Ces livres que je n’ai jamais pu terminer #7

Bellefleur. De Joyce Carol Oates. Editions Stock, collection La Cosmopolite. 784 pages. 1981.

La famille Bellefleur, plus ou moins ruinée, vit dans son immense manoir et domine la région, crainte ou méprisée par ses voisins.

J’ai abandonné ce livre après environ 250 pages, alors que pourtant l’histoire et l’ambiance me plaisaient. Mon premier problème a été que le récit est très décousu. On passe du présent au passé, du passé au très lointain passé, avant de revenir au présent et de retourner au passé, et ainsi de suite. Vu le nombre de personnages qui sont impliqués à chaque époque et la complexité des relations entre certains d’entre eux, c’est une lecture qui demande énormément de concentration. Pour vous donner une idée, j’avançais de 50 pages en deux semaines, alors que c’est ce que j’ingurgite en général pour mon petit déjeuner.

Il faut dire qu’en plus du côté décousu de l’histoire, la plume de l’autrice est plutôt dense. Elle est agréable à lire et le style est exigeant, mais pas rebutant non plus. Si ce n’est que Joyce Carol Oates use et abuse vraiment des parenthèses en tous genres. Parenthèses dont la longueur varie entre quelques lignes et une page, parfois. C’est déstabilisant au début, on finit par s’habituer, mais ça fait quand même beaucoup de digressions…

Globalement, c’était une lecture plutôt originale sur la forme, intéressante sur le fond, mais qui demandait beaucoup trop d’investissement et de concentration et qui a fini par user ma patience et me faire frôler la panne de lecture. C’est paradoxal, mais je n’avais plus envie de lire en voyant ce livre, alors que j’appréciais l’histoire. Dommage.

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Le dernier Héraut-Mage, Intégrale. De Mercedes Lackey. Editions Milady. 1317 pages. 1997-1998.

Héritier du domaine de Forst Reach, Vanyel refuse d’entrer dans le moule et de répondre aux attentes de sa famille. Passionné de musique, il ne se sent pas fait pour le métier des armes et connaît bien des mésaventures.

Ce livre est la 2e trilogie du Cycle des Hérauts de Valdemar et comprend 3 tomes publiés initialement sous les titres: La Proie de la Magie, Les Promesses de la Magie, Le Prix de la Magie. Il n’est pas indispensable de lire les autres trilogies du cycle pour comprendre celle-ci.

J’ai abandonné ma lecture au bout de 200 pages, mais j’ai eu beaucoup de mal à arriver jusque là. J’ai trouvé la mise en place trop longue, les personnages agaçants et l’amorce d’intrigue pas vraiment palpitante. Ajoutons à ça que c’était bourré de clichés sur les gays, ce qui m’a également beaucoup exaspérée, et vous comprendrez pourquoi j’ai préféré passer à autre chose.

Je ne déconseille pas pour autant, la note moyenne sur LivrAddict dépasse les 17/20, alors j’imagine que d’autres lecteurs ont trouvé leur compte dans cette lecture. Si vous l’avez lue en entier, votre avis m’intéresse, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉

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La Constellation du Diadème tome 1: Olium. De Brian Herbert et Kevin J. Anderson. Editions Orbit. 424 pages. 2011.

Après une rébellion qui a mal tourné, le général Adolphus et ses partisans sont exilés par le gouvernement sur la planète Fendelhofer, dans l’espoir qu’ils y restent tous. Car la planète est un véritable enfer pour les téméraires qui doivent y survivre. Dix ans plus tard, entre magouilles politiques et aventures, des relents de la rébellion sont toujours présents.

Je partais confiante dans cette lecture. Au vu du résumé, ç’avait l’air palpitant et plein de rebondissements. Et alors, des rebondissements, il y en a. Mais il y a aussi foison de personnages et de points de vue. On saute de l’un à l’autre sans toujours bien comprendre en quoi ça va faire avancer l’histoire et, comme aucun n’est vraiment sympathique ou attachant, j’avais du mal à me sentir concernée par leur sort. Surtout que les auteurs en font des tonnes sur leur passé, au bout d’un moment j’ai trouvé que ça devenait un peu too much.

Le plus gros point noir pour moi est que ça ressemblait beaucoup à Dragon déchu (que je n’ai pas du tout aimé) sur beaucoup d’aspects, mais en moins maîtrisé à mon avis. Après 100 pages, je trouvais déjà le temps long et je ne voyais rien qui m’accrochait suffisamment pour me donner envie de poursuivre, j’ai donc laissé tomber. En plus après avoir fureté un peu, j’ai constaté que je ne devais pas être la seule à ne pas être convaincue, parce que les tomes suivants n’ont apparemment pas été traduits à ce jour. Aucun regret, donc.

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J’ai abandonné également deux autres livres. Ils étaient en pause depuis des mois et je ne trouvais pas la motivation pour les reprendre, j’ai donc décidé de reconnaître que j’avais laissé tomber (le fait que les 2 soient de grosses pavasses a contribué à la décision, j’avoue). Je n’ai pas lu assez loin pour en parler en connaissance de cause, surtout que j’ai presque tout oublié de ce que j’en ai lu. Je vous les montre quand même, si vous voulez en savoir plus à leur sujet, clic-clic sur les couvertures 😉 Et si vous les avez lus et pensez qu’ils valent la peine que je leur donne une autre chance, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉

Encore une fois, je tiens à dire que je ne prétends pas détenir « la vérité », ces livres peuvent plaire à d’autres lecteurs. C’est juste qu’ils n’ont pas réussi à susciter mon intérêt jusqu’au bout, ce dont je suis la première déçue…

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3 commentaires pour Ces livres que je n’ai jamais pu terminer #7

  1. ichmagbücher dit :

    J’ai beaucoup aimé le film Les trois royaumes, j’envisage de lire le roman un jour. As-tu vu l’adaptation ciné ?

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    • ducotedechezcyan dit :

      Non, je ne l’ai pas vue, mais comme je n’ai pas réussi à lire le livre, je pense le voir un de ces jours 🙂
      J’espère que tu aimeras le bouquin 😉

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