Ivy Wilde, tome 1 : Quand fainéantise rime avec magie. D’Helen Harper. Editions Infinity, collection Urban fantasy. 343 pages. 2017.
Ivy Wilde, sorcière indépendante et fainéante revendiquée, se retrouve par accident liée magiquement à un enquêteur de l’Ordre particulièrement coincé et autoritaire. Quand un artefact très important disparaît, ils vont devoir faire équipe malgré leurs réticences.
C’est de l’urban fantasy (j’aurais dit bit-lit s’il y avait eu des créatures qui mordent, mais ici on a des sorciers). C’est (très) léger et distrayant, mais très oubliable. On a tous les clichés du genre et c’est plus axé sur les prémisses d’une romance ennemies-to-lovers que vraiment sur l’aspect enquête magique. Le bon point étant que l’autrice nous épargne les scènes porno typiques du genre.
L’héroïne ressemble à beaucoup d’autres rencontrées dans ce type de livres, je ne l’ai pas trouvée mémorable, mais je suppose qu’elle est là pour que la majorité des lectrices puisse s’identifier, donc ça passe. Par contre, je n’ai pas du tout aimé le personnage masculin (évidemment super beau mec et bien musclé de partout), surtout qu’au bout d’un moment il semble changer de personnalité. Pour que la relation entre les deux ne semble pas toxique, j’imagine?
Il y a quand même des trucs qui m’ont plu (sinon je n’aurais pas lu jusqu’à la fin): Brutus, le familier caractériel de l’héroïne; son copain Iqbal, aussi fainéant qu’elle, malheureusement pas très présent; certaines idées sont plutôt fun.
A lire en une soirée si vous avez envie de vous vider la tête.
Coup de gueule sur la couverture par contre, y’en a marre que les illustrateurs donnent l’impression de ne pas avoir vu le livre et semblent préférer laisser libre cours à leurs fantasmes: l’héroïne est présentée comme une jeune femme « dodue » et « rondouillette », avec des boucles blondes et une forte poitrine. A part les cheveux blonds, ça y ressemble, ça?!
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Chroniques d’une fille indigne tome 1: J’ai vraiment des Parents de Base. De Caroline Allard et Francis Desharnais. Editions Septentrion. 160 pages. 2013.
Le quotidien de la petite Lalie et de sa famille.
C’est une BD humoristique qui regroupe des mots d’enfant et des anecdotes du quotidien autour d’une fillette. C’est assez marrant, mais beaucoup de gags tournent autour du pipi-caca-prout, alors évidemment on a vu plus subtil… ça lorgne très vaguement du côté de Mortelle Adèle, mais en (beaucoup) moins drôle.
Le dessin est assez simpliste, mais ça colle bien au genre, le but n’est pas de faire dans le joli, on a juste besoin du minimum pour comprendre de quoi il est question. ça fonctionne bien tel quel.
Il y a un tome 2, mais je ne pense pas le lire, les blagues sur les flatulences, c’est pas vraiment ma came.
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Les Chroniques de Kane tome 1: La Pyramide Rouge. De Rick Riordan. Editions Le livre de poche, collection jeunesse. 520 pages. 2010.
Sadie et Carter Kane, 12 et 14 ans, découvrent qu’ils sont les derniers descendants des pharaons et qu’ils vont devoir combattre Seth, un des grands vilains de la mythologie égyptienne.
Je n’ai pas grand chose à dire sur ce livre: Rick Riordan fait du Rick Riordan. C’est dans la même veine que Percy Jackson, on change juste de mythologie.
Il y a un tas de trouvailles hilarantes sur des points de détail, mais globalement le schéma reste le même que dans les autres séries de l’auteur. C’est sympa pour les enfants qui ont envie de découvrir la mythologie égyptienne, de ce point de vue, c’est toujours bien fichu avec Riordan. Par contre, c’est difficile à gober que des enfants aussi jeunes puissent faire tout ce qu’ils font ici. Bon, je ne suis pas le public-cible, de jeunes ados s’y retrouveront sûrement plus que moi. Mais c’était quand même très long, plus de 500 pages.
Bref, je suis loin d’être emballée, ma série préférée de l’auteur restera Magnus Chase encore un moment ^^. Mais vos enfants aimeront sûrement.
Sniff pour Harper, j’aurais adoré que tu accroches plus, mais je comprends tout à fait tes arguments même si j’ai beaucoup aimé Winter et n’ai pas accroché à Brutus, du moins dans ce premier tome. Par la suite, il a su gagner mon cœur.
Par contre, coup de gueule partagé sur la couverture qui trahi l’image que l’autrice a voulu donner de l’héroïne. Après, en y réfléchissant de plus près, il y a un côté dérangeant au fait qu’Ivy soit fainéante et, comme par hasard, rondouillarde… On flirte dangereusement avec le cliché du gros qui se laisse aller. Chose qui ne m’a frappée que récemment.
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Je n’ai pas non plus détesté, si ça peut te consoler ^^
Ce que tu soulignes ne m’avait pas forcément frappée au 1er abord non plus, mais dans le même ordre d’idées on a aussi le cliché de l’intello qui est forcément maigrichon et timide. Et du coup ça m’ennuie qu’on ait un personnage principal masculin au physique de rêve et au caractère m.rdique. Pourquoi le héros devrait-il être toujours taillé comme un dieu grec? Pourquoi dans ce genre de roman la fille se fait aimer pour sa personnalité et malgré ce qui est présenté comme des défauts physique et le mec pour son physique de rêve et malgré sa personnalité pas très engageante? Je ne comprends pas quel est le message…
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J’avoue que le cliché est éreintant, mais sur cette série, il ne m’a pas gênée, peut-être parce qu’il y a une légèreté dans le ton que d’autres livres du genre ne possèdent pas.
Et puis, je crois que j’ai lu tellement de séries du genre avec des hommes tellement pires que Winter m’a semblé, en comparaison, bien doux et sympathique.
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C’est vrai qu’on a vu pire ^^ C’est pour ça que je lis très rarement ce genre, en fait: ce n’est pas du tout ce que je cherche dans l’urban fantasy.
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Pour ce que j’en sais, on peut dire bit-lite même s’il n’y a pas de vampire. C’est une héroïne dans un univers surnaturelle de type Urban Fantasy.
J’étais tombée sur le pitch il y a quelque jours et j’étais tentée de le lire mais avec ton commentaire, je vais passer mon tour. Je n’avais pas compris que ce serait de la bit-lite « classique »
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Je croyais que Bit-lit c’était uniquement si on risquait de se faire mordre ^^
Je pense que si tu lis quelques pages, tu verras tout de suite si ça peut te plaire ou pas 😉
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