Fäerie

Fäerie. De J.R.R. Tolkien. Editions 10/18. 214 pages.

Ce livre est composé de 2 parties: la première comporte 3 nouvelles se déroulant en partie en Fäerie; la seconde est un essai sur les contes de fées et la fantasy.

Les 3 contes sont très originaux et intéressants, leur brièveté ne laisse pas le temps de s’ennuyer, mais ils n’ont rien de réellement transcendant. Les 2 premiers sont assez classiques dans la forme et mettent en scène des personnages humains se retrouvant en relation avec le royaume de Fäerie et ses habitants. Le 3e, que j’ai le plus apprécié, se rapproche plus de la littérature de l’absurde telle que l’entendait Lewis Carroll, avec son monde sans queue ni tête.

Le style de Tolkien est ici tout en poésie et en délicatesse, bien que n’étant parfois pas exempt d’une certaine lourdeur. Il m’a manqué la petite étincelle qui m’est nécessaire pour m’immerger totalement. Peut-être aurait-ce été plus facile si on avait eu là une seule histoire et donc le temps de s’attacher aux protagonistes, qui sont ici plus des archétypes que des personnages à part entière. L’humour et l’ironie distillés subtilement permettent néanmoins de résister au manque de peps des histoires.

L’essai est intéressant, mais ne m’a pas permis d’apprendre énormément de choses, car j’avais déjà lu pas mal sur le sujet. Ici le style m’a semblé un peu aride et j’ai eu du mal à avancer dans ma lecture.

En toute logique, j’aurais dû vraiment aimer ce livre au vu de son contenu, mais concrètement je n’ai pas tellement pris plaisir à ma lecture, sauf avec le 3e conte: Feuille, de Niggle, que j’ai trouvé très original et très inspiré.

J’ai lu ce livre pour 2 challenges: A la recherche de Faerie et Au fil des saisons et des pages (pour une consigne de la session de printemps: lire un livre choisi par quelqu’un d’autre).