on comprend le qui juste parce que l’histoire de coeur nous met sur la voie ^^ Encore que j’ai souvenir qu’Agatha Christie se sert de ça parfois pour nous induire en erreur 😆
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Je crois que c’est son petit plaisir !!! 😩
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J’aime bien quand elle détourne ses propres clichés pour nous mener en bateau 😆
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Elle n’était pas dupe de son propre style, je crois. Contrairement à quelqu’un comme Mary Higgings Clark qui a fini par écrire livre après livre la même histoire dans un cadre différent, avec des noms différents mais c’est tout.
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Je crois qu’elle avait le don de toujours donner l’impression qu’elle proposait un truc différent, même quand elle disait elle-même avoir réécrit une même histoire 2 ou 3 fois 🙂 Et elle avait le sens de la dérision, ça aide beaucoup ^^
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Ben… elle est anglaise ! 😀
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😆 ça doit être dans leurs gênes ^^
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