Ils ne me laisseront pas un souvenir impérissable #10

Contes et Légendes d’Irlande. De Georges Dottin. Editions Terres de Brume. 310 pages.

Ce recueil rassemble 38 contes irlandais plus ou moins longs recueillis et remis en forme par l’auteur à la fin du 19e siècle.

Les histoires rassemblées ici sont assez variées à la fois dans les thèmes et dans la forme. Le contenu n’est pas toujours bien clair, un ou 2 contes m’ont même paru à la limite du compréhensible, notamment parce que la façon dont ils sont racontés est plus que confuse (on s’embrouille dans les personnages ou dans la continuité du récit, entre autres).

Pour le reste, c’est assez sympathique, il y a beaucoup de magie et d’être surnaturels. Certaines histoires sont aussi assez drôles. Mais globalement je ne ressors pas enthousiasmée par cette lecture qui ne m’a finalement pas apporté grand chose.

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L’Île aux Papillons. De Corina Bomann. Editions France Loisirs. 606 pages.

Suite au décès de sa grand-tante, Diane part sur la piste d’un lourd secret familial qui la mènera jusqu’au Sri Lanka et lui permettra de découvrir la vérité sur ses origines. L’histoire est racontée en alternance du point de vue de Diana en 2006 et de celui de son arrière-grand-mère en 1887.

Ce roman vaut avant tout pour la découverte d’un pays dont personnellement je ne savais quasiment rien et que j’ai trouvé très attirant. L’aspect historique est assez bien mené également.

A côté de ça, l’argument de départ m’a paru très fumeux: pourquoi organiser cette chasse au trésor puérile au lieu de dire à Diane ce qu’on sait et ce qui reste à découvrir? A croire que la grand-tante pensait (avec raison apparemment) que sa nièce avait du temps et de l’argent à gaspiller. Ensuite, tout est prévisible de bout en bout dans cette histoire. Dès qu’un détail ou une découverte est mis au jour, on sait immédiatement où ça va nous mener. Et pour les détails qui sont censés poser la situation de départ, la plupart n’apportent absolument rien à l’intrigue. Pour finir, les personnages sont assez peu fouillés à l’exception d’un ou 2 d’entre eux. Ceux qui ne m’ont pas laissée indifférente m’ont agacée.

Pas mal de longueur à signaler également dans ce livre, qui pourtant ce lit relativement rapidement: c’est écrit gros et le style est simple. Je ne peux pas dire que j’ai passé un mauvais moment (sinon j’aurais abandonné!), mais la seule chose qui m’a marquée un minimum, c’est la description du Sri Lanka, seule raison pour laquelle je pourrais vous conseiller cette lecture, l’aspect saga familiale et romance n’ayant rien d’original ou de passionnant.

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Ramsès II. De Christiane Desroches-Noblecourt. Editions Flammarion. 252 pages.

Ce livre est une biographie « élargie » du pharaon Ramsès II, qui régna sur l’Egypte au 13e siècle avant Jésus Christ.

Elargie dans le sens où l’auteure détaille non seulement la vie de ce souverain célèbre, mais aussi les prouesses architecturales et l’art de l’époque, les relations avec les autres peuples, les coutumes de l’Egypte antique, etc.

Le gros point fort de ce livre, c’est qu’il contient d’innombrables illustrations, tant des photos que des dessins de hiéroglyphes et des plans de bâtiments. Dans les marges, on trouve également des définitions de mots techniques employés dans le corps du texte.

Le point faible, qui justifie que ce titre se retrouve parmi ceux qui ne me laisseront pas un souvenir impérissable, c’est que tout au long de ma lecture, j’ai eu la sensation qu’il me manquait trop de références pour réellement bien suivre. Pas que le propos manque de clarté, mais l’auteure semble pré-supposer que son lecteur a déjà des connaissances sur le sujet. Je ne me qualifierais pas de totalement inculte sur ce thème, mais je ne suis pas non plus une amatrice éclairée et je me suis sentie parfois perdue. Beaucoup de choses me sont donc passées au-dessus de la tête, ce qui ne m’a pas aidée à m’investir dans ma lecture.