Angelfall

Image

Angelfall, Penryn et la Fin du Monde, de Susan Ee n’aurait jamais atterri dans ma bibliothèque si je n’avais pas craqué sur sa superbe couverture.

Parce que c’est mon moi-futile qui l’a repéré et pas mon moi-je-réfléchis-avant-d’acheter. Mon moi-futile l’a donc mis dans son panier sans chercher à savoir de quoi ça parlait. Si mon moi-futile n’avait pas pris le contrôle, si j’avais lu le 4e de couverture comme je le fais généralement, Angelfall n’aurait eu aucune chance. D’ailleurs, quand je l’ai fait (retourner le bouquin pour savoir de quoi il était question), je me suis dit « Aïe! ». Parce que l’argument de vente était que le livre allait être adapté au ciné par les producteurs de Spiderman et Hunger Games, autant dire que je ne suis pas du tout le public-cible… Puis j’ai ouvert le livre et lu quelques lignes. Et là « Re-aïe! »: c’est raconté à la première personne par une jeune fille de 17 ans et aussitôt des visions twilightiennes ont commencé à me donner des frissons d’horreur (oui, je ne suis pas non plus la cible de Twilight).

Pourtant j’ai décidé de continuer ma lecture (vu que j’étais bien calée dans mon canapé, avec mon chat vautré sur mes genoux qui ronronnait comme un malade) et là, surprise! J’ai ADORE cette histoire! D’ailleurs, je l’ai lue en moins de 24 heures, ce qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps.

Pour commencer, l’héroïne n’a rien de la jeune niaise aux atermoiements amoureux à laquelle on pouvait s’attendre. Bien au contraire, c’est une fille mature et pleine de bon sens. Il faut dire qu’entre une mère schizophrène et une petite soeur en fauteuil roulant, elle n’a pas le choix, c’est elle la tête pensante de la famille.

Le roman débute alors que l’apocalypse semble être en bonne voie. Quelques semaines plus tôt, les anges ont débarqué sur terre et commencé à exterminer tout le monde. Au milieu des ruines de notre civilisation, quelques poignées d’humains ont survécu tant bien que mal. Parmi eux, la jeune Penryn et sa famille. Pour survivre, elles vont devoir quitter leur foyer et se mettre en quête d’un endroit sûr. Mais les choses ne se passent pas comme prévu. Alors qu’elles tentent de fuir, elles tombent sur un règlement de comptes entre anges. L’un d’eux, Raffe, est mutilé par les autres, qui lui coupent les ailes. Penryn se retrouve mêlée à l’altercation et sa petite soeur est enlevée. Elle kidnappe alors Raffe pour qu’il l’aide à la retrouver. L’aventure peut commencer.

Et j’ai été embarquée dans cette aventure sans crier gare. J’en étais encore à me dire que l’effet Twilight avait encore frappé que j’étais déjà entrée dans l’histoire. Le style est fluide et très vivant et on s’attache très rapidement aux personnages. Bien sûr on voit venir de loin le coup du « notre amour est impossible, mais nous ne pouvons pas résister à nos sentiments », mais le côté romance est tellement léger, il tient si peu de place dans l’histoire que ça ne devient jamais niais ou lourdingue et ce n’est pas le fond de l’histoire. Quelques longueurs vers le milieu du roman, mais pour le reste, ça ne cesse jamais d’être haletant. J’avais tellement hâte de savoir si Penryn retrouverait sa soeur et si Raffe récupérerait ses ailes!

Bon le hic (il y a toujours un hic), c’est que la fin du bouquin laisse nos héros dans une situation inquiétante et qu’il va falloir attendre que le second tome (intitulé World After) soit traduit et publié chez nous pour savoir comment ils vont s’en sortir… L’attente va être longue!

Plus d’infos sur le blog de Susan Ee.

Cet article, publié dans Lecture, est tagué , , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.