Des BD en pagaille #33

Batman: Le Deuil de la Famille. Scénario de Scott Snyder et James Tynion IV. Dessin de Greg Capullo et Jock. Editions Eaglemoss Collections et DC Comics. 165 pages. (2012 – 2013)

Après un an d’absence, le Joker revient à Gotham City plus cinglé et plus sanguinaire que jamais, bien décidé à « commémorer » le plus violemment possible les différentes étapes de sa relation avec Batman.

La famille Batman au grand complet et une brochette de méchants emblématiques pour une histoire haletante et glauque au possible sont les ingrédients de cet épisode particulièrement malsain de la lutte entre Batman et le Joker. Âmes sensibles, ne vous abstenez pas, mais soyez prévenues: c’est souvent beurk beurk!

Ce comics fait plus ou moins suite à La Cour des Hiboux (tome 1, tome 2) et fait référence à d’autres aventures précédemment vécues par Batman et ses acolytes. Il m’a manqué d’en avoir lu certaines pour tout comprendre dans le détail, mais ça n’entrave pas réellement la lecture, d’autant que la préface précise le contexte.

L’intrigue est bien menée, sans temps morts, et on découvre petit à petit l’ampleur de la folie du Joker: qui aurait cru qu’il serait possible qu’il revienne encore pire qu’avant? ^^ Les dessins quant à eux vont du bon à l’excellent. Ils sont servis par des couleurs et une mise en page qui accentuent le côté glauque et hyper sombre de l’histoire.

Une réussite sur tous les plans, les fans apprécieront!

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Superman: La mort de Superman. Scénario de Louise Simenon, Dan Jurgens, Jerry Ordway et Roger Stern. Dessin de Jon Bogdanove, Dan Jurgens, Tom Grummett, Jackson Guice et Dennis Janke. Editions Eaglemoss Collections et DC Comics. 183 pages. (1992-1993)

Une créature monstrueuse émerge de terre et détruit tout sur son passage. La Ligue de Justice d’Amérique et Superman vont tenter de l’arrêter.

Le scénario est assez simple, voire simpliste: en dehors des scènes de combats entre Doomsday et les super-héros, il ne se passe pas grand chose. Les gens fuient ou sont tués; l’armée essaie d’intervenir et les journalistes viennent gêner tout le monde pour gagner un scoop.

Mon plus gros problème avec ce comics, c’est que je ne connaissais aucun des héros de la Ligue de Justice présents ici. Donc, je n’avais aucune idée de ce qu’ils étaient capables de faire et je me fichais totalement de ce qui pouvait leur arriver. En plus, le titre spoile la fin, alors l’intérêt de passer 183 pages pour en arriver là m’a semblé limité, vu qu’il ne se passait rien d’autre… Et on n’a jamais véritablement de réponse sur qui est Doomsday ou sur ses motivations.

Pour finir, je n’ai pas accroché aux dessins. Il y a quelques plans sympas sur les personnages, mais pour le reste, c’est tout à fait le genre que je n’aime pas, avec des couleurs criardes et des décors peu attrayants.

J’avais entendu beaucoup de bien de ce comics et je suis franchement déçue. J’ai trouvé le temps long, l’intrigue répétitive et trop succincte, les dessins pas très accrocheurs. Le fait qu’il m’ait manqué énormément de clés pour comprendre qui étaient les personnages n’a pas aidé.

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Les vieux Fourneaux tome 1: Ceux qui restent. Scénario de Wilfrid Lupano. Dessin de Paul Cauuet. Editions Dargaud. 56 pages. (2014)

A l’enterrement de son épouse, Antoine retrouve ses vieux copains Mimile et Pierrot, avec qui il évoque ses souvenirs de jeunesse. Mais Antoine découvre que sa femme lui a caché quelque chose, aussitôt le voilà parti pour l’Italie, avec ses potes et sa petite-fille aux trousses.

Si vous ne connaissez pas cette BD, c’est que vous vivez dans une grotte, parce qu’elle a énormément fait parler d’elle. La blogo/booktubosphère s’est enflammée pour ces 3 papys à la langue bien pendue, c’est d’ailleurs de cette façon que j’ai découvert l’existence de ces « vieux fourneaux ». J’avoue que je restais un peu dubitative devant cet enthousiasme, qui me semblait un peu exagéré. J’avais l’intention d’y jeter un coup d’oeil, mais je n’étais pas pour autant spécialement impatiente. Il a fallu que j’aie une heure d’attente à proximité d’un centre commercial et que je tombe dessus au rayon BD pour finalement me laisser tenter.

Alors je vais être honnête: si j’ai eu le sourire aux lèvres en lisant les savoureuses répliques des protagonistes, je suis nettement moins emballée par l’histoire. Dans l’ensemble, j’ai trouvé ça mignon et plutôt rigolo, mais il n’y a pas non plus de quoi faire hurler des foules en délire. Idem pour le dessin, il est plutôt agréable, mais sans être particulièrement mémorable non plus. 2 jours après ma lecture, j’avais déjà oublié les prénoms des papys et j’ai dû aller vérifier le résumé pour pouvoir vous en parler, si ça peut vous donner une idée de mon implication.

Bref, une lecture sympa, mais pas vraiment marquante en ce qui me concerne. A lire pour se rappeler, si on n’est pas déjà au courant, que les personnes âgées sont des gens comme vous et moi, avec moins de dents, mais plus d’expérience ^^

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6 commentaires pour Des BD en pagaille #33

  1. CristySevla dit :

    Des BD qui ont l’air sympa 🙂

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  2. Outis dit :

    C’est marrant, mais j’ai lu Mort et vie de Superman en roman. J’imagine que ça s’inspire de cette série de comics. L’histoire raconte comment est mort Superman et ça arrive au milieu du roman. Vient ensuite sa « renaissance ». Mais comme toi, j’avais découvert tout un tas de personnages à l’époque.

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    • ducotedechezcyan dit :

      J’ignorais que ça existait en roman ^^ Si ça ressemble à la BD, il doit y avoir beaucoup d’action!
      Je ne sais pas quel comics raconte la renaissance de Superman, mais si je le trouve, je le lirai aussi. C’était convaincant, en roman?

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  3. Outis dit :

    Ça ne date pas d’hier. Mais je me souviens que je l’ai dévoré. Même si j’étais un peu perdu dans l’action, vu que je ne connaissais pas grand chose à l’univers DC.
    En tout cas, en roman, l’histoire était assez crédible. Durant la mort de Superman, les méchants continuent de débarquer et ce n’était pas toujours facile pour les autres super-héros.
    Ça m’a donné envie de le relire, avec le recul et ce que je sais aujourd’hui, je n’aurai certainement pas la même façon de le lire.

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