Le Coffre hanté

Verity Long tome 3: Le Coffre hanté. D’Angie Fox. Editions After Real. 297 pages. 2015.

Mon avis sur les tomes précédents: 1. Esprits du Sud. 2. Un Squelette dans le Placard.

Toujours aussi fauchée et mal vue de ses voisins, Verity a l’opportunité de travailler pour le nouveau directeur de la banque locale. Mais celui-ci meurt dans d’étranges circonstances. Pourrait-il avoir été assassiné par le fantôme qui hante le coffre-fort?

Ce tome est probablement le dernier que je vais lire, bien que j’arrive à la moitié de la série. Dans le premier, les défauts étaient compensés par le côté fun de l’intrigue et tout l’aspect découverte du contexte et des personnages, surtout que l’intrigue « fantomatique » était intéressante et assez bien ficelée. Dans le deuxième, les histoires de fantômes étaient suffisamment palpitantes pour que je passe sur les insupportables problèmes de mecs de l’héroïne et le manque de dénonciation d’une agression sexuelle, même si j’avais eu du mal à faire abstraction.

Avec ce troisième tome, on passe une étape de plus: brusquement, il y a des fantômes partout, là où jusqu’ici ça restait un phénomène marginal. C’était d’ailleurs le plus intéressant: les esprits qu’on rencontrait étaient rares et avaient un passé lourd qui expliquait pourquoi ils n’avaient pas disparu. ça rendait également le personnage de Frankie spécial.

Ici l’autrice semble avoir décidé de partir dans la démesure. La quantité de fantômes devient exagérée. Le pire étant que certaines scènes semblent être là pour être drôles, sauf qu’elles ne le sont pas et que ça amène certains éléments qui m’ont paru incohérents avec ce qu’on avait appris jusque là. Ajoutons à cela que les fantômes rencontrés dans les précédents tomes étaient au moins en partie un peu effrayants. Là, on a juste un monde parallèle où ils vivent juste leur vie comme ils le faisaient de leur vivant.

J’avais peu d’attentes pour cette série. Quand j’ouvre un tome de Verity Long, je sais que je vais trouver quelque chose qui se rapproche de la bit-lit, avec un peu de romance et des intrigues qui se résolvent assez facilement. Je lis ce genre de roman pour me vider la tête et me reposer les neurones. Mais là, j’ai trouvé que ce n’était même pas le minimum syndical. La résolution du meurtre est simpliste et la conclusion à la limite de l’indigence.

Malgré le peu d’attentes que j’avais, ç’a été une déception. Ma motivation pour lire l’ensemble de la série était que j’aurais voulu savoir ce qui allait advenir de Frankie, mais ici même lui était assez peu intéressant. Tant pis.