Des BD en pagaille #36

Flash: Guerre au Gorille. Scénario de Francis Manapul et Brian Buccellato. Dessin de Francis Manapul, Marcus To, Ryan Winn et Marcio Takara. Editions DC Comics et Eaglemoss Collections. 158 pages. (2012-2013)

Suite aux évènements de La Révolte des Lascars, Barry Allen, qui passe pour mort, va devoir affronter une invasion de gorilles menés par Gorilla Grodd.

Encore une fois, j’ai eu un peu de mal avec cet opus des aventures de Flash, même si j’ai eu l’impression d’être davantage en terrain connu, puisque des évènements du même genre avaient eu lieu dans la série télé. J’ai à nouveau été gênée par ma méconnaissance de ce super-héros et de son univers et aussi par la présence de personnages qui m’étaient inconnus. Malgré tout, cette histoire était nettement plus claire que la précédente et, si je ne peux pas affirmer avoir tout compris, j’ai du moins pu suivre l’intrigue propre à ce tome sans trop de problèmes.

A défaut du reste, j’ai été séduite par le dessin, en particulier celui de Francis Manapul. Il y a de très jolies planches, bien mises en valeur par les couleurs utilisées. Les cases sont assez dynamiques et les auteurs jouent sur la mise en page pour accentuer le visuel de la vitesse de Flash.

Une lecture plutôt sympa, avec de beaux dessins, mais peut-être un peu difficile d’accès pour les néophytes dans mon genre.

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Justice League: Le Trône d’Atlantide. Scénario de Geoff Johns. Dessin de Ivan Reis, Paul Pelletier, Tony Daniel, Pete Woods et Marlo Alquiza. Editions DC Comics et Eaglemoss Collections. 196 pages. (2012-2013)

La Justice League resserre les rangs autour de Wonder Woman pour affronter Cheetah, son ennemie de longue date, avant d’être confrontée à de mystérieuses attaques venues de l’océan. Des dissensions au sein de l’équipe vont apparaître s’agissant de les combattre.

Ce tome fait suite aux évènements racontés dans L’Odyssée du Mal (et de Couple Mythique??). Après s’être intéressé à la relation Superman-Wonder Woman, Geoff Johns centre cette histoire sur Aquaman en particulier. Nous apprenons pas mal de choses sur son passé (et ce n’était pas du luxe en ce qui me concerne) et ses pouvoirs, sur l’Atlantide elle-même et ce qui s’y joue. Et une fois encore, les super-héros vont avoir du mal à travailler ensemble et à se comprendre. A noter que le personnage de Cyborg commence à émerger un peu également au sein du groupe, j’espère en apprendre plus à son sujet dans un prochain tome.

Les dessins quant à eux sont magnifiques, certaines planches sont de vraies oeuvres d’art. Le changement de style est assez visible quand les dessinateurs se relaient, mais on ne le ressent pas comme un manque d’unité. Il y a énormément de scènes d’action et on en prend plein les yeux.

Une histoire palpitante et remarquablement dessinée, qui vaut vraiment le détour, je conseille vivement (mais après avoir lu les précédents tomes évidemment ^^) 🙂

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Lobo: La Ballade de Lobo, suivi de Le Retour de Lobo. Scénario de Keith Giffen et Alan Grant. Dessin de Simon Bisley et Danny Vozzo. Editions DC Comics et Eaglemoss Collections. 220 pages. (1990-1991-1992)

Lobo est le dernier des Czarniens, un psychopathe qui a exterminé tous les habitants de son monde et qui travaille désormais pour LEGION en tant que chasseur de primes/mercenaire. Dans la 1e histoire, il est chargé de ramener vivante une prisonnière qu’il avait juré de tuer. Dans la 2e, nous suivons ses aventures après sa mort, alors qu’il tente de convaincre les employés divins de le réincarner.

Autant le dire tout de suite, je n’ai pratiquement rien aimé dans ce comics. Le personnage de Lobo, avec son look d’échappé de Kiss et son excès de testostérone, m’a semblé complètement ridicule. Je sais qu’on est censé être dans la parodie, mais je n’ai jamais réussi à dépasser ce côté ridicule. J’ai souri une ou 2 fois, et encore. Il y a quelques idées intéressantes dans la 2e histoire, mais elles ne servent qu’à alimenter les excès du personnage.

Quant aux dessins, je les ai trouvés moches  et assez simplistes (ça n’engage que moi ^^). Les couleurs font mal aux yeux.

Bref, s’il est un tome de cette collection que je regrette bien d’avoir acheté, c’est celui-ci. Il ne m’a strictement rien apporté, à part des réactions exaspérées.

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