Cet été, j’ai lu: de la fantasy

Entre mon rythme de lecture qui est très soutenu dernièrement et la pause des vacances, j’ai pris énormément de retard dans la rédaction de mes billets (je sais que je ne suis pas obligée de vous parler de toutes mes lectures, mais j’ai déjà tellement bassiné mon entourage pendant les vacances que je n’ai plus que vous à qui en parler 😆 ), du coup je me suis dit que j’allais rassembler plusieurs titres par billet et les classer par genre et par ordre de lecture, même quand il y avait des tomes d’une même série. J’espère que ça vous plaira 🙂

La Malédiction de l’Anneau tome 2: Le Sommeil du Dragon. D’Edouard Brasey. Editions France Loisirs. 426 pages. 2009.

Mon avis sur le tome 1: Les Chants de la Walkyrie.

Suite aux évènements des premiers tomes, Sieglunde élève son fils Siegfried à l’écart du monde, avec l’aide de Regin le géant.

Ce deuxième opus m’a semblé meilleur que le premier, en partie du fait qu’on s’écarte davantage des versions de la légende que je connaissais déjà, en partie parce qu’il se passe plus de choses.

Malgré tout, ma lecture m’a laissée assez mitigée: j’ai trouvé les personnages, Siegfried en tête, parfaitement détestables. Ce n’est pas évident d’apprécier un livre quand on ne peut encadrer aucun personnage 😆 D’autre part, même si l’auteur essaie de noyer un peu le poisson en rappelant que les lois humaines ne s’appliquent pas aux dieux, les relations incestueuses sont là encore très présentes dans le récit et je trouve ça très malaisant.

Je n’ai pas le tome 3 dans ma PAL, à moins que je trouve à l’emprunter, je m’en tiendrai probablement là avec cette série. Mais si le sujet vous intéresse, n’hésitez pas, c’est simple d’accès et ça peut être un bon point de départ pour découvrir la mythologie germanique.

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Le Lion de Macédoine tome 2: Le Prince Noir*. De David Gemmell. Editions Ménmos. 320 pages. 1990.

Mon avis sur le tome 1: Le Lion de Macédoine.

Suite aux évènements du tome précédent, Parménion entre au service de Philippe de Macédoine et s’emploie à faire de son royaume une puissance militaire à même de défaire ses arrogants voisins. Pendant ce temps, Derae poursuit le travail de Tamis et tente d’empêcher la naissance du Prince Noir.

Ne lisez pas la quatrième de couverture, elle spoile des évènements arrivant assez tardivement dans l’intrigue.

Ce tome est dans la lignée du précédent: de la stratégie, de la guerre, un peu de romance, beaucoup de manipulations. L’aspect fantastique est davantage présent ici et annonce de beaux feux d’artifices pour le 3e opus.

Un très bon moment de lecture, entre fantasy et histoire antique. J’ai hâte de lire le dernier tome!

*Dans l’édition poche de Folio SF, ce tome est le troisième de la série.

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Le Cycle d’Elric tome 4: Elric le Nécromancien. De Michael Moorcock. Editions Pocket, collection Fantasy. 160 pages. 1977.

Mon avis sur les tomes précédents: 1. Elric des Dragons. 2. La Forteresse de la Perle. 3. Le Navigateur sur les Mers du Destin.

Les errances d’Elric, l’empereur déchu, entre Melniboné et les Jeunes Royaumes, entre quête de vengeance et désespoir.

Ce tome est encore une fois un recueil de nouvelles qui se suivent chronologiquement, les personnages rencontrés par Elric et les évènements qui s’ensuivent ont de l’importance ou sont récurrents dans les différentes histoires.

Les intrigues sont assez classiques: Elric fait une rencontre qui le conduit à une nouvelle aventure, dont les conséquences le mèneront à une autre, etc. Ce qui est malheureusement assez classiques aussi, c’est le traitement sexiste des personnages féminins. Ce sont toutes soit des damoiselles en détresse, soit des garces. Et dans tous les cas, leur seul désir est d’avoir le héros pour amant. Ah les années 70 et leurs fantasmes masculins… :roll:

Si on arrive à faire abstraction, on passe un bon moment et on découvre plein de choses sur Melniboné et l’/les univers dans le-s-quel-s évolue Elric.

Bonne lecture, un peu plombée par l’indigence de la vision des personnages féminins.

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Contes de la Tisseuse: Cinq Saisons et un Elément. De Léa Silhol. Editions Nitchevo factory. 280 pages. 2000.

Dans ce recueil de nouvelles, l’autrice explore les cinq saisons et l’élément du titre, en réécrivant et/ou en s’inspirant de divers contes et mythes d’origines variées.

Je suis toujours bien embêtée quand je dois rédiger un avis sur les livres de Léa Silhol, car ce sont toujours d’excellentes lectures. Les histoires sont originales, très travaillées et reprennent des thèmes chers à l’autrice tout en ayant toujours un air de nouveauté.

La plume est très belle, ciselée dans le moindre détail, très poétique et onirique. Ce recueil regroupe des nouvelles parmi les plus anciennes de Léa Silhol et, même si tout était déjà là dès le départ, avoir lu des recueils plus récents m’a permis de voir comment elle avait évolué. Les nouvelles se font écho de recueil en recueil, certaines étant des portions de la même histoire. C’est un plaisir d’en découvrir plus.

Comme toujours, un pur régal de lecture!

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La suite au prochain tome 😉 En attendant, si vous avez lu ou comptez lire un de ces titres, votre avis m’intéresse, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉

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10 commentaires pour Cet été, j’ai lu: de la fantasy

  1. Lynley dit :

    Tiens, ça fait une paye que je n’en ai pas lu ! Ca donne envie !

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  2. Contes de la Tisseuse est dans ma PAL depuis très longtemps. Si je n’ai encore jamais lu l’autrice, je sais à quel point tu aimes sa plume 🙂

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  3. J’ai bien envie de découvrir les recueils de Léa Silhol 🙂

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