Hier ou jamais

Les Chroniques de St Mary tome 5: Hier ou jamais. De Jodi Taylor. Editions Hervé Chopin. 332 pages. 2015 (2020 pour l’édition française).

Pour voir mon avis sur les tomes précédents: 1. Un Monde après l’autre. 2. D’Echo en Echos. 3. Une seconde Chance. 4. Une Trace dans le Temps.

J’ai reçu ce livre grâce aux éditions HC et à leur attachée de presse, merci à eux pour cette lecture 🙂

Suite aux évènements du tome 4, nous retrouvons les équipes de St Mary prêtes à reprendre du service. Leur plus gros problème: le manque d’argent. Et un fantôme, n’oublions pas le fantôme. Pour remédier à tout ça, quoi de mieux que des voyages temporels et une journée portes ouvertes?

Le roman débute quelques temps après la fin du tome 4, alors que le personnel de St Mary essaie de laisser derrière lui les douloureuses mésaventures qui ont failli causer leur fin. Mais comme toujours avec cette équipe de bras cassés, de nouvelles tuiles ne vont pas tarder à leur tomber sur la tête.

Ce tome est bâti sur le modèle des précédents et c’est un peu ce que je lui reproche: on sait à peu près comment les choses vont tourner et se résoudre, la seule chose qu’on ignore, c’est qui va y passer cette fois. Les voyages dans le temps abordent des époques intéressantes et on apprend quelques petites choses à leur sujet, mais globalement, ils servent surtout à mettre les personnages en danger. Vu que lesdits personnages n’apprennent pas de leurs erreurs ET considèrent les zones de guerre comme des destinations de vacances.

C’est toujours aussi distrayant, facile à lire et il y a beaucoup d’action. On passe un bon moment, il y a de l’humour et des idées assez originales (surtout s’agissant de mener les historiens à la catastrophe), même si rien n’atteindra le niveau des dodos du tome 2 question n’importe nawak ^^

Dans l’ensemble, c’était une bonne lecture, mais je regrette que l’autrice se contente de toujours appliquer la même recette au lieu d’être plus ambitieuse avec son concept. Je serai là pour le tome 6 à paraître en octobre, mais je n’ai plus les mêmes attentes qu’au début.